• Vive la France multiculturelle !!! Vive la France des couleurs !!! Aubervilliers l'exact contraire de Béziers

    « On est chez nous » ! c’est le cri de racistes, de xénophobes, d’islamophobes entendu dans un grand meeting qui vient d’avoir lieu à Lyon, je ne citerai pas le nom de la vedette qui a attiré cette meute beuglante, elle n’en vaut pas la peine… Par contre je veux vous faire prendre connaissance d’une tribune parue dans un grand quotidien français rédigée par de nombreuses personnalités qui rappellent que « la France est aussi celle des enfants d’immigrés » car la France est multiculturelle et elle le restera, que cela plaise ou non !!!

    Nous, qui sommes des enfants héritiers de l'immigration, demandons : combien de fois faudra-t-il le crier ? Combien de fois faudra-t-il le répéter ? Nous sommes Français ! Nous ne pouvons plus supporter que certains nous attaquent, nous réduisent, nous humilient, nous montrent du doigt...

    Comment accepter que dans cette République laïque certains refusent de comprendre que la religion est un choix, non une naissance ou une couleur de peau, que la religion est affaire privée et non publique... Il serait temps que certains cessent de donner des leçons, de semer la confusion entre "civilisation" et "politique", "culture" et "citoyenneté", passant outre le sens des mots de notre langue française, comme la complexité de l'histoire, et la différence entre les idées et les peuples, autant d'approximations que l'on dirait là pour masquer l'indicible notion de "race"...

    La civilisation française n'appartient pas plus à ceux qui hurlent « on est chez nous » qu'à nous tous ! Nous, les enfants de l'immigration, Français parmi les Français, nous refusons d'être toujours et encore pris à partie, utilisés, caricaturés pour agiter les peurs et les haines. Hier, il y avait les Espagnols, les Portugais, les Italiens, les juifs. Aujourd'hui, on agite chaque jour la peur du musulman.

    Malgré nos différences, malgré notre multitude et notre diversité, montrons-leur que nous sommes unis ! Montrons-leur que nous sommes comme les autres ! Nous sommes des citoyens français !

    Nous n'avons pas l'intention d'envahir ou d'écraser, nous sommes là, comme nous sommes. On est chez nous AUSSI et AUTANT ! Nous ne sommes pas des victimes, malgré la discrimination à l'embauche, malgré les arrestations au faciès, malgré la violence des propos sans cesse répétés… Nous ne sommes pas des victimes, nous ne sommes pas des revanchards. Et si une minorité de Français nous montre du doigt comme des étrangers, nous savons qu'une grande partie des Français nous considère depuis longtemps comme des leurs. Nous devons lutter pour prendre notre place. Nos places dans la République, nos places au coeur de l'Assemblée nationale, des partis politiques. Car ces trois mots "Liberté, Egalité, Fraternité" doivent avoir le même sens pour tous les Français !

    Ne nous laissons pas réduire à des voiles, à des accents ou à des croyances ! Ils nous rejettent, ne nous mettons pas à l'écart ! Ce harcèlement moral à l'égard des "musulmans", des "racailles", des "voyous" que nous sommes, attaque le système nerveux. Il faut le vivre pour le comprendre ! Il pénètre dans tous les pores de la peau, il vous donne des envies de "vous ne m'aimez pas, et bien je ne vous aime pas non plus. !", des envies de siffler l'hymne national, des envies de paranoïa et d'amertume, des envies de retour au bled... Non !

    Ne leur laissons pas ce plaisir.

    Nos parents ont fait la route, ils sont venus du monde entier et ils se sont posés là. Nous, on est d'ici et on y reste ! Nous n'oublierons pas d'où nous venons, nous n'avons pas besoin de renier notre histoire pour entrer dans l'histoire de France. Nous sommes français ! Le drapeau français est à nous ! L'hymne national est à nous ! La laïcité est à nous ! Rassemblons-nous partout en France, quelles que soient nos origines, tous ensemble et pareillement français ! Brandissons le bleu, le blanc et le rouge au-dessus de nos couleurs et montrons-leur nos cartes d'électeurs !

