• Annonce d’Emmanuel Macron : 62 tonnes d’or à restituer à l’Algérie ?

     

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    Annonce d’Emmanuel Macron : 62 tonnes d’or à restituer à l’Algérie ?

    Annonce d’Emmanuel Macron :

     62 tonnes d’or à restituer à l’Algérie ?

    Annonce d'Emmanuel Macron : 62 tonnes d'or à restituer à l'Algérie ?

     

    Le président français Emmanuel Macron a annoncé sa volonté de restituer aux pays africains les oeuvres d’art pillées par la France pendant la période coloniale. L’Algérie est l’une des anciennes colonies françaises ayant subi le plus de pillages entre 1830 et 1962. 

    Après 56 ans de l’accession de l’Algérie à son indépendance, le jeune président français Emmanuel Macron annonce avoir pris la décision de restituer les oeuvres d’art pillées par la France coloniale aux pays africains, temporairement ou définitivement, a rapporté l’agence de presse Française AFP.

    Qu’en est-il de l’Algérie ?

    L’Algérie qui revendique la restitution des crânes de ses résistants se trouvant dans un musée à Paris, a par ailleurs plusieurs oeuvres d’art et objets historiques de son patrimoine pillés pendant les 132 ans de colonisation, notamment lors de la conquête du pays par les forces coloniales françaises.

    Trésor d’Alger

    Les historiens évoquent une grande somme d’argent pillée lors de la conquête de la régence d’Alger dont un véritable trésor. La main basse sur le trésor public appelé à l’époque ottomane «Dar El Mal» et qui abritait des sommes colossales, serait même l’objectif principal de la conquête française de l’Algérie. Charles X aurait envoyé ses troupes sur les côtes algériennes pour récupérer les trésors d’Alger afin de corrompre et retourner son corps électoral et relancer l’économie française à l’agonie.

    Les troupes de Charles X ont pillé 500 millions de francs de l’époque, l’équivalent de 5 milliards d’euros, sans tenir compte des lingots, des bijoux, des pierres précieuses et des diamants. Le butin a été réparti, selon plusieurs historiens dont Pierre Péan dans son ouvrage Main basse sur Alger (enquête sur un pillage, juillet 1930, Chihab éditions, 2005), sur des politiques, généraux, banquiers et industriels français. 62 tonnes d’or et 240 tonnes d’argent furent transportés vers la France.

    Canon Baba Merzoug

    Le canon mythique de Baba Merzoug qui défendait le port d’Alger a été pillé et transporté en France pour être installé à Brest en 1833. Une pièce d’artillerie de 7 mètres de long et de 12 tonnes, unique en son genre. Il était le plus puissant de la méditerranée.

    Patrimoine algérien ou français ou commun ?

    Si l’histoire atteste l’éligibilité de l’Algérie à revendiquer son patrimoine matériel et immatériel. Les français quant à eux, se disent très attachés à leur «patrimoine acquis en Algérie depuis les années 1800». A titre d’exemple, la réaction de la préfecture maritime de Brest aux demandes des associations algériennes pour récupérer le mythique Canon de Baba Merzoug : «on comprend que l’Algérie y soit attachée, mais le canon est sur la base navale depuis 1833, il fait partie du patrimoine français, nous y sommes aussi très attachés(…) Imaginez que l’Égypte nous réclame demain l’Obélisque de la place de la Concorde!».

    Lire également: France-Afrique : restitution des oeuvres d’art pillées pendant le colonialisme (Macron) 

    Source : https://observalgerie.com/actualite-algerie/politique/diplomatie/annonce-emmanuel-macron-62-tonnes-dor-a-restituer-a-lalgerie/ 

     

    Article de Ouest-France

     le 30 septembre 2013

    L'Algérie demande le retour

     de Baba Merzoug

    Le canon algérien a été réalisé en 1542. Il est visible

    depuis le pont de Recouvrance.

     

    Le canon trône au milieu de l'arsenal de Brest depuis 1833. Après la demande officielle de l'Algérie déposée début juillet, il pourrait prochainement retrouver son port d'origine.

