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Un ex-OAS est mort : Jean-Pierre Papadacci *** Les assassins meurent aussi *** On ne va pas pleurer
Un ex-OAS est mort : Jean-Pierre Papadacci
*** Les assassins meurent aussi ***
On ne va pas pleurer
Chers Amis (es),
Je viens de recevoir un @mail d’un Comité que je ne connaissais pas mais lui me connait. Cet @mail a pour titre « Une bonne nouvelle de l’ADIMAD ? » C’est en effet une bonne nouvelle pour tous les descendants des victimes de l’OAS. Dans un premier temps j’ai voulu connaître davantage ce comité que je remercie pour cette bonne nouvelle.
Michel Dandelot
Le Comité de Vigilance Antifasciste a été créé le 18 mai 2013, et se déclare antiautoritaire, antiraciste, anti-xénophobe, antisexiste, anti-homophobe, et, en général, contre toutes les formes de discriminations… Le comité de vigilance lutte contre l’intolérance généralisée, et toutes celles et ceux qui prônent la préférence nationale.
Le climat politique délétère et réactionnaire actuel conduit les organisations et les individus présents ce jour, à créer un comité de vigilance contre tous les groupes se réclamant de la droite extrême. Le comité de vigilance lutte contre l’intolérance généralisée, et toutes celles et ceux qui prônent la préférence nationale. Le comité de vigilance mettra tout en oeuvre afin de dénoncer les éléments de programmes des officines et partis de la droite extrême. Le comité de vigilance considère que le combat qu’il mène ne se situe pas sur le terrain des élections. Le comité de vigilance alertera l’ensemble de la population sur tous les actes et tous les propos relayant des positions fascisantes et/ou discriminatoires. Le comité de vigilance mobilisera très largement et s’opposera à toutes les formes de fascisme, militantes ou non. Nous appelons toutes celles et tous ceux qui sont concerné-e-s par cet appel à nous rejoindre.
@-mail : comitevigilanceantifasciste66@proto...
Le natio révolutionnaire Jean-Pierre Papadacci, faisant fonction de commissaire politique à l'ADIMAD ("chargé de mission à l'éthique et à la morale"), es-qualité d'ex-OAS métro selon ses dires (CV d'ailleurs plus que mis en doute par un certain Louis de Condé, rien moins qu'un des acteurs de l'attentat OAS du Petit Clamart), ex-Jeune nation, Œuvre Française, Occident, et toujours Amitié et Action Française, vient de revenir à la case départ.
C'est, depuis leur père spirituel commun SIDOS, son pote Benedetti qui nous apprend ça ce soir, la larme à l'oeil, sur l'air de Ich hatte einen... Kameraden (traduction : " J'avais un camarade )
IN MEMORIAM
Jean-Pierre Papadacci
"J'avais un camarade"
J'ai appris la mort de Jean-Pierre Papadacci ce matin
Nous étions tous les deux des Français d'Empire,
Nous étions tous les deux des corses de la plus grande France,
Nous étions tous les deux des nationalistes,
Nous étions tous les deux des fidèles du Chef Sidos,
Nous servions tous les deux le même étendard frappé de la Croix celtique,
Il m'a appris combien le nationalisme était révolutionnaire.
Je pleure un Ami.
Adieu Papa, adieu Orso,
Un vol d'oies sauvages est passé que j'honore d'un salut romain.
Qui vive ? France !
Papadacci ? Présent !Avec Papadacci l'ADIMAD perd ce qui lui restait d'un peu structuré idéologiquement. On ne va pas le pleurer.