     


      Alors, pour conclure voici une belle histoire

    Meriem Derkaoui : première femme maghrébine à être

    élue maire d’Aubervilliers, en banlieue parisienne

     82000 habitants plus qu'à Béziers 76000 habitants mais là on ne baptise pas une rue au nom d'un putschiste

    en supprimant le nom de 19 Mars 1962

     

    Cette originaire de Saïda (Algérie) est la première femme maghrébine élue maire d'Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis (93).

    C’était le  22 janvier 2016. Il est 9 h 30. C’est l’heure de notre rendez-vous. « La maire est un peu en retard, elle ne devrait pas tarder », prévient la collaboratrice de Meriem Derkaoui, fraîchement et confortablement élue par sa majorité municipale la veille à la tête d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Elle est la première femme à diriger cette ville de banlieue parisienne de 82000 habitants, la première personne d’origine maghrébine aussi…

    Le bureau de celle qui fut première adjointe chargée de l’enseignement et de la jeunesse se trouve au premier étage. Sur la porte, le nom de Pascal Beaudet, l’ancien maire, n’a pas encore été retiré. Le 4 janvier dernier, il a annoncé à la surprise générale qu’il quittait la mairie. Officiellement pour des « raisons de santé », mais le bruit court qu’il serait parti pour des raisons plus politiques. Contesté au sein même de sa majorité et fatigué par les querelles, il aurait préféré jeter l’éponge.

    La nouvelle maire d’Aubervilliers 

    « Je m’y attendais un peu », admet Meriem Derkaoui, qui a fini par apparaître toute de noir vêtue, les traits tirés, avec une quinzaine de minutes de retard. « Je me suis couchée à 1 h 30 », s’excuse-t-elle sans trop donner de détails, mais on imagine bien les nombreux coups de fil de félicitations qu’elle a dû recevoir la veille, de ses amis français, mais aussi d’une partie de sa famille qui vit toujours en Algérie.

    « Je savais que le maire avait des problèmes de santé, mais une majorité n’est jamais facile à gérer, poursuit-elle. Même si on est de la même famille politique, on a tous des parcours différents. C’est pour cela que j’ai tenu à m’entretenir en tête à tête avec chacun des élus, car l’objectif est de réussir ensemble », dit-elle presque mécaniquement. C’est son premier jour en tant que maire, mais Meriem Derkaoui semble bien préparée pour sa nouvelle fonction.

    Elle n’est pas dupe. Elle sait que certains l’attendent au tournant, même dans son propre camp. « C’est normal, on ne peut pas plaire à tout le monde, lâche-t-elle. J’espère que l’intérêt général prendra le dessus. » Le fait d’être une femme risque aussi de provoquer des réactions inappropriées : « Malgré les lois sur la parité, le milieu de la politique reste encore très masculin », dénonce-t-elle calmement. Quant à ses origines : « Il suffit d’aller faire un tour à l’Assemblée nationale pour comprendre qu’il y a encore bien du chemin à parcourir. »

    L’exil en France après la victoire du FIS

    Meriem Derkaoui, qui ne fait pas vraiment ses 60 ans, a elle parcouru son bout de chemin. Elle ne vient pas de nulle part : elle est née le 25 septembre 1955 à Saïda, une ville de l’Ouest algérien. Parlant aussi bien le français que l’arabe, elle a suivi toutes ses études dans la langue d’Aimé Césaire, aussi bien au lycée qu’à la fac d’Oran, où elle a obtenu une maîtrise de droit public.

    Son parcours de militante commence quand elle intègre le Comité de volontariat universitaire (CVU), relais de la révolution agraire dans les campagnes si chères au président Boumédiène. En 1978, alors qu’elle poursuit un troisième cycle de droit à l’université d’Alger, elle milite à l’Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA), avant d’en devenir, l’année suivante, l’une des responsables. Ses études terminées, elle décroche un poste important au sein de la sécurité sociale algérienne.

