• Un film, un couple marseillais : mémoires croisées de la guerre d’Algérie

     

    Un film, un couple marseillais : mémoires croisées

    de la guerre d’Algérie

    Un film, un couple marseillais : mémoires croisées de la guerre d’Algérie

    Carole et Ferhat Mouhali ont réalisé un documentaire sur la guerre d'Algérie. À la fois intime et historique, leur film pose la question de la transmission et de l'impact de cette guerre sur la société, mais aussi sur leur couple.

    Un film, un couple marseillais : mémoires croisées de la guerre d’Algérie

    Il aura fallu sept ans au couple de réalisateurs marseillais Carole Filiu-Mouhali et Ferhat Mouhali pour boucler leur documentaire « Ne nous racontez plus d’histoires ». Le temps est parfois nécessaire pour rendre les choses possibles, voire, les rendre meilleures.

    Elle est française, il est algérien. Toute leur enfance a été bercée par la guerre d’Algérie.
    Souvenirs traumatisants d’un départ forcé pour la journaliste, fille de pieds noirs ; récit mythifié d’une indépendance glorieuse pour le réalisateur, militant des droits humains. Chacun a eu droit à sa version de l’Histoire.
    Loin de l’historiographie officielle, ils rencontrent des témoins aux discours volontairement oubliés et qui se battent contre la guerre des mémoires pour faire entendre une vérité plus apaisée.

    Carole FILIU est fille de pieds noirs, originaires d’Alger

    et de Tiaret

    Un film, un couple marseillais : mémoires croisées de la guerre d’Algérie

    Diplômée de l’école de journalisme de Bordeaux en 2009, elle travaille d’abord pour le journal régional Sud Ouest puis pour le site de celui-ci, SudOuest.fr. Durant deux ans, elle écrit, réalise et monte le web-documentaire “Fatea (Femmes au travail en Algérie)” constitué de neuf portraits de femmes sur l’ensemble du territoire algérien.


    Ferhat MOUHALI est algérien, né en Kabylie

    Un film, un couple marseillais : mémoires croisées de la guerre d’Algérie

    Il obtient une licence en sciences économiques en 2005 à l’Université de Bejaia et montre un parcours rythmé par son engagement militant. Il adhère à l’association nationale RAJ (Rassemblement Actions Jeunesse) dans laquelle il occupe le poste de secrétaire général de la section de Bejaia.
    En parallèle, il suit une formation de théâtre durant deux ans.
    En 2010, il participe à la formation Bejaia Doc, mise en place par la documentariste Habiba Djahnine. Il y réalise son premier court-métrage documentaire, “Heureusement que le temps passe”, sur le délabrement du système hospitalier algérien. En 2012, ce film obtient le prix du jury au festival national du film amazigh de Tizi Ouzou et en 2013 le coup de cœur du public du festival parisien Point Doc. Durant l’université d’été de la Fémis en 2012 à Paris, il réalise le court-métrage “Des vies sous silence” où il interroge la participation des Français à la libération de l’Algérie. Il travaille avec Carole Filiu sur la réalisation et le montage du web-documentaire “Fatea (Femmes au travail en Algérie)”.

     

     

    « Le dessin du jour : En Algérie, haro sur le coq gaulois !« On va pas bloquer tout le pays pour quelques vieux qui vont mourir d’une minute à l’autre ». »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 18 Avril 2021 à 10:32

    Eh bien en voilà une situation ! Bon courage et meilleurs voeux à ce couple que l'histoire a réuni malgré les aléas de l'histoire !

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