• Je vais donc répondre aux propos menteurs de l'extrémiste Aliot

     

    Perpignan : Louis Aliot persiste

    et signe à propos de la future esplanade Pierre Sergent, ancien chef de l'OAS

    C'est une décision qui fait beaucoup parler dans sa ville. Le maire RN de Perpignan Louis Aliot, était l'invité de RTL/LCI/Le Figaro ce dimanche. Interrogé par un internaute, il a maintenu sa résolution à voir naître l'esplanade Pierre Sergent.

    "Les leçons de morale par ces gens-là, moi je n'en prends pas." Invité du Grand Jury de RTL/LCI/Le Figaro dimanche 30 octobre, Louis Aliot, maire RN de Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, est revenu sur la polémique récente polémique qui agite sa ville. Il souhaite rebaptiser une esplanade au nom de Pierre Sergent, un ancien chef de l'OAS, l'organisation qui a combattu violemment pour le maintien de l'Algérie française.

    Interrogé par nos confrères, suite à la demande d'un internaute, l'édile a confirmé que "ça choque la gauche", puisque 200 personnes se sont réunies samedi 29 octobre pour manifester leur mécontentement. "Mais la même gauche qui ne supporte pas qu'on donne une rue à M. Pierre Sergent, est la même qui n'est pas choquée par le fait de s'appeler encore Parti communiste, s'est-il agacé, alors qu'il y a quand même 100 millions de morts derrière, le soutien au Viet-Minh (La Ligue pour l'indépendance du Viet Nam ndlr), le soutien au FLN et toutes les abominations qui vont avec."

    L'ex-directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen l'a assuré, cette demande "d'une rue (sic) Pierre Sergent est récurrente de la part de beaucoup de Perpignanais parce que c'est une figure, un ancien député de chez nous". Le militaire a en effet été député Front national des Pyrénées-Orientales d'avril 1986 à mai 1988.

    Rétablir l'établir

    Selon le maire étiqueté Rassemblement national, cette nouvelle dénomination est justifiée par le fait que "Perpignan a une histoire particulière sur les exils en général, que ce soient les juifs, les républicains espagnols, et évidemment les rapatriés d'Algérie et les harkis". Il s'agit donc de rétablir "un certain équilibre dans les mémoires" dans sa commune.

    Et de citer les différents hommages mis en place au cours des années par ces prédécesseurs : "Une stèle sur les fusillés de l'Algérie française a été montée par Jean-Paul Alduy, qui était de l'UDF (l'ancêtre du MoDem ndlr), un mur des disparus, c'est-à-dire le nom de toutes celles et ceux dont on a perdu la trace, fait par Jean-Marc Pujol (LR) et Suzy Simon-Nicaise, la présidente du Cercle algérianiste, etc."

    Louis Aliot en est certain, une fois "passé le 'baptême' de cette rue-là, Perpignan sera à jour de toutes les mémoires dans la ville". 

    SOURCE : https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/pyrenees-orientales/perpignan/perpignan-louis-aliot-persiste-et-signe-a-propos-de-la-future-esplanade-pierre-sergent-ancien-chef-de-l-oas-2645520.html

    ance3-regions.

     

    Je vais donc répondre aux propos menteurs

    de l'extrémiste Aliot

    Le slogan 100 millions de morts que vient de

    rabâcher  l’extrémiste Aliot 

    Les anti-communistes de tous poils dont fait partie le menteur extrémiste Aliot brandissent le chiffre de 100 millions de morts comme un slogan afin de faire taire toutes revendications sociales. Or, qu'en est-il réellement ? 

    Les trois questions qui se posent : 

    - Y a-t-il réellement eu 100 Millions de morts ?  

    - Les régimes incriminés étaient-ils concrètement communistes ?  

    - Ces morts sont-ils attribuables au communisme ?  

    Le livre noir du communisme attribue tous les morts des guerres civiles russe et cubaine ainsi que les guerres d'Angola, du Vietnam et de Corée au communisme ce qui est d'un ridicule achevé ! Sans parler des écarts entre les estimations hautes et basses qui en disent long sur la crédibilité du chiffre de "100 Millions"... (100 millions pour la fourchette haute ou 6,1 millions de morts pour la fourchette basse). Combien a fait de morts algériens la France après 132 ans de colonisation de l’Algérie auxquels il faut ajouter près de 8 ans de guerre entre 1954 et 1962 ?

     

    Perpignan : la stèle pro OAS

    au cimetière du Vernet, fait toujours

    polémique


    Le 7 juin 1962 deux membres de l'organisation de l'armée secrète (OAS) étaient fusillés. Un page de l'histoire de l'Algérie dont deux lectures diamétralement différentes peuvent être faites.

    Et chaque année à la même date ces deux points de vue s'affrontent devant le cimetière nord de la ville.

    D'un côté, ceux qui estiment que l'armée secrète avait toute sa légitimité et qui veulent fleurir la stèle en l'honneur de l'OAS dressée dans le cimetière depuis 2003 et de l'autre le collectif "Pour une histoire franco algérienne non falsifiée" qui dénonce une "injure à l'histoire et à la souffrance du peuple algérien et une injure à l'honneur des nombreux appelés morts dans cette guerre". 

    "Cette cérémonie est à la gloire de l'OAS, assurent les membres du collectif. Elle revêt une forme d'apologie de crimes de guerre. Depuis 17 ans nous exigeons le retrait de cette stèle d'un lieu public dédié à la paix et au recueillement".

