• La fachosphère s’en prend à Arnaud Montebourg non pas pour son programme politique mais pour ses racines familiales

    Arnaud Montebourg : "L'Algérie, le pays de ma mère" COMPLEMENT DU PREMIER ARTICLE CONCERNANT ARNAUD MONTEBOURG EN ALGERIE

    Il veut saluer sa famille avec son équipe de campagne

    La fachosphère s’en prend à Arnaud Montebourg non pas pour son programme politique mais pour ses racines familiales et l’auteur de l’article en question un pseudo/journaliste écrit en conclusion : 

    « Car c’était cela la « colonisation », Arnaud Montebourg, faire d’une région inhospitalière l’un des plus beaux pays du pourtour méditerranéen, et c’est de cet « ancêtre » que vous devriez vous montrer le plus fier auprès des Français et non pas de celui qui fut un ennemi de votre pays ! » 

    Après son « torchon » nous allons

     lui répondre 

    MONTEBOURG : Fier de son grand-père FLN, mais pas de son ancêtre Harki !

    Arnaud Montebourg, qui prétend remporter la primaire socialiste et, il peut toujours rêver, l’élection présidentielle de 2017, n’hésite pas à solliciter les voix des « musulmans de France », indispensable à son avis.

    C’était l’objectif de son récent séjour en Algérie, avec, comme carte de visite, celui qui fut ce drôle de Guy Bedos devenu un pitoyable vieillard.

    Arnaud Montebourg est fier, dit-il, de son origine maghrébine par sa mère et de rappeler que son grand-père maternel a combattu la France dans les rangs du FLN.

    Nous ne mettons pas en doute sa parole mais, si cela est vrai, son grand-père a, peut-être, tué, ou fait tuer, des Français d’Algérie mais également de jeunes soldats métropolitains, vos enfants, mères de France.

    Ce qui est loin d’être une référence recommandable, c’est le moins qu’on puisse dire !

    Puisque Montebourg n’hésite pas à mettre en avant le parcours FLN de son grand-père maternel, notamment dans une interview accordée au site www.oumma.com, consulté essentiellement par des musulmans français, il est nécessaire, à mon avis, de compléter son pédigrée car, et Arnaud Montebourg évite soigneusement de le signaler, « sa famille algérienne » faisait partie de celles que l’on appelaient « les grandes tentes », ces riches propriétaires terriens qui exploitaient des milliers de « fellahs » dans l’unique but de s’enrichir.

    Mais il devrait également se montrer particulièrement fier du parcours d’un autre de ses ancêtres, Ahmed Ould Cadi, agha de Frendlah, qui, durant plus de 40 ans, avait combattu ses frères musulmans aux côtés de l’armée française, lors de la colonisation de l’Algérie. Fait chevalier de la Légion d’Honneur en 1842, puis officier en 1852, commandeur en 1860 et, enfin, Grand Officier en 1867.

    Il fut, à la tête de ses « harkis », le « Bachagha Boualem » du 19e siècle, et ce sera là son plus beau titre de gloire.

    C’est cet aïeul, qui a offert à la France des milliers d’hectares de terres cultivables, sur lesquels fut construite la ville de Lourmel, afin de la remercier de l’action des médecins français qui avait permis l’éradication de plusieurs épidémies, coutumières dans cette vaste région qui ne se nommait pas encore « Algérie ».

    Car c’était cela la « colonisation », Arnaud Montebourg, faire d’une région inhospitalière l’un des plus beaux pays du pourtour méditerranéen, et c’est de cet « ancêtre » que vous devriez vous montrer le plus fier auprès des Français et non pas de celui qui fut un ennemi de votre pays !

    SOURCE : http://magoturf.over-blog.com/2017/01/montebourg-fier-de-son-grand-pere-fln-mais-pas-de-son-ancetre-harki.html

     

     

    La fachosphère s’en prend à Arnaud Montebourg non pas pour son programme politique mais pour ses racines familiales

    Algérie : le lourd héritage du colonialisme 

    Parmi les « bienfaits » généreusement accordés par la France à l’Algérie, dont les effets se font sentir aujourd’hui encore, figurent en bonne place les millions de mines antipersonnelles laissées par l’armée française, et les conséquences humaines des essais nucléaires dans le sud-algérien.  

    Les mines antipersonnelles implantées par la France durant la guerre d’indépendance ont fait depuis 1962 plus de 4000 victimes, la dernière en date étant un enfant de 10 ans, dont la famille réside dans la wilaya de Biskra. A ce jour, les démineurs algériens en ont neutralisé 9 millions. Combien en reste-t-il ? Personne ne le sait. Chaque mois, plus de quatre mille de ces engins de mort sont détruits. Plus de 60000 hectares ont été nettoyés, principalement sur les lignes Challe et Morice. Le chantier est prévu jusqu’en 2017.
    Le jour de l’indépendance, l’Algérie a brutalement été confrontée à ce drame : où sont les mines ? Comment les détruire ? Avec quels spécialistes ? Aucun plan n’avait été remis par la France avant 2007. A l’arrêt de 1988 à 2004, notamment du fait de la « décennie noire », les opérations de déminage ont repris après la ratification par l’Algérie de la convention d’Ottawa. Cette convention, qui engage 164 États membres, dont l’Algérie et la France, interdit l’emploi, le stockage, la production et le commerce des mines antipersonnel. Elle les oblige au déminage et à la destruction des stocks. Seul défaut : la convention ne prévoit pas de pénaliser les pays responsables de la pose des mines. Aujourd’hui, les victimes handicapées ne reçoivent aucune aide de la France, faute d’une reconnaissance officielle de sa responsabilité. Et la modeste pension versée par le gouvernement algérien reste largement insuffisante en regard des traumatismes et des handicaps subis par les victimes.
     