Voilà un de ses derniers discours, le 7 juin dernier, au cimetière du Touvet où depuis des années l'ADIMAD rend un hommage officiel à ce qu'ils appellent les "martyrs" de l'OAS (le même jour où, à Perpignan, certains veulent contre toute évidence manifester contre un "hommage de la honte" qui n'y existe plus depuis très longtemps et n'y a existé que quelques années, du moins à cette date puisque les dépôts de gerbes officielles sur cette stèle OAS de Perpignan les 26 mars et 5 juillet, inaugurés par le maire LR Pujol, s'effectuent très sereinement malgré les alertes récurrentes du CVA66)
Ce sont vous les terroristes
Ce sont vous les assassins
Message expédié depuis l'adresse d'envoi du
Comité de Vigilance Antifasciste des Pyrénées-Orientales (C.V.A. 66)
comitevigilanceantifasciste@riseup.net
ARCHIVES PRESSE
Des nostalgiques de l’OAS
au tribunal
Trois responsables de l’Adimad étaient cités à comparaître au TGI d’Aix en Provence, le 13 mars 2006.
Le tribunal a mis en délibéré au 15 mai prochain sa décision concernant l’exception d’irrecevabilité soulevée par leur défense.
Jean-François Gavoury, dont le père a été tué le 31 mai 1961 par l’OAS, poursuit les responsables de l’ADIMAD pour « apologie de crimes ».
L’Humanité du 13 mars 2006.
Aujourd’hui, [lundi 13 mars 2006] à 14 heures, Annie Robert, Jean-Pierre Papadacci et Jean-François Collin, tous responsables de l’ADIMAD [1], vitrine du « combat pour l’Algérie française », sont cités à comparaître devant le tribunal correctionnel d’Aix-en-Provence pour « apologie de crimes ». Cette association, qui se fixe comme but « la défense de la mémoire de tous les martyrs et de toutes les victimes des ennemis de l’Algérie Française », est à l’origine de la stèle érigée en 2005 à Marignane à la gloire de quatre anciens terroristes de l’OAS condamnés à mort. Les activistes de l’organisation d’extrême droite honorés par ce monument dédié sans vergogne « aux combattants pour que vive l’Algérie française » sont Albert Dovecar et Claude Piegts, assassins du commissaire Roger Gavoury ; Roger Degueldre, à l’origine du meurtre, trois jours avant la signature des accords d’Évian, de six inspecteurs de l’éducation nationale à El Biar.
[2] ; et Jean-Marie Bastien-Thiry, organisateur des attentats manqués contre le général de Gaulle à Pont-de-Seine et au Petit-Clamart.C’est Jean-François Gavoury, le fils de Roger Gavoury, commissaire central d’Alger, assassiné le 31 mai 1961, qui est à l’origine de cette procédure. Les auteurs de l’assassinat de son père ont été jugés par le tribunal militaire spécial de Paris le 30 mars 1962, reconnus coupables d’atteinte à la sûreté de l’État, homicide volontaire, complicité d’assassinat, association de malfaiteurs. Deux d’entre eux, Albert Dovecar et Claude Piegts, ont été condamnés à mort et fusillés le 7 juin 1962. Dans une contribution à l’ouvrage de Jean-Philippe Ould-Aoudia, la Bataille de Marignane, paru récemment, Jean-François Gavoury revient longuement sur le meurtre de son père, le parcours de ses assassins, et les raisons qui l’ont conduit, avec le soutien d’autres enfants de victimes de l’OAS, à engager cette action en justice. « Si l’imposture n’a pas de limites chez ces gens-là, écrit-il à propos de l’ADIMAD, la patience des victimes de leurs innommables déviances en connaît. Attirer l’attention sur ces boutefeux, falsificateurs de l’histoire, sur le fait qu’ils ne sont pas à l’abri de toute plainte ou dénonciation relève du devoir citoyen dès lors que les pouvoirs publics ne satisfont pas à cette obligation. »
À l’heure où l’activisme des réseaux de nostalgiques de la colonisation reprend de la vigueur, et où la loi du 23 février ouvre le droit à l’indemnisation des anciens de l’OAS condamnés [3], ce procès prend évidemment un relief tout particulier. Il intervient quatre ans après celui du général Aussaresses, condamné en 2002 pour « apologie de crimes de guerre ».
Rosa Moussaoui
[1] ADIMAD : Association amicale pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française.
