• Les informations que j'ai choisies pour vous aujourd'hui

     

    Paris : la mairie veut débaptiser

    l’avenue Bugeaud, figure sanguinaire

    de l’Algérie française

    Figure sanguinaire de la colonisation française de l’Algérie (1830-1962), le maréchal Bugeaud porte aujourd’hui le nom de l’une des plus grandes avenues de Paris. Mais sur initiative de la maire socialiste de la ville, Anne Hidalgo, le nom de celui qui incarnait la terreur chez les Algériens au début de la colonisation française, devrait être remisé au placard. En effet, une résolution pour débaptiser l’avenue Bugeaud sera votée lors du prochain Conseil de Paris mi-décembre. 

    Plus de soixante années après l’indépendance de l’Algérie, la France est toujours rattrapée par ses sombres années coloniales. Parmi les figures de son passé colonial, figure le maréchal Bugeaud. Celui qui fut le symbole de la conquête coloniale française de l’Algérie en 1830, est surtout l’incarnation de la terreur chez les Algériens de l’époque.

    Pour Olivier Le Cour Grandmaison, enseignant en sciences politiques et philosophie politique à l’université d’Evry-Val-d’Essonne, « on doit à Bugeaud de nombreux massacres de civils, je pense en particulier à l’enfumade dans les grottes du Dahra le 19 juin 1845, alors que Bugeaud était gouverneur général de l’Algérie », explique-t-il dans les colonnes d’El Watan. C’est aussi Bugeaud qui déclara « si les gredins (les Arabes) se retirent dans leurs cavernes, (…) fumez-les comme des renards », ajoute-t-il. L’historien rappelle que Bugeaud a « non seulement été un criminel en Algérie » mais aussi « un antirépublicain clairement affiché contre le peuple de France, au bénéfice du pouvoir royal en 1934 ».

    La mairie de Paris veut débaptiser

    l’avenue du maréchal Bugeaud

    Le bourreau des populations algériennes durant la colonisation, s’est vu gratifier en France en érigeant des statues à son effigie et en baptisant des rues et avenues en son nom. C’est le cas de l’avenue Bugeaud, dans le 16e arrondissement de Paris. Cette voie, entre la très chic avenue Foch et la place Victor Hugo porte le nom du Maréchal Thomas Robert Bugeaud depuis 160 années.

    Mais voilà : la mairie de Paris, sous la présidence de la socialiste Anne Hidalgo, veut faire enlever les plaques et changer le nom de l’avenue, rapporte France 3. Pour justifier sa décision, la mairie de Paris estime que la mémoire du maréchal est frappée du « discrédit, coupable de ce qui serait aujourd'hui qualifié de crimes de guerre (...), son armée employant des méthodes meurtrières et inhumaines », durant la colonisation de l’Algérie.

    La mesure de débaptiser l’avenue Bugeaud devrait faire l’objet d’un vœu symbolique lors du prochain Conseil de Paris mi-décembre, avant une délibération d’ici l’été 2024. Mais cette décision suscite l’opposition du maire du 16e, Jérémy Redler du parti de droite, Les Républicains, que préside Eric Ciotti. « Changer le nom d’une rue, c’est d’abord beaucoup de tracas administratifs pour les habitants de cette rue », explique le service de communication du maire. « Les personnes n'habitent pas une rue pour mettre en valeur le nom de la rue. On parle de faits très anciens, la plupart des habitants ne savent même pas qui était Bugeaud », précise la même source.

    Driencourt vs. Algérie – Révélations

    Explosives sur les Coulisses

    des Relations Franco-Algériennes !

    Dans l’arène médiatique des relations internationales, il est rare que deux protagonistes s’affrontent aussi ouvertement que dans la vidéo intitulée « Relations France / Algérie : le face à face musclé entre Karim Zéribi et Xavier Driencourt ! » diffusée sur la chaîne Beur FM.

    Une discussion passionnée, un ancien ambassadeur de France en Algérie, et une approche critique des relations franco-algériennes ont captivé l’attention de milliers de spectateurs. Aujourd’hui, nous plongeons au cœur de cette confrontation verbale, à la découverte des enjeux et des tensions qui sous-tendent les relations entre la France et l’Algérie.

    La perception que l’Algérie « balade » la France, jouant sur les hésitations et complexes des Français, est l’un des sujets brûlants de cette discussion. L’ambassadeur Driencourt, auteur du livre « L’énigme algérienne : chronique d’une ambassade à Alger, » est mis sous le feu des projecteurs pour ses écrits parfois critiques envers l’Algérie. Le débat s’engage sur la question de la mémoire, des accords de 1968, de l’immigration algérienne en France, des investissements économiques et du potentiel de coopération régionale. Préparez-vous à un voyage au cœur des relations franco-algériennes, rythmé par des débats passionnés et des divergences d’opinions.