    Le désastreux bilan des essais nucléaires français  

    Autre « bienfait » de l’héritage colonial : les décès et maladies dus aux essais nucléaires français dans le sud-algérien de 1960 à 1966. Aujourd’hui encore, des personnes contaminées meurent de cancer. Vingt femmes, hommes et enfants sont décédés à Tamanrasset dans le seul mois de juillet de cette année. L’association AVEN de Taourirt se bat pour faire reconnaître par la France le droit des victimes. En vain jusqu’à ce jour, la loi Morin de 2010 ne s’intéressant qu’aux victimes françaises, qui plus est de la manière la plus restrictive qui soit.
    L’AVEN a élaboré une plate-forme de revendications, soumise à l’ensemble des autorités compétentes. Principaux points soulevés : l’indemnisation des victimes, la décontamination des sites et l’amendement des lois actuelles, qui évitent soigneusement de parler des victimes algériennes, en occultant la présomption d’origine et en limitant le seuil d’exposition et le nombre de pathologies radio-induites.
     

    Une plainte contre la France ?  

    Une plainte contre la France devait être déposée, il y a 5 ans, auprès du Tribunal européen des droits de l’homme, pour demander non seulement la modification de la loi Morin, mais aussi le droit à dédommagement pour tous les habitants du Sahara algérien concernés par le problème.
    Faute d’un recensement précis, on évalue à peu près à 500 le nombre de personnes touchées dans les seules localités relevant de la commune de Tamanrasset. Plus de 20% des femmes seraient atteintes du cancer du sein, et 10% du cancer de la thyroïde. Le représentant local de l’AVEN souhaite vivement la réalisation par la France de structures sanitaires spécialisées, destinées à prendre en charge les personnes impliquées, ainsi que leur descendance. Il demande enfin à la France d’assainir les zones polluées, de délimiter les endroits à risques, de déterminer les lieux d’enfouissement des déchets nucléaires, et d’évaluer les niveaux de radiation dans les régions contaminées.
    Souhaitons qu’il ait été entendu. 

    Pendant la Guerre de Libération de l’Algérie, la France a une terrible responsabilité qu’elle n’a toujours pas reconnue, ni donc condamnée :
    -  Ce sont des crimes d’état  : du 8 Mai 1945 à Sétif / Guelma / Khératta les massacres qui ont fait plus de 40.000 victimes, du 17 octobre 1961 au Pont Saint-Michel à Paris où plusieurs centaines d’Algériens ont été massacrés, noyés dans la Seine, assassinés par la police, du 8 février 1962 au Métro Charonne à Paris où 9 militants pacifiques ont été assassinés par le Police
    -  Ce sont des crimes de guerre  : avec l’utilisation des gaz VX et Sarin (voir les témoignages publiés sur le site d’Henri Pouillot : le premier et le second ), avec l’utilisation du napalm (600 à 800 villages ont été rasés : des Oradour- sur- Glane algériens !!!)
    -  Ce sont des crimes contre l’humanité : le colonialisme, l’institutionnalisation de la torture, les viols, les exécutions sommaires (corvées de bois, "crevettes Bigeard"…), les camps d’internements (pudiquement appelés camps de regroupements qui ont fait des centaines de milliers de morts)….

    J’ai honte de cette France là :

     celle du colonialisme

    J’ai honte de cette France là : ce qui m’a le plus marqué lorsque j’ai visionné le documentaire : «  L’autre 8 mai 1945 »  à la manière des nazis, l’armée coloniale française a employé des fours à chaux pour brûler des corps. 

    Le 8 mai 1945 signifie la fin du nazisme. Il correspond aussi à l’un des moments les plus sanglants de l’histoire nationale. La répression coloniale venait d’y faire ses premiers accrocs face à une population farouchement déterminée à se promouvoir aux nobles idéaux de paix et d’indépendance. 

    Faim, famine, chômage et misère semblaient résumer la condition sociale de la population musulmane algérienne colonisée par la France, population surtout agricole souvent déplacée car les colons s’étaient saisis des meilleures terres, et de plus dans une période de guerre, de sécheresse et d’invasion de criquets. «Des hommes souffrent de la faim et demandent la justice… Leur faim est injuste.» écrivait Albert Camus début 1945 dans Combat. 