    Elle avoue n’être « pas malheureuse » en Algérie, mais la victoire du Front islamique du salut (FIS) le 12 juin 1990 change la donne pour elle et pour ses deux enfants. « Je n’ai pas quitté mon pays que pour cette raison, tempère-t-elle. Il y avait aussi une forte répression des militants politiques. Je sentais que ça allait être de plus en plus difficile. Je voulais intervenir dans la vie des gens, les aider, mais, pour le faire, la démocratie est nécessaire. »

    Une seconde nationalité qui lui donne le droit de voyager où elle veut.

    Et d’abord en Palestine

    Après un passage de quelques mois chez son frère, à Paris, c’est à Saint-Denis qu’elle trouve son bonheur. Dix ans dans la ville des rois, où elle se sent bien avec ces gens « venus des quatre coins du monde » et où son « militantisme sert encore à quelque chose ». Elle posera définitivement ses valises dans la ville voisine, Aubervilliers, en 1999.

    Un an avant, tandis que la France métissée de Zidane gagnait la Coupe du monde, elle embrassait les couleurs tricolores en devenant française. « Je suis allée m’inscrire tout de suite sur les listes électorales », dit-elle, les yeux encore pétillants. Une seconde nationalité qui lui donne le droit de voyager où elle veut. Et d’abord en Palestine. « J’ai toujours voulu m’y rendre, mais ce n’était pas possible avec un passeport algérien. » Un premier voyage en Cisjordanie occupée en 1999, puis l’année d’après à Gaza, la conforte dans la nécessité de se mobiliser «contre cette injustice».

    « Ce qui se passe là-bas, dans une indifférence quasi générale, me révolte, dit-elle. Il faut aller sur place pour se rendre compte de ce que vit le peuple palestinien au quotidien. » Depuis, elle y retourne chaque année, comme elle retourne en Algérie. « Je suis très attachée à mon pays et je le serai toujours, mais ça ne m’empêche pas de me sentir française. » Des mots qui résonnent d’autant plus fort à une époque où certains tentent de remettre en question le statut de binational.

    Vive la France multiculturelle !!! Vive la France des couleurs !!!

    Aubervilliers l'exact contraire

    de Béziers

    Cinquante-cinq ans après, Aubervilliers

     a toujours Charonne au cœur

    Un hommage est rendu chaque année à Suzanne Martorell assassinée au métro Charonne il y a exactement cinquante-cinq ans demain 8 février 2017. Cet hommage se déroule devant l’immeuble dans lequel elle habitait, cité Robespierre. Après le dépôt d’une gerbe de fleurs rouge et l’écoute de Lény Escudéro consacré à Charonne.

    Aubervilliers : hommage à la militante

    Suzanne Martorell

    Vive la France multiculturelle !!! Vive la France des couleurs !!!

     

    Vive la France multiculturelle !!! Vive la France des couleurs !!!

    Au cours d'un hommage précédent

    Suzanne Martorell a perdu la vie le 8 février 1962, avec huit autres militants majoritairement communistes, à la suite d’une charge de police au métro Charonne à Paris.  Suzanne Martorell avait trouvé la mort au cours d’une manifestation réclamant la paix en Algérie et dénonçant les crimes de l’Organisation armée secrète (OAS).

     

    Vive la France multiculturelle !!! Vive la France des couleurs !!!

      

    Aubervilliers, inauguration
     
     
    du "Passage Henri Alleg"

     

    Cette inauguration fut réalisée le 11 juin 2016, le lendemain aurait été le 59ème anniversaire de son arrestation chez son ami Maurice Audin


    Hommage de Charles Silvestre

    La ville d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) a mis à l’honneur Henri Alleg le journaliste auteur de La Question , militant communiste et anticolonialiste. Samedi 11 juin était inauguré en plein cœur de la cité un passage baptisé à son nom dans le cadre de la requalification urbaine du centre-ville. Nous reproduisons ci-après les propos de Charles Silvestre, ancien rédacteur en chef de l’Humanité et vice-président des Amis de l’Humanité.

