• La guerre nous file des boutons ! Dénonçons l’industrie de la mort

     

    La guerre nous file des boutons !

    Dénonçons l’industrie de la mort

     La guerre nous file des boutons !  Dénonçons l’industrie de la mort

     

    La guerre est partout et ce n’est pas nouveau. Sur tous les continents, les puissant.e.s font la compèt’ des missiles, et se disputent les frontières, les ressources, et leurs appétits de domination. Avec souvent le prétexte du « Bien » contre le « Mal » quitte à retourner leurs vestes dès que le vent porte ailleurs. Ou que l’économie l’exige. Pas de problème d’ailleurs à vendre des armes aux 2 côtés. C’est même double bénef’ !
    Et avec la guerre, c’est jamais les puissant.e.s qui crèvent. Dommage, on aurait un peu plus la paix.

    La France et son industrie de l’armement est présente aux 4 coins du monde. Que ce soit par les armes qu’elle vend, ses formations et ses techniques qu’elle transmet, mais aussi par son armée qu’elle déploie de manière permanente, notamment en Afrique.
    Toulouse est un des piliers importants sur lequel la nation peut compter pour conserver sa fière place de 3eme exportateur d’armes dans le monde. La ville rose base une bonne partie de sa richesse passée et actuelle sur son industrie flamboyante de l’armement, entremêlée entre-autre avec l’aérospatiale. Dans la région, c’est des centaines d’entreprises, de sous-traitants, d’institutions, de lieux de recherche, d’universités, qui participent à cette aventure morbide. De manière plus ou moins visible, plus ou moins assumée. Et jonglant en permanence entre industrie civile et militaire.

    Dans ce cynique spectacle de la guerre permanente, les différents Etats voudraient nous recruter sous leurs drapeaux, de gré ou de force. Participer à l’effort d’une guerre qui n’est pas la nôtre.
    Ou bien nous voir scotché.e.s à nos écrans, à fermer nos gueules et boire leurs discours d’unité face à un ennemi commun.
    Ils voudraient qu’on remette nos vies entre leurs mains, et qu’on croise les bras (ou les doigts) en espérant que la prochaine bombe ne nous tombe pas sur la gueule.

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    Y’a pas moyen !


    Des refus de conscription en Russie comme en Ukraine jusqu’aux solidarités diverses avec les nombreux déserteurs, des attaques de bureaux d’enrôlement jusqu’aux sabotages des transports d’armes et de soldats, des caillassages de troupes d’occupation française au Mali ou ailleurs jusqu’aux actes contre les profiteurs de guerre, des manifestations jusqu’aux multiples résistances individuelles et collectives ; de nombreuses personnes expriment leurs refus, de plein de manières. 

     

    Reconnaître ses crimes coloniaux, l’État français en est encore loin !

    On en veut pour preuve les déclarations de Macron lors de son récent voyage en Algérie (fin août 2022) quand il dit à propos du travail de mémoire : « C’est une histoire d’amour qui a sa part de tragique ». Non Monsieur Macron, il ne s’agit pas de « romance », mais bien de politique et de rapports de domination et d’exploitation !

    Les nostalgiques de l’Algérie française sont eux aussi toujours présent-es. Et l’entrée en nombre des député-es du Rassemblement National au parlement a permis au doyen du RN de dire au perchoir, en juin dernier : « J’ai laissé là-bas une partie de ma France »...

    Un passé colonial qui se perpétue

    Aujourd’hui encore, l’État français est engagé dans des guerres néo-coloniales en Afrique. Il soutient tous les régimes partout où ses intérêts économiques et stratégiques sont en jeu. Il continue de piller le sous-sol du continent, sans parler du maintien de sa domination en Kanaky, aux Antilles, à la Réunion, à Mayotte… La politique migratoire de l’État français est claire, Macron l’a définie comme telle, toujours lors de son séjour en Algérie : « lutter contre l’immigration clandestine qui trouble l’ordre public et dont les personnes sont perçues comme dangereuses » et préférer « une immigration choisie ». Il y a toujours, dans le discours dominant, le bon et le mauvais Algérien. Et la France fait son marché sur le dos des immigrant.es : cette politique du choix rappelle celui qui était fait parmi les colonisés amenés en métropole pour travailler et se taire.

    Elle s’inscrit dans la continuité des politiques coloniales. Le racisme d’État dont fait preuve le gouvernement français à travers ses campagnes racistes et islamophobes (loi contre le séparatisme, future loi asile et immigration) ainsi que les violences policières dont sont victimes (… tués par la police depuis le début du second quinquennat Macron) majoritairement les descendant.e.s de l’immigration post-coloniale, en sont des exemples quotidiens.

    Aujourd’hui, notre lutte contre le colonialisme français n’appartient pas au passé. Elle s’inscrit pleinement dans l’histoire des luttes anti-coloniales. La colonisation de peuplement subie par le peuple algérien pendant 132 ans fait écho à celle contre laquelle se bat le peuple palestinien depuis la Nakba de 1948 (colonisation soutenue par la France qui enferme depuis 38 ans Georges Ibrahim Abdallah) ou à celles des peuples Kanak et Kurde.
    Rendre hommage aux victimes du colonialisme, c’est rendre hommage à l’indépendance algérienne ainsi qu’aux luttes actuelles menées chaque jour par ces peuples contre les États coloniaux, racistes et impérialistes.
     

     

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