    Driencourt : L’Algérie dans la Mire

    L’interview commence par un échange piquant sur la perception que l’Algérie manipule habilement la France, jouant sur les doutes et les hésitations des Français. L’ambassadeur Driencourt est directement interpellé sur ses écrits, dont le titre évocateur « L’Algérie nous balade. » Il affirme ne pas nourrir de rancœur envers l’Algérie, soulignant son affection pour le pays et ses nombreux amis là-bas. Driencourt soutient que son livre vise à présenter une image réaliste de l’Algérie actuelle et de ses problèmes, ainsi que des relations franco-algériennes.

    L’intervieweur soulève cependant des contradictions dans les écrits de Driencourt, notamment en ce qui concerne la période où le président Chirac a voulu signer un traité d’amitié avec l’Algérie en 2004, ainsi que la législation française de 2005 sur les aspects positifs de la colonisation. Driencourt est interrogé sur la responsabilité partagée entre la France et l’Algérie dans les relations difficiles entre les deux pays.

    Complexité des Relations Franco-Algériennes

    Les relations franco-algériennes sont loin d’être unilatérales, insiste l’intervieweur. Il souligne que les écrits de Driencourt semblent souvent critiquer l’Algérie, et que la question de la mémoire occupe une place centrale dans le débat. Driencourt évoque les efforts du président Macron pour aborder la question de la mémoire, mais regrette l’absence de réponse de l’Algérie à ces gestes.

    Une suggestion inattendue surgit alors : Driencourt propose que, pour le 50e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, les personnes nées avant 1962 soient exemptées de visa pour visiter l’Algérie. Cette proposition vise à faciliter le retour des pieds-noirs et des Algériens ayant émigré en France en 1962. Cependant, l’intervieweur réagit avec surprise, suggérant que la réciprocité est essentielle et que les Algériens devraient également bénéficier de cette exemption de visa pour visiter la France.

    Équité et Réciprocité dans les Relations

    La discussion s’intensifie sur la question de l’égalité et de la réciprocité dans les relations franco-algériennes. L’intervieweur insiste sur l’importance de ces principes fondamentaux et critique la proposition de Driencourt pour son manque apparent de réciprocité. Driencourt mentionne que la France cherche souvent l’approbation de l’Algérie, en particulier sur les questions mémorielles.

    Les visites présidentielles en Algérie, telles que le discours de Sarkozy à Constantine, sont également évoquées, mettant en lumière l’impact de ces événements sur les relations bilatérales. Cependant, il reste à voir si de tels gestes symboliques peuvent réellement contribuer à apaiser les tensions.

    Colonisation, Regrets et Reconnaissance

    La conversation se tourne vers la question délicate des regrets de la France concernant la colonisation. Les deux interlocuteurs discutent de la difficulté pour la France d’exprimer des regrets, même si certains présidents français ont parfois exprimé des regrets en Algérie. La manière dont la France et l’Algérie gèrent leur passé commun, notamment en ce qui concerne la colonisation et l’indépendance, est examinée en détail.

    Driencourt partage son expérience en tant qu’ambassadeur de France en Algérie, évoquant également un autre livre qu’il a écrit sur les accords d’Évian. Il critique la gestion des relations économiques entre la France et l’Algérie, notant une baisse de la part de marché française et une concurrence accrue de la Chine et d’autres pays européens. Selon lui, les entreprises françaises manquent de dynamisme à l’international, contrairement à leurs homologues italiennes.

    Investissements Français et Coopération Économique

    Le débat s’oriente ensuite vers les investissements français en Algérie. L’intervieweur souligne que les entreprises françaises préfèrent souvent exporter des produits de France plutôt que de produire en Algérie. Il prend l’exemple de Renault, qui a établi une usine d’assemblage en Algérie avec un taux d’intégration limité, contrairement à son usine au Maroc qui produit des véhicules de A à Z. Driencourt admet que la décision d’investir en Algérie relève des entreprises elles-mêmes, mais mentionne les défis auxquels elles sont confrontées, tels que la bureaucratie et les problèmes de transfert de fonds.

    Le Débat sur les Accords de 1968

    Le point culminant du débat réside dans la question des accords de 1968, qui régissent la mobilité des travailleurs algériens en France. Driencourt a écrit sur ce sujet et a participé à des études critiquant ces accords. L’intervieweur exprime ses préoccupations quant à la proposition de Driencourt de mettre fin à ces accords, soulignant que cela pourrait être perçu comme un manque de respect envers l’Algérie. Une comparaison avec l’immigration marocaine en France est évoquée, mettant en lumière l’importance réelle de ces accords dans le contexte actuel.