    Devant une foule assemblée, en ce jour de marché, Meriem Derkaoui, maire  d’Aubervilliers, Mahmoud Messali le consul d’Algérie en Seine-Saint-Denis, Charles Silvestre, ancien rédacteur en chef de l’Humanité, vice-président des Amis de l’Humanité et Elisabeth Guigou, députée PS de la circonscription ont pris la parole durant l’hommage à ce militant du rapprochement entre les peuples, de la justice et de la dignité humaine.On est en juin 1957. La guerre d’Algérie bat son plein d’horreurs. A Alger, à la fin d’une longue séance de supplices, Alleg est ramené dans sa cellule. A ses tortionnaires, le torturé dit calmement : « vous pouvez revenir, je vous attends, vous ne me faites pas peur ». La torture, il connaît. Journaliste à Alger Républicain, il a découvert cette banalité du mal, selon l’expression d’Hannah Arendt, pratiqué dans des commissariats ou des gendarmeries sur de pauvres gens refusant d’avouer leurs larcins ou supposés larcins.

    De ce même-pas-peur, comme on dit aujourd’hui chez les gosses, un homme en fera, un an plus tard, un texte admirable. Jean-Paul Sartre écrit, parlant des parachutistes aux mains desquels se trouvait le directeur d’Alger républicain : « au milieu de ces petits caïds, fiers de leur jeunesse, de leur force, de leur nombre, Alleg est le seul dur, le seul qui soit vraiment fort ». Le philosophe ajoute : « Nous nous fascinions sur le gouffre de l’inhumain, mais il suffit d’un homme dur et têtu, obstiné à faire son métier d’homme, pour nous arracher au vertige »

    Ce texte, paru dans l’Express, deviendra la postface d’une édition suisse de La Question. Le récit d’Henri Alleg, portant ce titre devenu célèbre, sorti clandestinement de la prison Barberousse, est publié le 12 février 1958, aux éditions de Minuit de Jérome Lindon. Avant d’être interdit, il s’arrache chez ceux qui ont souvent vingt ans, parfois en partance pour l’Algérie, dont j’étais. Dans ce parcours épique, il est édité également à Lausanne par un suédois, Nils Andersson, qui lui adjoint le texte de Sartre, aujourd’hui hélas introuvable, et poursuit ainsi son œuvre sous le manteau rappelant la métaphore de la révolution chez Marx : « Bien creusé, vieille taupe ».

    Lire aujourd’hui "La Question" de Henri Alleg n’a pas perdu de sa force

    Voila un moment dont l’Histoire humaine peut s’honorer : une grande conscience militante a rencontré une grande conscience intellectuelle. Rien de grand ne s’est fait, dans ce pays, sans cette rencontre de consciences venues de mondes différents et que l’on croit parfois encore opposés. C’est le J’accuse de Zola, dans l’Aurore du 13 janvier 1898, défendant l’innocence du capitaine Dreyfus contre un faux antisémite de la haute armée. C’est Jaurès, le clairvoyant, assassiné le 31 juillet 1914 pour avoir voulu écarter le monstre de la guerre 1914-1918.

    Le texte de Sartre est intitulé : « Une victoire ». Une victoire d’autant plus éclatante que la guerre d’Algérie, dernière guerre coloniale, est sans doute la plus sale, si l’on peut établir une échelle. Elle a fait de jeunes officiers courageux de la France libre, en 1945, des bourreaux exaspérés, dix ans plus tard, face à une nouvelle Résistance, celle du colonisé. Qu’elle fut un amoncellement de cruautés sans nom, Alleg en avait une telle conscience que La Question débute par ces mots : « Dans cette immense prison surpeuplée, dont chaque cellule abrite une souffrance, parler de soi est comme une indécence ».

