• C’est arrivé à Lyon un 8 avril… 1962 : les Lyonnais votent en faveur de l’indépendance de l’Algérie

     

    C’est arrivé à Lyon un 8 avril… 1962 :

    les Lyonnais votent en faveur

    de l’indépendance de l’Algérie

    À Lyon où le conflit avait trouvé une onde de choc, 82 % des votants avaient voté « oui » aux accords d’Evian.

    C’est arrivé à Lyon un 8 avril… 1962 : les Lyonnais votent en faveur de l’indépendance de l’Algérie

    Le 8 avril 1962, Louis Pradel, maire de Lyon vote à l’occasion du référendum (le premier de la Ve République) sur l’autodétermination de l’Algérie, invitant les Français à se prononcer sur les réorientations de la politique algérienne de la France. Il ouvrait la voie à l’indépendance. Photo Archives Progrès

    Comme souvent, l’actualité résonne avec l’histoire. Alors que la Cour européenne des droits de l’homme vient de condamner la France pour « traitements inhumains ou dégradants » à l’égard des harkis dans les camps d’accueil où ils ont été reçus, à leur arrivée d’Algérie, dans les années 1960 et 1970, les archives municipales notent que le 8 avril 1962 était organisé le référendum pour approuver les accords d’Evian.

    À Lyon, 82 % des votants (286 277 inscrits, 198 127 votants, 162 495 « oui », 24 301 « non ») s’étaient prononcés en faveur de l’indépendance de l’Algérie.

    Il faisait suite au référendum sur l’autodétermination de l’Algérie de janvier 1961, invitant les Français à se prononcer sur les réorientations de la politique algérienne de la France.

    Le conflit avait trouvé une onde de choc à Lyon. « La construction d’immeubles dans les quartiers lyonnais entre 1950 et 1960, avait permis de loger les rapatriés et les travailleurs d’Afrique du Nord cantonnés jusqu’alors dans des bidonvilles », explicite, entre autres le hors-série du Progrès consacré à Lyon et à la guerre d’Algérie, sorti en 2022.

    Sources : Archives municipales de Lyon 

    SOURCE : Histoire. C’est arrivé à Lyon un 8 avril… 1962 : les Lyonnais votent en faveur de l’indépendance de l’Algérie (leprogres.fr)

     

    Justice : La France condamnée

    pour les conditions de vie des harkis

    dans les camps d'accueil 

    La Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France le jeudi 4 avril pour les mauvaises conditions de vie des harkis dans les camps d'accueil.

    C’est arrivé à Lyon un 8 avril… 1962 : les Lyonnais votent en faveur de l’indépendance de l’Algérie

    La Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg. Photo Sipa/Henry Philemon

    La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a condamné le jeudi 4 avril la France pour les conditions de vie « pas compatibles avec le respect de la dignité humaine » des harkis dans les camps d'accueil où ils ont passé des années après leur retour d'Algérie dans les années 1960 et 1970.

    Des traitements inhumains ou dégradants

    La CEDH estime que la France a violé l'interdiction de soumettre ses ressortissants à des traitements inhumains ou dégradants des requérants, et leur droit au respect de la vie privée et de la correspondance. Elle considère à ce titre que les montants des réparations accordées par les juridictions internes françaises ont été insuffisantes.

    Les Harkis sont des musulmans recrutés comme auxiliaires de l'armée française durant la guerre d'Algérie (1954-1962) pour lutter contre les nationalistes algériens du  Front de libération nationale (FLN). Leur nom est tiré du mot « harka », qui signifie « mouvement » en arabe. Au total, jusqu'à 200 000 de ces Algériens ont été employés localement pour des opérations particulières.

    Un rapatriement refusé par la France

    Au lendemain des accords d'Evian du 18 mars 1962, consacrant la défaite française en Algérie, le gouvernement français a refusé le rapatriement massif des Harkis. Seuls quelque 42 000 d'entre eux, accompagnés parfois de leurs femmes et enfants, ont été évacués. Ils ont transité par des camps aux conditions de vie souvent indignes et durablement traumatisantes.

    Environ 40 000 Harkis sont parvenus en France par des filières semi-clandestines ou clandestines. Au total, entre 80 000 et 90 000 personnes auraient immigré dans notre pays, pour la majorité entre 1962 et 1965. Les autres, désarmés, ont été livrés à leur sort en Algérie. Considérés comme des traîtres par le nouveau régime, ils ont été victimes avec leurs familles de sanglantes représailles. 

    SOURCE : https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2024/04/04/la-france-condamnee-pour-les-conditions-de-vie-des-harkis-dans-les-camps-d-accueil

     

    « Pour information : L'élu PS Jérôme Guedj invectivé et hué à Paris lors d'une manifestation pour les otages du Hamas Benyamin Nétanyahou, le pire ennemi d’Israël ? »

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