    Pour éviter tous risques d'échauffourées, deux arrêtés, préfectoral et municipal avaient été promulgués pour interdire l'entrée au cimetière et toute manifestation aux abords de celui-ci.

     

    Le Mur des disparus

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    Le 25 novembre 2007 un mur à la mémoire des disparus de la guerre d’Algérie a été inauguré à Perpignan en présence de M. Marleix, secrétaire d’Etat aux anciens combattants de l’époque. Ce mur commémoratif n’a pas vraiment cessé, depuis, d’alimenter la discorde.

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    LA DISCORDE 

    A l’heure où le « devoir de mémoire » prend souvent la forme d’injonctions venues d’en haut et se focalise sur des événements «consensuels», cette inauguration a été l’occasion d’écouter des mémoires différentes d’une guerre si peu oubliée dans une région qui a accueilli nombre de pieds-noirs et de harkis.

    Figurent ici les témoignages et réflexions de Roger Hillel et Jacky Malléa, membres du collectif « Pour un centre de documentation à Perpignan sur l’histoire franco-algérienne», de Djelloul Mimouni président de Ajir 66, et d’Eric Savaraise, maître de conférence à l’université de Perpignan.

    La polémique porte sur la liste de 2.619 disparus français et harkis, contestée. 

    Sur ce mur sont gravés les noms de personnes enlevées essentiellement par le Front de Libération Nationale combattant pour l’indépendance de l’Algérie. N’y figure pas par exemple le nom de Maurice Audin enlevé, torturé par l’armée française, puis disparu. Devaient y être gravés aussi le nom des Harkis ayant combattus aux cotés de l’armée française et qui ont été abandonnés aux mains du FLN, au lendemain de l’indépendance Encore faudrait-il pouvoir obtenir ces noms auprès des autorités algériennes.

    Au-delà ; ce qu’on reproche à ce projet de mur, c’est qu’il ait été porté par une association et une seule, le Cercle algérianiste de Perpignan, fortement appuyé par M. Pujol adjoint au maire, M. JP Alduy. Au mépris des historiens, par exemples de l’université de Perpignan.

    Dans ces locaux restaurés du couvent des Clarisses, devrait voir le jour un musée-centre de documentation de l’Algérie française. Au moment de l’inauguration, il a été impossible d’obtenir une quelconque position de la part du Cercle algérianiste. De ce côté-là, on se défend de vouloir faire un musée mais bien un centre de documentation ouvert aux étudiants et historiens.
    Ce projet est contesté par un collectif « Non au mur-musée » réunissant des partis politiques de gauche (mais pas le parti socialiste), des syndicats et des associations de défense des droits de l’homme qui soulignent que les ressources documentaires du Cercle algérianiste sont empreintes de nostalgie de l’Algérie française, et ne pourraient constituer le fond d’un centre documentaire non partisan.

    Plus récemment, le « mur » a refait parler de lui puisque la famille Donnat (bien vivante) a découvert son nom gravé à plusieurs reprises. Comble de l’ironie – macabre – le père, Gaston Donnat, décédé depuis, était un militant anti-colonialiste. Sa famille a refusé que son nom reste gravé aux côtés de ceux de membres de l’OAS. Ces noms ont été effacés. 

    Cet article date de 2014 : En cliquant sur le lien ci-dessous vous allez pouvoir visionner une vidéo où vous pourrez voir et entendre les témoignages et réflexions de Roger Hillel et Jacky Malléa, membres du collectif « Pour un centre de documentation à Perpignan sur l’histoire franco-algérienne», de Djelloul Mimouni président de Ajir 66, et d’Eric Savaraise, maître de conférence à l’université de Perpignan.

     

    http://dandelotmije.over-blog.com/article-perpignan-le-mur-de-la-discorde-123444847.html

     

    Michel Dandelot  

     

    « Perpignan : Communiqué de Dominique SopoA Chalon-sur-Saône : Ils enterrent la hache de « guerre » une « guerre » qui a duré pourtant plus de 10 ans »

  • Commentaires

    2
    Lundi 31 Octobre 2022 à 11:14

    Une fois « passé le "baptême" de cette rue-là, Perpignan sera à jour de toutes les mémoires dans la ville », a déclaré le malfaisant Louis Aliot.

    Pour tenter de donner quelque crédit à une affirmation aussi délibérément provocante, il est urgent que le maire soit pressé d’honorer le souvenir de l’ensemble des victimes de l’OAS en Algérie et en France.

    Dans l’intervalle, le jour de l’hommage à Pierre Sergent (à supposer que la cérémonie puisse avoir lieu), Aliot voudra bien adresser ses excuses à Delphine Renard.

    Il en est que je sais tentés de qualifier cet élu de « salopard » : rappelons-leur que ce terme a été inventé et utilisé par l'armée coloniale française pour désigner de façon injurieuse les soldats d'Abd el-Krim.

    1
    Cros Jacques
    Lundi 31 Octobre 2022 à 09:58

    Oui mais de qui ont souffert les appelés du contingent qui ont été enrôlés pour participer à la guerre d'Algérie ? Pas des communistes, ils étaient pour la paix !

    On peut remonter plus loin dans le temps : qui est responsable de la boucherie de 14-18 sinon le capitalisme ?

    Qui nous menace aujourd'hui d'un nouveau conflit mondial avec même le risque d'apocalypse nucléaire sinon le même système ?

    Et de quoi pâtissent nos conditions de vie actuellement avec le problème du pouvoir d'achat ? Sûrement pas des communistes !

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