    De ces mérites, Alleg, lui-même, n’aurait pas aimé en faire un titre de gloire personnelle. S’il y a un titre à attribuer à ce courage, à cette fermeté de caractère, à cette conviction inébranlable, il ne peut être que partagé. A commencer par ses proches, militants du parti communiste algérien, martyrisés : Maurice Audin torturé à mort le 21 juin 1957, et dont le secret entretenu sur sa disparition par les chefs d’Etat successifs, encore aujourd’hui, est comme une plaie béante pour la république selon les mots de Pierre Vidal-Naquet. Fernand Iveton, guillotiné de façon infâme pour un militant, dont l’acte de révolte n’a fait aucune victime, est comme rendu à son humanité par le livre bouleversant de Joseph Andras, « de nos frères blessés », édité chez Actes-Sud, et couronné d’un prix Goncourt qu’il a refusé.

    Je m’en voudrais si ces drames et ces héroïsmes faisaient oublier la nature profonde d’Alleg. Henri était un grand cœur, un cœur aux battements universels. Juif par ses parents russo-polonais, anglais comme enfant de Londres, Français par choix, algérien par engagement, mieux qu’un binational, c’était un tri-national ! Il était à lui tout seul un véritable melting-pot. Il incarnait une Algérie idéale, multiethnique, pluriculturelle, politiquement plurielle. D’autres combattants de l’indépendance algérienne, tels Larbi Ben M’Hidi, fondateur du FLN, pendu comme un bandit, se rapprochaient de cette vision. L’entêtement criminel de la guerre, qui a ultra-militarisée le combat, a privé l’Algérie de ces hommes d’ouverture et fait obstacle à une aspiration civile et unitaire qu’on veut espérer, cependant, toujours vivante.

    Henri avait aussi l’œil rieur. Je ne crois pas avoir connu homme se délectant à ce point à raconter des histoires à n’en plus finir et puisées à toutes les sources. La plus belle, à mes yeux, figure dans le livre de sa vie « Mémoire algérienne ». A Barberousse, un prisonnier musulman souhaite le rencontrer. Cet homme, un vieux fellah, lui dit : pourquoi défendez-vous l’indépendance dont vous êtes, vous Français, déjà pourvus ? Parce que chaque peuple, lui répond Alleg, y a droit. Je sais que vous n’êtes pas croyant, poursuit son interlocuteur, mais lorsque nous irons tous les deux au paradis d’Allah, pour ce que vous avez fait, c’est vous qui y entrerez le premier. Ce qui était encore une façon de me convaincre, s’amusait Alleg, je serais bien obligé, alors, d’y croire.

    Honoré à une fête de l’Humanité, il y avait retrouvé Roger Hanin, le beau-frère de François Mitterrand, l’implacable ministre de l’intérieur et garde des sceaux de la guerre d’Algérie. Mais il n’avait pas oublié, pour autant, ce jeune communiste des années 40, à Alger, nommé Hanin, et viré de son lycée parce que juif. Et, le découvrant là, à La Courneuve, le temps passé des affrontements, venu à sa rencontre, en famille, chaleureux, ce fut un éclat de rire.

    Qu’une ville populaire comme Aubervilliers donne ce nom à un passage, en plein centre, on s’en réjouira : quel meilleur qualificatif peut-on donner à Henri Alleg que celui de passeur ? Passeur d’histoire, au singulier et au pluriel. Passeur de témoin, de génération en génération. Les élèves du lycée Le Corbusier, en 2007, l’ont acclamé, débout. Oui, debout, ce mot qui revient dans l’actualité de leur monde. Mais, surtout, passeur d’une conviction qu’aucune force au pouvoir ne peut dompter. Ni à son époque, ni aujourd’hui.

    Lors de l'intervention de Meriem DERKAOUI

    maire d'Aubervillers

    L’image de souvenir de cette inauguration

    Présence d'Elizabeth GUIGOU, députée, ancienne ministre
    Mr le Consul d’Algérie

     

     

    « Témoignage d'Hubert Rouaud ancien appelé de la guerre d'Algérie"Charonne" fut le dernier massacre d’État avant la signature des accords d'Évian, le 19 mars 1962 *** Delphine Renard, une petite fille victime de l'OAS »

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