    Le 8 mai 1945 fut un mardi pas comme les autres en Algérie. Les gens massacrés ne l’étaient pas pour diversité d’avis, mais à cause d’un idéal. La liberté. Ailleurs, il fut célébré dans les interstices de la capitulation de l’état-major allemand. Ce fut la fin d’une guerre. La Seconde Guerre mondiale. Cela pour les Européens. 

    Mais pour d’autres, en Algérie, à Sétif, Guelma, Kherrata, Constantine et un peu partout, ce fut la fête dans l’atrocité d’une colonisation et d’un impérialisme qui ne venait en ce 8 mai qu’annoncer le plan de redressement des volontés farouches et éprises de ce saut libertaire. 

     

    « S'il n'y a pas de corps, il n'y a pas

     de victimes à recenser »

    Le gouvernement français provisoire, ordonne l'intervention de l'armée dans une répression violente contre la population musulmane. La marine y participe avec son artillerie, ainsi que l'aviation. La répression, menée par l'armée et ses milices, est d'une incroyable violence : exécutions sommaires, massacres de civils, bombardements de mechtas. Deux croiseurs, le Triomphant et le Duguay-Trouin, tirent plus de 800 coups de canon depuis la rade de Bougie sur la région de Sétif. 

    L'aviation bombarde et rase complètement plusieurs agglomérations kabyles. Une cinquantaine de mechtas sont incendiées. Les automitrailleuses font leur apparition dans les villages et elles tirent à distance sur les populations. Les blindés sont relayés par les militaires arrivés en convois sur les lieux. 

    À l'image d'une milice de 200 personnes qui se forme à Guelma sous l'impulsion du sous-préfet André Achinais qui distribue toutes les armes disponibles, soit les 60 fusils de guerre qui équipaient les tirailleurs et se livre à une véritable chasse aux « émeutiers ». 

    Pendant deux mois, l'Est de l'Algérie connaît un déchaînement de folie meurtrière. De nombreux corps ne peuvent être enterrés, ils sont jetés dans les puits et dans les gorges de Kherrata. 

    Des miliciens utilisent les fours à chaux pour faire disparaître des cadavres. Un témoin du massacre qui habitait à quelques centaines de mètres du four à chaux décrit l'insupportable odeur de chair brûlée et l'incessant va-et-vient des camions venant décharger les cadavres, qui brûlaient ensuite en dégageant une fumée bleuâtre. Les auteurs de cette épuration décidèrent de réemployer les «techniques» que les nazis allemands avaient utilisées dans les camps de la mort. Ils brûlèrent les corps dans des fours selon la logique voulant que «s'il n'y a pas de corps il n'y a pas de victimes à recenser». 

    L'histoire n'en retiendra rien, le négationnisme étant pour les autres. Un bachagha travaillant pour l'administration française expliqua dans les colonnes d'un journal de l'époque : «Jamais, tant que je vivrai, je n'oublierai le souvenir de ces viols, ces incendies, de ces canons, de ces mitrailleuses, de ces troupes, l'arme au pied, amassées aux abords du village et dans le village, de ces arrestations, de ces exécutions massives, de ces délations de fellahs terrorisés…». 

    Pendant de longs mois, les Algériens musulmans qui, dans les campagnes, se déplaçaient le long des routes continuèrent à fuir pour se mettre à l'abri, j'ai vu des Français faire descendre d'un camion cinq personnes les mains ligotées, les mettre sur la route, les arroser d'essence avant de les brûler vivants». Un massacre sans précédant qui se produisait au moment ou des défilés officiels étaient organisés en Algérie même pour célébrer la capitulation allemande et la fin de la guerre. 

      Le nombre de victimes

    Le nombre de victimes algériennes reste encore aujourd’hui impossible à établir mais on peut l’évaluer à plusieurs dizaines de milliers de morts. Le consul général américain à Alger parlera de 40.000 morts. Les Oulémas plus proches du terrain, avanceront le chiffre de 80.000 morts. 

    Selon l’historienne Annie Rey-Goldzeiguer, « la seule affirmation possible, c’est que le chiffre dépasse le centuple des pertes européennes et que reste, dans les mémoires de tous, le souvenir d’un massacre qui a marqué cette génération ». 

    L’autre 8 mai 1945 marque le début de la guerre d’Algérie et, aujourd’hui, en France, il y a encore des nostalgiques du colonialisme, il y a encore des nostalgiques de l’Algérie Française… vos amis… nous savons qui ils sont… ce sont des xénophobes et des racistes… l'un d'eux a dit un jour : « les fours crématoires ne sont qu'un « point de détail de l'Histoire de la Seconde Guerre Mondiale ». 

    Honte à celui qui a osé dire cela. 

    Honte à vous qui êtes ses amis.

    « 2017 : année importante pour la Mémoire écrit un adhérent de la FNACA il a sans doute raison… car un vent mauvais risque de se lever…Son film "Retour en Algérie " d'Emmanuel Audrain et ses mots libèrent les Anciens d'Algérie *** Notez 10 nouvelles dates sur Paris *** "Les souvenirs de la mascarade" »

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