[2] Il s’agit de Marcel Basset, Robert Eymard, Mouloud Feraoun, Ali Hammoutene, Max Marchand et Salah Ould Aoudia. Voir L’assassinat des six inspecteurs des centres sociaux éducatifs.
[3] Voir : Les ex-terroristes de l’OAS en cavale vont être indemnisés.
SOURCE : des nostalgiques de l'OAS au tribunal - Histoire coloniale et postcoloniale
Marignane démonte enfin la stèle qui célébrait l'OAS
A l’aube ce mardi 18 novembre 2008, la mairie de Marignane a démonté la stèle polémique qui célébrait la mémoire des morts pour l’Algérie française. Un monument érigé dans le cimetière Saint-Laurent-Imbert en juillet 2005 par l’Amicale pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus et exilés politiques de l’Algérie française (Adimad).
A l’origine, cette stèle devait porter les noms de quatre membres de l’OAS condamnés à mort par les tribunaux militaires et exécutés. Groupe politico-militaire clandestin, l’Organisation armée secrète a été créée en 1961 par des partisans de l’Algérie française, qui s’est illustrée par de nombeux attentats et assassinats.
Sur le monument démonté, on ne trouvait plus trace des noms mais seulement des dates d’exécution des fusillés. Le site de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) de Toulon avait justement relié les uns et les autres :
- 7 juin 1962 : Albert Dovecar et Claude Piegts qui ont tous deux participé à l’assassinat du commissaire Roger Gavoury.
- 6 juillet 1962 : Roger Degueldre, responsable de l’un des commandos qui, le 15 Mars 1962, trois jours avant la signature des accords d’Evian, assassina les six inspecteurs de l’Education nationale, réunis à El Biar : Marcel Basset, Robert Eymard, Mouloud Feraoun, Ali Hammoutene, Max Marchand et Salah Ould Aoudia.
- 11 mars 1963 : Jean-Marie Bastien-Thiry, l’organisateur des attentats manqués contre le général de Gaulle à Pont-de-Seine et au Petit-Clamart.
Cette stèle avait été autorisée par l’ex-maire de la ville, Daniel Simonpiéri, ancien membre du FN et du MNR et aujourd’hui à l’UMP. Sur son blog, ce dernier s’est contenté de commenter l’événement en deux courtes phrases :
« La stèle érigée en l’honneur de ceux qui sont morts pour l’Algérie française a été enlevée par la mairie dans la nuit du 17 au 18 novembre. Que dira le maire Eric Ledisses au conseil municipal du 19 novembre à 18 heures ? »
« Ils inventeront autre chose pour nous humilier et nous bâillonner davantage »
L’Adimad a déclaré à l’AFP que la mairie de Marignane avait apposé à l’emplacement de la stèle un panneau sur lequel il est écrit : « Edification prochaine d’un mémorial en l’honneur de nos morts de la guerre d’Algérie ». Jean-François Colin, son président, de commenter :
« C’est la mairie qui a mis ce panneau, elle veut un monument oecuménique sur la guerre d’Algérie, nous ne sommes pas d’accord, on ne peut pas mélanger les terroristes et les victimes. »
Sur certains sites internet proches de l’Adimad et de certaines associations pied-noir, les internautes ont fustigé ce démontage, qu’ils considèrent comme une « défiance » à leur égard :
« Pour oser faire cette sale besogne ce Maire machiavélique et sans honneur doit avoir des appuis en haut lieu. On nous défie. Si cette stèle est vraiment enlevée, il faut agir rapidement car autrement ils inventeront autre chose pour nous humilier et nous bâillonner davantage.
Vous vous rappelez du proverbe arabe : “Les chiens aboient, la caravane passe”. Pour être respecté dans ce pays (pouvoir, justice) il faut être plus incisif... »« Lutter contre ce révisionnisme monumental »
Le maire divers droite de Marignane, Eric Le Dissès, a fait appliquer la décision du tribunal administratif de Marseille du 7 juillet qui lui imposait de démonter la stèle dans un délai de quatre mois. Le juge avait estimé qu’elle représentait « une dimension polémique susceptible de heurter les usagers » du cimetière de la ville. Au maire de prendre « toutes les mesures nécessaires à son enlèvement ».
