• En grande difficulté, Macron appelle de Gaulle au secours

     

     

     

    En grande difficulté, Macron appelle de Gaulle au secours

    Même l’extrême-droite, de tradition anti-gaulliste en raison notamment de la guerre d’Algérie, voit aujourd’hui en de Gaulle l’incarnation de «la souveraineté, l’indépendance, la capacité à dire non, à se rebeller», selon Philippe Olivier, conseiller spécial de Marine Le Pen. 

     

    En grande difficulté, Macron appelle

    de Gaulle au secours

    En grande difficulté, Macron appelle de Gaulle au secours

    Emmanuel Macron devant la statue du général de Gaulle le 8 mai 2020 à Paris

    Au plus bas dans les sondages, abandonné par quelques dizaines de députés Emmanuel Macron, est en recherche désespérément de crédibilité et de reconnaissance… Le dernier en date de ces députés qui le lâche et le député Aurélien Taché, un des marcheurs historiques, a décidé de quitter La République en marche, déplorant notamment que "l'ouverture" du parti ne se soit "faite que vers la droite", annonce-t-il au Journal du Dimanche, dimanche 17 mai.

    Son départ annoncé du groupe fait tomber l'effectif total à 295, contre 314 en juin 2017. Et LREM pourrait bien perdre la majorité absolue (289 sièges) si certains de ses membres rejoignaient effectivement le potentiel neuvième groupe au palais Bourbon.

    Où peut-il aller les chercher ? Pourquoi pas chez de Gaulle ? 

    Mais pourquoi avoir retenu la date et le site de Montcornet, on se le demande ? 

    N’y avait-il pas d’autres dates, d’autres célébrations plus opportunes à rechercher sur de Gaulle, que celle d’une défaite ? Un chef d’État français a-t-il déjà fêté Azincourt, Pavie, Waterloo ou l’armistice de 1940 ? 

    Rappelons les faits, pour ceux qui les auraient oubliés : 

    « Lors de la déclaration de guerre en 1939, le colonel de Gaulle commande toujours le 507e régiment de chars de combat, basé à Metz, mais alors sous les ordres du général Delestraint. 

    En mai 1940, il se voit confier le commandement de la 4e DCR (365 chars), la plus puissante unité blindée de l’armée française. 

    Le lendemain de l’impressionnante offensive allemande, qui a traversé avec une facilité dérisoire le front français, sa mission principale est de retarder la progression de l’ennemi dans la région de Laon afin de permettre la mise en place de la 6e  armée chargée de s’opposer à l’approche de Paris. 

    La fameuse ligne de défense Maginot recommandée par les grands chefs militaires Joffre et Foch, dont la construction a coûté à notre pays une fortune, à tel point qu’elle n’a pu être terminée et s’est arrêtée à la frontière belge a été contournée sans difficulté par les divisions blindées venues d’outre-Rhin. 

    La 4e DCR, en cours de constitution, n’avait pas encore connu le cœur de la bataille. Cependant le colonel de Gaulle, à la recherche d’une gloire militaire qu’il n’a pu saisir jusqu’à présent, attaque aux environs de Montcornet, au nord-est de Laon et, dans un premier temps, parvient à stopper puis à repousser les Allemands surpris par une soudaine et si inattendue résistance. 

    Son objectif est atteint : s’installer à Montcornet. Mais il se trouve très rapidement dans l’obligation de se replier, puisque n’étant soutenu par aucun appui, face à un ennemi mieux organisé et très supérieur en nombre. 

    Ce fut une hécatombe.

    Alors ce n’est pas là qu’Emmanuel Macron va retrouver une crédibilité !!! 

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    Ce fut une hécatombe aussi  du Covid-19 parmi les personnes âgées : colère et indignation ! 

     

    Nos organisations de retraités, UCR-FO, UCR-CGT, UNIR CFE-CGC, FSU, UNIRS-Solidaires, FGR-FP, Ensemble & Solidaires - UNRPA, expriment leurs plus vives appréhensions concernant le bilan humain et les conséquences de la crise sanitaire sans précédent, en particulier chez les personnes âgées. Alors que l’épidémie fait affluer les malades dans les services d’urgence, le matériel de protection des malades et du personnel fait défaut. 

    Les ravages du Covid 19 parmi les personnes âgées tournent en tragédie, que ce soit pour celles résidant en Ehpad, dans des structures d’accueil ou de soins, comme pour celles ayant recours à des structures de services à la personne pour leur maintien à domicile.