    Le canon Baba Merzoug a été ramené en France comme prise de guerre, après la conquête coloniale de l'Algérie en 1830. Installé à Brest depuis, il pourrait retraverser la Méditerranée prochainement. « Une demande officielle des autorités algériennes a été déposée au Quai d'Orsay, début juillet », affirme une conseillère du cabinet de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense.

    Par le passé, deux demandes ont été déposées par des associations algériennes, mais elles ont toutes été rejetées par la France. C'est la première fois que l'État algérien émet une telle requête. Au point de faire la différence ? « L'instruction du dossier suit son cours normal », prévient la conseillère. L'épilogue de cette affaire ne devrait pas être connu avant plusieurs semaines.

    Dimensions extraordinaires

    Pour l'armée française, ce canon fait partie du patrimoine : « L'amirauté est très attachée à ce canon, qui fait partie désormais de l'Histoire de la Marine nationale, prévient-on du côté du ministère de la Défense. Elle aura son mot à dire dans ce dossier. » Le ministère des Affaires Étrangères traite ce cas, en relation avec le ministère de la Défense, « propriétaire » du canon.

    Réalisé par un artiste vénitien à Alger en 1542, le canon de bronze affiche des dimensions extraordinaires : 12 tonnes, 7 mètres de long et une portée de 4,8 km. Ces chiffres en faisaient la pièce d'artillerie la plus terrifiante de l'époque. Seule la Grosse Bertha, qui a bombardé Paris pendant le premier conflit mondial, surpassera ses capacités. Nommé Baba Merzoug, « Père Fortuné » dans son pays natal, interdisait à tous navires ennemis l'accès à la rade d'Alger.

    Consuls déchiquetés

    Les Français l'ont rebaptisé La Consulaire. En 1683, en représailles au bombardement de la ville par l'amiral Duquesne, les défenseurs attachent le missionnaire lazariste Jean Le Vacher, consul d'Alger, à la bouche du canon. Il est déchiqueté lors de la mise à feu.

    Après une attaque similaire cinq ans plus tard, le consul André Piolle subit le même sort. Le 5 juillet 1830, la ville tombe sous les assauts de la flotte française, commandée par Victor-Guy Duperré. L'amiral écrit alors que « le canon est la prise à laquelle l'armée attache le plus d'importance », et le ramène en France comme trophée.

    En 1833, le canon est érigé en face du magasin général de l'Arsenal de Brest. Un cadeau fait à la ville pour les efforts fournis en armement lors de la conquête de l'Algérie. La pièce est transformée en colonne, qui repose sur une stèle à la gloire des armées françaises. Un coq trône sur la bouche du canon, sa patte tenant un globe terrestre. Le canon devient le symbole de la domination française sur le monde. Aujourd'hui les Brestois peuvent apercevoir le canon depuis le pont de Recouvrance.

    Depuis 179 ans, la Consulaire est considérée comme « prisonnier » pour certains Algériens. Une situation qui pourrait évoluer prochainement.

    Alexandre SALLE.

    SOURCE : https://www.ouest-france.fr/bretagne/brest-29200/lalgerie-demande-le-retour-de-baba-merzoug-1303423 

     

    « Lons-le-Saunier (Jura) - Justice *** La fin de la guerre d’Algérie en questionEric Zemmour, condamné pour incitation à la haine raciale, sera jugé en appel le 14 mars 2018 »

  • Commentaires

    2
    boulbina
    Mercredi 9 Septembre 2020 à 17:45

    Rapatriement en Algérie du canon Baba Merzoug

    le 1er novembre 2020 après 190 ans de captivité en France (1830-2020)

     

    <table class="MsoTableGrid" style="border-collapse: collapse; border: none; mso-yfti-tbllook: 1184; mso-padding-alt: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt; mso-border-insideh: none; mso-border-insidev: none;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0"> <tbody> <tr style="mso-yfti-irow: 0; mso-yfti-firstrow: yes; mso-yfti-lastrow: yes;"> <td style="width: 161.95pt; padding: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;" width="254" valign="top">