Jean-François Gavoury, représentant l’Association nationale pour la protection de la mémoire des victimes de l’OAS (Anpromevo) et à l’origine du recours qui a abouti à la décision du 7 juillet dernier, se montrait satisfait, mais se refusait à toute forme de « triomphalisme » :
« Chaque fils, chaque fille, chaque veuve des victimes de l’OAS se reconnaît dans le combat que j’ai mené et qui abouti à l’enlèvement d’un monument qui aurait du, dès le départ, être considéré comme une menace de réécriture de l’histoire à travers la pierre. Notre action a consisté justement à lutter contre ce révisionnisme monumental. »
L’Adimad a pour sa part fait savoir qu’elle avait saisi le tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence pour « atteinte à la propriété privée ». Le TGI devrait se prononcer le 2 décembre prochain. L’association assurant, comme elle le fait régulièrement, qu’une autre commune serait disposée à accueillir la stèle si la justice ne lui donnait pas raison.
Pour Jean-François Gavoury, « ces gens-là ne veulent pas s’avouer vaincu aujourd’hui comme ils n’ont jamais voulu s’avouer vaincu en 1962 » :
« Que ces messieurs de l’Adimad organisent dans leurs propriétés privées des dévotions rendues aux quatre membres de l’OAS, libre à eux. Ce que l’on ne peut supporter, c’est que des cortèges viennent avec des portes-drapeaux tricolores s’incliner dans un cimetière sur des monuments comme celui-là. »
« Pour Jean-Michel Aphathie la France officielle doit s’excuser pour les massacres de la colonisation de l’AlgériePour en finir avec l'omerta sur la stèle O.A.S. au cimetière du Vernet à Perpignan »
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Commentaires
1Cheveux grisMardi 9 Mai 2023 à 16:13La haine, toujours la haine, rien que la haine!
Curieux plus de 60 ans une répétition constante des âpretés d'alors après et on s'étonne encore que l'assimilation ne soit toujours pas au rendez-vous.
A gauche la haine, encore la haine et toujours la haine. Même le 8 mai est non sacralisé avec un défilé morne aux Champs Elysée!
La faute à qui ?
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Hier, à Paris, à quelques pas de l’Élysée, la République rendait au général de Gaulle le juste hommage dû à l’ancien chef de la France libre dans le cadre de la cérémonie commémorative du 78e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945.
Au même moment, l’inqualifiable Jean-Pierre Papadacci rendait l’âme : une âme dont il avait a priori été doté mais qui n’aura jamais servi si l’on en croit ceux qui, aujourd’hui, se hasardent à retracer son parcours.
Un parcours, pour dire vrai, plutôt criminel que militant !
Né le 15 mai 1942 à Tananarive (Madagascar), installé 937 route de Bandol à Sanary-sur -Mer (Var), il a fait honte à la Corse aussi sûrement que les auteurs ou complices de l’assassinat du préfet Claude Érignac.
Se voulant mordante, son expression tant orale qu’écrite, forte de vaines rodomontades, n’a jamais pu ni su rappeler les raisons précises pour lesquelles le pied-noir Claude Piegts et le légionnaire déserteur Albert Dovecar ont été condamnés à mort le 26 mars 1962 et fusillés le 7 juin suivant : prendre le parti de la lâcheté exige des aptitudes qui manquaient à Papadacci.
À son sujet, l’Action française écrit ce mardi : « Il n’aura cessé d’être un modèle d’extrême droiture […] pour la jeunesse nationaliste. ».
Pour ma part, j’ai vu dans ce représentant de l’OAS la référence de l’extrême droite.
Je me réjouis d’avoir vécu assez longtemps pour le voir disparaître et prie ses filles de bien vouloir m’excuser de ne lui accorder ni oubli ni pardon pour ses forfaits passés.
Jean-François Gavoury
Orphelin de de guerre
Officier ONM