    Cette scandaleuse tragédie a pris le visage d’une discrimination à l’égard des personnes âgées. En effet, jusqu’au 2 avril dernier, les décès des personnes âgées résidant en établissement n’étaient pas pris en compte dans le suivi statistique de la crise sanitaire. Nous sommes indignés par ce déni de l’éthique qui traduit un mépris vis-à-vis de cette catégorie de la population !

    C’est dans les rangs des retraités qu’on comptera le plus de victimes, en Ehpad, à domicile, à l’hôpital. Pour enrayer la propagation de la maladie, l’urgence est de remédier à la pénurie de moyens, de personnels, de lits et de respirateurs dans les hôpitaux et, partout, de gants, masques, écrans faciaux, lunettes, blouses, gel hydro-alcoolique, ... afin que les personnels soignants et de service se protègent et protègent les résidents et patients.

    Il est désormais urgent que l’ensemble des personnes âgées puisse avoir accès aux tests de dépistage permettant l’accès aux soins pour les malades et le déconfinement pour ceux qui ne le sont pas.

    En effet, le risque d’isolement est dramatique notamment pour les retraité.es. Il accentue la perte d’autonomie pour les personnes âgées déjà fragilisées, tant dans les Ehpad, où les résidents sont confinés dans les chambres, que dans le suivi à domicile.

    La responsabilité de cette situation incombe aux années de politiques d’austérité qui ont fini par gravement détériorer l’hôpital public, notre système de santé et de protection sociale, avec des conséquences très directes sur le nombre de lits, de respirateurs et de moyens de protection. La gestion de cette crise sanitaire se ramène en fait à la gestion de la pénurie !

    Nous remercions tous les personnels de santé engagés dans cette lutte ainsi que tous les salariés en première ligne dans le fonctionnement des services publics et de l’approvisionnement.

    Les retraités ne sont pas que les victimes en puissance du Covid 19 et rappellent qu’ils sont des citoyens à part entière qui participent aux tâches d’entraide et de solidarité. C’est le cas des retraités de la santé qui ont renforcé la réserve sanitaire.
    Les retraité.es rappellent toute la pertinence de leurs revendications, exprimées à de multiples reprises au cours de nombreuses manifestations, rassemblements, pétitions, motions, …

    Nos revendications sont claires :
    Gants, masques FFP2 et FFP3, écrans faciaux, lunettes de protection, blouses d’isolement, gel hydro-alcoolique ... et la fourniture de tests de dépistages en nombre suffisant.
    Nous soutenons les revendications des personnels des Ehpad et des services d’aide à domicile comme celles des personnels hospitaliers, notamment les 40 000 embauches immédiates, d’autant plus que les conditions de vie et de santé des personnes retraitées, des personnes vulnérables ou dans le grand âge, en dépendent.

    Ces revendications sont de la responsabilité des autorités publiques : État, Préfets, ARS, Conseils départementaux.

    Nous demandons au gouvernement, conformément à la loi du 30 juin 2004 relative à la solidarité et à l’autonomie des personnes âgées et personnes handicapées, d’ordonner aux préfets la mise en œuvre d’un Plan d’Alerte et d’Urgence.

    Nous exigeons :
      l’arrêt immédiat des politiques de restrictions budgétaires. Il faut d’urgence une loi rectificative pour le financement des besoins de santé, la relocalisation et la maitrise publiques des productions des matériels de santé et des médicaments ;
      des investissements publics massifs pour l’hôpital public ;
      la prise en charge de la perte d’autonomie, à domicile et en établissement, à 100% par la branche maladie de la Sécurité sociale ;
      la création d’un grand service public de l’aide à l’autonomie et une loi grand âge et autonomie conforme à nos attentes.

    Dans tous les départements, dont beaucoup sont déjà engagés, nous portons ces revendications auprès des organismes en charge de la santé publique (préfectures, Conseils départementaux, ARS) pour exprimer notre colère en exigeant un véritable changement de politique !

    Nous voulons que « l’après » se construise avec plus de services publics et encore plus de solidarité ! 

     

     

    « Après le Covid-19, le gouvernement et l’Etat devront faire face à une épidémie de plaintesEn commémorant le 17 mai 1940, Macron a fait un bras à la France »

  • Commentaires

    1
    Dimanche 17 Mai 2020 à 11:04

    Les gens âgés étaient des personnes vénérables. Avec le covid-19 et la gestion de la crise sanitaire par un pouvoir au service des intérêts du monde de la finance ils sont devenus des personnes vulnérables !

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