• Emmanuel Macron en Algérie d’ici la fin de l’année 2018 *** Reconnaissance par la France des crimes coloniaux : « Que Macron passe aux actes »

     

     

    Emmanuel Macron en Algérie

     d’ici la fin de l’année 2018

    Reconnaissance par la France des crimes coloniaux :  « Que Macron passe aux actes »

    Visite d'Emmanuel Macron à Alger le 6 décembre 2017. D. R.

     

    Le président français Emmanuel Macron devrait effectuer une visite en Algérie d’ici la fin de l’année. C’est du moins ce qu’a rapporté le magazine Jeune Afrique, basé à Paris.

    Le chef d’Etat français ferait une tournée au Maroc et en Algérie. Aucune date précise n’a été donnée. Mais selon des sources concordantes, cette visite aurait lieu en décembre.

    Le Président français a déjà effectué une première visite de contact et d’amitié en Algérie en décembre 2017, l’année de son élection. Contrairement à ses prédécesseurs, Emmanuel Macron a passé moins d’une journée à Alger. Si le Président français s’est rendu en Algérie pour une courte visite, c’était beaucoup plus par souci d’équilibre, puisqu’il s’est rendu au Maroc en visite «privée».

    Il est à souligner que le président Emmanuel Macron avait annoncé à la fin de sa visite en décembre 2017 qu’il retournerait en Algérie au courant de l’année 2018. Mais aucune date n’a été avancée. Le Président français devrait donc se rendre en Algérie à quelques mois seulement avant le début de la campagne électorale algérienne pour la présidentielle d’avril 2019. Des observateurs craignent que sa visite soit utilisée à des fins électoralistes comme celle de John Kerry en 2014.

    La courte visite d’Emmanuel Macron à Alger avait suscité de nombreux commentaires suite à ses déclarations qui font fi du protocole et des convenances diplomatiques. Il avait rabroué des journalistes et des jeunes Algériens qui l’interrogeaient sur les crimes commis par la France coloniale en Algérie, appelant ses interlocuteurs algériens à ne pas «regarder dans le rétroviseur» et à plutôt se «concentrer sur l’avenir». En tant que candidat, Emmanuel Macron s’est rendu en Algérie où il avait qualifié la colonisation française de «crime contre l’humanité». Mais en tant que Président, Emmanuel Macron n’a toujours rien fait pour faire avancer le dossier de la mémoire.

    H. A. 

    SOURCE : https://www.algeriepatriotique.com/2018/08/11/emmanuel-macron-algerie-dici-fin-de-lannee-2018/ 

     

    Reconnaissance par la France des crimes coloniaux :

    « Que Macron passe aux actes »

    Olivier Le Cour Grandmaison. D. R.

     

    L’universitaire Olivier Le Cour Grandmaison a souhaité samedi que le président Emmanuel Macron passe aux actes «après sa déclaration à Alger qualifiant la colonisation par la France de crime contre l’humanité».

    Lors d’un déplacement à Alger, le président de la République, Emmanuel Macron, a qualifié, alors qu’il était candidat, la colonisation de crime contre l’humanité. « Qu’il passe enfin de la parole aux actes en réitérant ses propos en France cette fois et pour l’ensemble de la période coloniale, Algérie comprise évidemment », a-t-il dit dans un entretien à l’APS.

    Mais il n’a pas caché son scepticisme quant à la volonté du chef de l’Etat français d’aller au-delà de ses propos qui ont soulevé, rappelle-t-on, un tollé notamment auprès de la droite et de l’extrême-droite et des associations anti-algériennes.

    « Dans un tel contexte, il est peu probable que le chef de l’Etat s’engage plus en avant et il est à craindre que les déclarations du candidat Macron seront, hélas une fois encore, contredites par les actions du président Macron », a-t-il considéré, mettant, par ailleurs, l’incapacité des dirigeants de gauche, à l’image des ex-candidats à la présidentielle, Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, « à prendre la juste mesure du passé colonial de la France et à en tirer les conséquences qui devraient s’imposer, à savoir la reconnaissance des crimes commis à l’époque ».

    Toutefois, il a reconnu que c’est la première fois qu’un candidat à l’élection présidentielle qualifie la colonisation de crime contre l’humanité. « Que la droite et l’extrême-droite aient été scandalisées, quoi de plus normal. Une telle réaction pavlovienne était attendue », dira-t-il.

    Au sujet de la campagne qu’il mène, dans laquelle il a appelé à déboulonner les statues et débaptiser les rues portant le nom du général Bugeaud, l’auteur de L’empire des hygiénistes. Vivre aux colonies (Fayard, 2014) a rappelé que ce «bâtisseur sanglant de la France coloniale» a commis et fait commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en 1840 en Algérie.

    Il a cité dans ce cadre les «prétendus grands hommes» comme Jean-Baptiste Colbert (1619-1683, un des principaux ministres de Louis XIV), à l’origine de la traite des Noirs, considérée aujourd’hui comme un crime contre l’humanité, et le général Thomas Robert Bugeaud (1784-1849).

    « Il s’agit plutôt d’une contribution aux débats actuels en France sur la place de certaines figures historiques considérées comme des ‘‘hommes illustres’’, lesquels sont intégrés au grand roman national français. A cela s’ajoute, ceci est une des conséquences, le fait que certains de ces prétendus grands hommes, comme Bugeaud et Colbert, d’autres pourraient être cités, ont des statues, des rues et des avenues à leur nom », a-t-il expliqué.

    Il a rappelé au sujet de ces deux personnages que le premier « a commis et fait commettre » des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité au cours de la « pacification » de l’Algérie dans les années 1840, et le second est le père du Code noir de 1685, première codification de l’esclavage à l’époque du « prestigieux » Louis XIV. L’esclavage est désormais considéré en France, depuis la loi Taubira, comme un crime contre l’humanité.

    «Dans les deux cas, a-t-il dit, ces deux hommes sont une insulte permanente aux principes fondateurs de la République, au peuple algérien et aux luttes contre l’exploitation et l’oppression esclavagistes.»

    A une question s’il y a lieu de réviser les manuels scolaires de l’école française au sujet de l’histoire coloniale, Olivier Le Cour Grandmaison a indiqué que, malgré l’évolution «sensible» du contenu de nombreux manuels scolaires, cette histoire reste ignorée par beaucoup de collégiens et lycéens «faute d’enseignements adéquats», mettant la responsabilité sur le gouvernement et la Présidence.

    « Une reconnaissance officielle, par les plus hautes autorités de l’Etat, serait évidemment un signe fort, comme on dit aujourd’hui, et un encouragement à traiter de façon plus exhaustive l’histoire coloniale de la France », a-t-il estimé.

    R. N.

    SOURCE : https://www.algeriepatriotique.com/2017/09/30/reconnaissance-france-crimes/ 

     

     

    Respectez votre parole Monsieur le Président de la république c’est le prix à payer pour être crédible...

    EMMANUEL MACRON DIT QUE LA FRANCE EST COUPABLE DE CRIME CONTRE L'HUMANITé A L'ENCONTRE DE L'ALGéRIE. Dans une interview accordée à la chaîne privée Echourouk News à l’occasion de sa visite express à Alger, il a déclaré : « La colonisation fait partie de l’histoire française et c’est un crime contre l’humanité ». Dans un entretien accordé à une chaîne de télévision algérienne, le candidat à la présidentielle française a rectifié ses propos controversés sur la colonisation tenus en novembre. "Nous devons présenter nos excuses à celles et ceux qui ont subi la barbarie ", a-t-il déclaré. 

     

    « France, patrie de l'islamophobie et du racisme *** La France aux antiracistesA Besançon : Francine Rapiné-Fleury « Porteuse de valises » et condamnée »

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