     

    </td> <td style="width: 57.55pt; padding: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;" width="68" valign="top">

     

    </td> <td style="width: 303.3pt; padding: 0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;" width="386" valign="top">

     

    </td> </tr> </tbody> </table>

     

    LETTRE DE BABA MERZOUG A SES ENFANTS                                   Brest, le 1er septembre 2020

    Je vous salue et vous raconte mon histoire et celle de Madina Dzaïr : 

    Je suis né en 1542 à Dar Nhass, la fabrique d’armes, installée près de la porte de Bab El Oued, de mon père Sébastiano Cornova, originaire de Venise et de ma mère El Jazaïr, mariés par Kheireddine Barberousse, Sultan d’Alger, grand héros de la Marine Algérienne, qui a chassé les espagnols en 1529, détruit leur forteresse (Penon), construit le port d’Alger et fondateur de l’Etat Algérien dans ses frontières Est et Ouest actuelles.

    Grâce au génie de mon père, je suis le plus grand canon, car je mesure 6,25 mètres de long et je tirais les obus sur 4.872 mètres.

    En 1560, âgé de 18 ans, j’ai épousé la belle Madina Dzaïr (appelée improprement Casbah par les français du nom du Ksar-palais du Dey) et me suis installé sur le môle Kheireddine Barberousse, pour être à l’avant-garde de la défense de ma belle bien aimée convoitée par les Sultans de l’Europe. Avec mes frères canons plus petits mais tout aussi redoutables, nous défendions si bien Madina Dzaïr qu’elle a pris le nom d’El Mahroussa, la bien gardée.

    Tellement bien protégée que les habitants m’ont honoré en me donnant par affection le nom de Baba Merzoug qui veut dire à la fois : « Le béni, bienfaiteur et porte bonheur » car je tirais juste et loin, empêchant tout bateau ennemi d’approcher de ma belle bien aimée Madina Dzaïr.

    L’inviolabilité par sa baie, pendant des siècles a endormi le Dey Hussein et son armée, malgré les menaces depuis le 14 juin 1827 et le plan d’invasion du commandant-espion Boutin, commandé par Napoléon en 1808 et les menaces depuis 1827. La pénétration par la plage ouest de Sidi Fraj (Sidi Ferruch) des 37.000 Français, le 14 juin 1830 à l’aube et l’occupation d’Alger, le 5 juillet 1830 à 10 heures, ont été facilitées par l’inconscience du Dey et de son armée, qui n’ont pas su protéger leurs arrières.

    -1-

    C’était le jour le plus triste de ma vie : retraité et désarmé, sous une voûte de l’Amirauté, je ne pouvais plus défendre ma maison, ma femme et mes enfants.

    Ma grande réputation a fait que l’amiral Duperré, commandant la flotte d’invasion (675 navires), a décidé de me déporter en France comme trophée de guerre et de me donner un surnom féminin La Consulaire pour humilier le viril combattant que j’étais.

    Prisonnier sous le numéro 221, j’ai été embarqué le 6 août 1830 à bord du bateau La Marie Louise, commandé par le capitaine Caspench. Dans la lettre adressée à son Ministre de la Marine, l’Amiral Duperré avait écrit : « C’est la part de prise à laquelle l’armée attache le plus grand prix ».

    Après 3 ans de captivité à Toulon, on m’a transféré le 27 juillet 1833 à Brest.

    Pour me torturer, on m’a érigé en colonne dans la cour de l’arsenal du port de Brest, face à l’Océan Atlantique, entouré de barreaux et suprême humiliation, on m’a mis un Serdouk (coq symbole de la France) sur ma bouche, cette bouche de feu qui a craché des milliers d’obus contre les flottes ennemies.

    En 19

    1
    Jeudi 8 Mars 2018 à 08:21

    L'histoire du canon je ne connaissais pas. Le trésor d'Alger par contre oui. On peut lire l'article de mon blog sur le sujet. Lien : http://cessenon.centerblog.net/6570470-le-tresor-alger

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