    Driencourt explique le contexte historique des accords d’Évian et des accords de 1968, soulignant leur rôle dans la régulation de la circulation entre la France et l’Algérie après l’indépendance algérienne. Il aborde également la hiérarchie des normes juridiques dans le droit français, expliquant que les accords internationaux comme ceux de 1968 ont préséance sur les lois nationales, ce qui signifie que les Algériens ne sont pas affectés par les lois françaises sur l’immigration de la même manière que d’autres nationalités. L’intervieweur mentionne que, sous la direction de Driencourt, la France a réduit le nombre de visas délivrés aux Algériens, passant de 400 000 à 260 000 visas, et interroge Driencourt sur les implications de cette politique.

    Une Question de Négociation et de Respect

    Le débat s’intensifie sur la proposition de Driencourt de mettre fin aux accords de 1968. L’intervieweur questionne pourquoi Driencourt propose une approche unilatérale avec l’Algérie, alors que de telles méthodes ne seraient pas utilisées avec d’autres pays comme l’Allemagne. Driencourt insiste sur la nécessité de renégocier les accords, affirmant qu’il est possible de dénoncer un accord international selon la Convention de Vienne. Il souligne l’importance de renégocier les accords pour les adapter à la situation actuelle, tout en respectant la souveraineté de l’Algérie.

    Les Algériens : Attachement à la Patrie

     et Développement National

    La perception de Driencourt selon laquelle 45 millions d’Algériens souhaiteraient quitter l’Algérie pour la France suscite une réaction vive de l’intervieweur. Il qualifie cette déclaration d’exagérée et potentiellement alimentant la théorie du grand remplacement. L’intervieweur souligne l’attachement des Algériens à leur pays et leur désir de développement national, remettant en question l’idée que la France ou l’Europe soient perçues comme des eldorados.

    La discussion se tourne vers la diaspora algérienne en France, et l’intervieweur exprime sa déception que Driencourt n’ait pas abordé ce sujet dans son livre. Il suggère que la diaspora pourrait jouer un rôle de pont entre la France et l’Algérie, contribuant positivement aux relations bilatérales. Cependant, il déplore le manque de reconnaissance et d’utilisation de la diaspora algérienne en France comme un atout dans les relations franco-algériennes, contrairement à d’autres pays comme l’Allemagne avec sa diaspora turque.

    Un Avenir à Construire Ensemble

    La conversation se termine par une réflexion sur l’avenir des relations franco-algériennes. Driencourt rappelle une époque où la France entretenait des relations équilibrées avec l’Algérie et le Maroc, et l’intervieweur encourage une approche respectueuse des tensions entre ces deux pays souverains. Il exprime le souhait que la relation entre la France et l’Algérie soit solide, durable et égale, en particulier en ce qui concerne les enjeux sécuritaires et économiques.

    Driencourt propose également la création d’un groupe de travail 3 + 3, impliquant la France, l’Espagne, l’Italie, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc, pour aborder des sujets communs tels que la sécurité, l’économie, l’énergie et l’immigration. En fin de compte, la discussion nous rappelle que, malgré les différences d’opinion, les relations entre la France et l’Algérie sont complexes et méritent une attention continue et réfléchie pour construire un avenir commun.

    L’échange entre Xavier Driencourt et l’intervieweur sur Beur FM offre un aperçu fascinant des relations franco-algériennes sous un angle critique. Cette confrontation verbale révèle la complexité des liens entre la France et l’Algérie, marquée par des questions de mémoire, d’immigration, d’investissement économique et de réciprocité. Quelle que soit l’opinion que l’on puisse avoir sur les déclarations de Driencourt, une chose est claire : les relations entre la France et l’Algérie sont au cœur des enjeux contemporains, avec des implications politiques, économiques et culturelles majeures pour les deux nations. Il reste à voir comment ces débats façonnent l’avenir de ces relations complexes, où le respect mutuel et la compréhension seront des éléments clés pour construire un partenariat solide et équitable.

     

    LR échoue à dénoncer l’accord

    de 1968 avec l’Algérie, après

    un débat houleux à l’Assemblée

    La niche LR a donné lieu à une passe d’armes entre la députée Michèle Tabarot qui défendait le texte et sa collègue écologiste Sabrina Sebaihi qui l’a renvoyée à son histoire familiale…

     

    Et enfin hier Darmanin a pris l’une

    des plus belles claques de sa vie 

    Après l’échec de Darmanin sur le projet de loi immigration, que peut faire le gouvernement ?

    C’est un coup de théâtre qui met un coup d’arrêt au débat sur le projet de loi immigration qui devait commencer ce lundi en séance publique à l’Assemblée. Et un camouflet pour Gérald Darmanin. 

    « Lettre ouverte de l’AFPS au Président de la République Gaza : Monsieur Macron, que vous faut-il de plus pour AGIR ?Paris : disparition inquiétante de la plaque en mémoire d’Henri Curiel *** Lien avec le conflit israélo-palestinien ? »

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :