• Ces français ayant refusé de faire la guerre en Algérie « Choisir à 20 ans » projeté à Locarno (Suisse)

    Ces français ayant refusé de faire la guerre en Algérie  «  Choisir à 20 ans » projeté à Locarno (Suisse)

     

    Ces français ayant refusé de faire la guerre en Algérie

    «  Choisir à 20 ans » projeté à Locarno (Suisse)

     

     

    Ces français ayant refusé de faire la guerre en Algérie  «  Choisir à 20 ans » projeté à Locarno (Suisse)

     

    Le film documentaire « Choisir à 20 ans » sera projeté en

    première mondiale lors de la 70e édition du Festival

     de Locarno, qui se tiendra du 2 au 12 août 2017

    Ce film, produit et réalisé par Villi Hermann est le fruit d’une collaboration algéro-suisse impliquant les sociétés RSI Radiotelevisionesvizzera, RTS Radiotélévision suisse et Cirta films de Constantine. Il raconte l’histoire peu connue de jeunes Français non violents, ou anticolonialistes, qui, entre 1954 et 1962, désertent l’armée française et se font juger pour trahison de la France, alors que beaucoup sont contraints de fuir leur pays pour s’installer en Suisse. Leur seul tort est d’avoir refusé de porter les armes et l’uniforme de l’armée colonialiste face aux Algériens. Par conviction, ils choisissent de subir l’exil et l’anathème que de tuer et violer en Algérie. Mieux.

    Dès l’indépendance, certains embarquent vers l’Algérie pour participer humblement à la reconstruction de notre pays. Avant de devenir une personnalité du monde cinématographique en Suisse, Villi Hermann a fait partie de ces «réfractaires» (protagonistes du film), qui ont alors une vingtaine d’années, l’âge de l’insouciance, des premiers amours, des découvertes, est-il expliqué dans le synopsis. «En 1962, quelques mois après l’indépendance, Villi Hermann se rendit dans une région dévastée par la guerre et proche de la frontière algéro-marocaine, afin d’aider à la reconstruction d’une école. En 2016, il est retourné en Algérie et a retrouvé ses anciens élèves. Il a aussi rencontré des réfractaires français, habitant aujourd’hui en France ou en Suisse», peut-on lire encore.

    Le dossier de presse indique aussi que Choisir à 20 ans s’appuie sur des témoignages entrecoupés de documents photographiques, cinématographiques et sonores d’aujourd’hui et d’hier, de dessins et de lettres personnelles, que le réalisateur, alors étudiant à Paris puis volontaire en Algérie comme instituteur, envoie à sa mère et à sa petite amie, et qui font revivre cette période, volontairement ou involontairement un peu oubliée. Les témoignages des réfractaires, déserteurs et insoumis, et les témoignages des personnes qui les ont aidés à passer la frontière, ou qui les ont accueillis en Suisse, s’entremêlent, se complètent, se nuancent. En attendant de voir ce film qui dévoile l’un des aspects les moins connus de la Révolution algérienne, sur les écrans algériens, Choisir à 20 ans, qui dure 100 mn, sera projeté mardi 8 août 2017 à Locarno, en présence du réalisateur et de l’équipe de tournage.

    SOURCE : http://www.elwatan.com/culture/choisir-a-20-ans-projete-a-locarno-31-07-2017-350087_113.php

    Il y a eu 60 ans, René Romanet était condamné

    pour anticolonialisme

    Ces français ayant refusé de faire la guerre en Algérie  «  Choisir à 20 ans » projeté à Locarno (Suisse)

    Henri Romanet, 85 ans, fils de René Romanet, a lui même été appelé en Algérie. © Julien RAPEGNO

    Le 7 mai 1956, il y a 60 ans, des rappelés en partance pour l’Algérie, ont manifesté leur refus d’une guerre coloniale, à La Villedieu en Creuse. La population locale a soutenu cette manifestation pacifique et pacifiste et trois hommes ont été lourdement condamnés, dont le maire de La Villedieu.

    Ce dernier, René Romanet, a été révoqué en 1956 pour avoir soutenu des rappelés du contingent qui refusaient de partir en Algérie. Son fils, Henri Romanet, se souvient, à l’occasion de l’hommage organisé, soixante après les "évenements de La Villedieu" par l’association Mémoire à vif.

    Il y a soixante ans, un maire creusois révoqué et condamné pour ses idées anti-colonialistes

    Par Julien Rapegno, La Montagne le 9 mai 2016

    « Il n’aurait jamais dû dire à ceux qui sont venus l’arrêter : je prends mes responsabilités ». Soixante ans plus tard, dans la famille Romanet, quatre générations de menuisiers et charpentiers à La Villedieu, on estime que René Romanet a été injustement sanctionné. Pour Henri Romanet, 85 ans et fils de l’ancien maire révoqué : « Ici, 90 % des gens étaient contre la guerre d’Algérie ».

    Romanet, Fanton et Meunier : ces trois hommes du plateau de Millevaches ont fait la Une de l’actualité dans les jours qui ont suivi le 7 mai 1956. S’ils ont été présentés en « résistants » par la presse communiste et anticolonialiste de l’époque, il ne fait jamais bon diverger lorsque la France est en guerre, quand bien même ce conflit est officiellement qualifié de simple « pacification ».

    Le 7 mai 1956, un convoi militaire s’arrête à La Villedieu. Il transporte une vingtaine de « rappelés » de la classe 1952, en route pour l’Algérie. « Ils sont allés boire un coup au café du bourg. Ensuite, ils ont braillé qu’ils ne voulaient plus partir. Les habitants les ont cachés dans des granges. Les CRS sont arrivés dans la nuit », relate Henri Romanet.

    Le 8 mai, des habitants de Faux-la-Montagne, de Nedde ont investi le bourg de La Villedieu en soutien aux rappelés insoumis. Le maire, René Romanet, l’instituteur de Faux, Gaston Fanton et Antoine Meunier, un ancien combattant, sont arrêtés durant la manifestation.

    «  Mon père a été relâché dès le lendemain sur ordre du préfet », se souvient Henri Romanet, qui était lui-même appelé sous les drapeaux. « Je suis arrivé le lundi en permission. Des copains avaient écouté la radio et m’avaient lancé -Tu es bien de la Creuse ? Ton père est en taule  ». Henri Romanet a raconté tous ses souvenirs d’Algérie dans de grands cahiers avec son écriture soignée de petit gars de la communale. « Finalement, sur 25 mois de service, j’ai passé 21 mois en Algérie, dont quinze sous les ordres du colonel Bigeard. […] Un jour, j’ai voulu me planquer pour ne pas repartir là-bas. C’est mon père qui m’en a empêché ».

    « Georges Guingouin venait à la maison

     la nuit » 

    René Romanet a été très affecté par les sanctions dont il a fait l’objet. Même si ses convictions communistes l’avaient déjà amené précédemment à refuser de se soumettre au pouvoir en place : « Quand j’étais gamin, Georges Guingouin est venu plus d’une fois, la nuit, à la maison », glisse Henri. Le chef de la Résistance communiste en Limousin s’est en effet replié plusieurs semaines à La Villedieu, alors qu’il était traqué en Haute-Vienne. Les faits de Résistance de René Romanet ne lui ont pas épargné la révocation, une peine de trois ans de prison avec sursis, et la déchéance, durant cinq ans, de ses droits civiques.

    L’instituteur Fanton lourdement sanctionné 

    Le maire de la Villedieu a été jugé au fort du Hâ, à Bordeaux, avec ses deux compagnons d’infortune. Si la peine a été plutôt symbolique pour l’ancien combattant (et mutilé de guerre) Meunier, l’instituteur Gaston Fanton a été lourdement sanctionné : « Il a été emprisonné huit mois à Fresnes, puis frappé d’une interdiction d’exercer durant cinq ans. Il s’est fait bûcheron, à Faux, pour survivre, puis il est parti dans l’Allier ».

    Au niveau national, l’affaire de La Villedieu est ensuite complètement tombée dans l’oubli. « Mon père n’en parlait plus », souligne Henri, qui ne cache pas que les « événéments » du 7 et 8 mai 1956 et leurs conséquences ont suscité durant quelques décennies des points de vue divergents, voire « des clans » sur la commune.

    Ces français ayant refusé de faire la guerre en Algérie  «  Choisir à 20 ans » projeté à Locarno (Suisse)

    La Villedieu
    Creuse
    "plateau insoumis"

    La Villedieu, 50 habitants, pays des maires insoumis 

    Samedi, Danièle Restoin, présidente de l’association Mémoire à vif, arborait un dessin de Siné sur son tee-shirt.
    Le dessinateur, qui vient de disparaître et qui « était très engagé contre la guerre d’Algérie », l’avait créé spécifiquement pour cette association limousine. Soixante ans jours pour jour après l’acte d’insoumission de soldats du contingent à La Villedieu, un hommage a réuni une cinquantaine de personnes à la mairie, prélude à une journée d’échanges de l’association Mémoire à vif à Tarnac.

    « Au début des années 2000, nous venions tous les ans rendre hommage à Romanet, Fanton et Meunier le temps d’une conférence », rappelle Danièle Restoin. C’est cette prof d’histoire de Limoges, aujourd’hui retraitée, qui a exhumé les faits de La Villedieu, à l’occasion d’un film pédagogique, réalisé avec ses élèves, en 2001. Le producteur radiophonique Daniel Mermet (alors sur France Inter) s’est emparé de cette histoire et lui a donné un écho national. Le soutien de plusieurs personnalités n’a pas suffi à engager le processus de réhabilitation des trois « boucs émissaires ». C’est toujours Simone de Bollardière, épouse du général qui a dénoncé la torture en Algérie, qui est présidente d’honneur de Mémoire à vif.

    L’association, qui a déjà abordé « d’autres sujets qui dérangent comme les femmes tondues », s’inscrit dans cette grande ligne anti-guerre qui traverse le plateau de Millevaches : Les mutins de La Courtine en 1917, le monument pacifiste de Gentioux, et le 7 mai 1956 à la Villedieu…

    Thierry Letellier, digne héritier de René Romanet 

    Samedi, Danièle Restoin a évoqué aussi la mémoire de Jehan Mayoux, cet inspecteur du primaire d’Ussel, suspendu de ses fonctions en 1960 durant cinq ans pour avoir signé le manifeste des 121.

    Non seulement René Romanet a une place à son nom à La Villedieu, mais il ne peut se sentir trahi par celui qui est assis actuellement sur le fauteuil de maire.
    Le discours de Thierry Letellier envoyait du bois : « La République française a complètement raté la décolonisation […] à force de nier son passé colonialiste, à force de refuser d’en débattre, à force de laisser infuser le racisme, la violence et l’ignorance la classe politique française est en train de forger un projet de société détestable […] Chaque résistance, si minime soit-elle, chaque grain de sable inséré dans le système en place, chaque nuit debout passée à se rencontrer, à débattre et à rêver ; doivent nous aider à tourner un peu plus le dos à ce présent exécrable. […] pour des lendemains plus fraternels, solidaires et joyeux ». La Villedieu, moins de cinquante habitants aujourd’hui… pays des maires insoumis.

    _______________________________

    Le discours de Thierry Letellier, maire de La Villedieu, prononcé le 6 octobre 2001 lors de l’inauguration d’une plaque rendant hommage à René Romanet, est repris sur le
    site 
    Mémoire à vif. 

    SOURCE : https://ldh-toulon.net/il-y-a-60-ans-Rene-Romanet-etait.html

    7 mai 1956/7 mai 2016 : Retour sur une résistance inaperçue...Pour réfléchir à notre présent

    Le 7 mai 2016, il y a eu 60 ans que des rappelés en partance pour l’Algérie, ont manifesté leur refus d’une guerre coloniale, à La Villedieu en Creuse. La population locale a soutenu cette manifestation pacifique et pacifiste et trois hommes ont été lourdement condamnés.
    Ces faits, longtemps occultés, sont à l’origine de Mémoire à Vif qui vous propose un retour sur mémoire à La Villedieu et Tarnac.

     

     

     

    Pourquoi ce retour sur mémoire ?

     

    Nous sommes le 7 mai 1956. Guy Mollet, président du Conseil, a fait voter les pouvoirs spéciaux. Tandis que des dizaines de milliers d’hommes s’apprêtent à partir pour des « opérations de pacification » en Algérie, un camion militaire s’arrête dans la petite localité de La Villedieu en Creuse*. A bord du véhicule, vingt-quatre réservistes rappelés manifestent leur opposition à la guerre coloniale. La population du village les soutient. Au matin du 8 mai, gendarmes et CRS envahissent le bourg et trois hommes de la région subiront des peines exemplaires : René Romanet, le maire de La Villedieu, Gaston Fanton, l’instituteur de Faux-La-Montagne, Antoine Meunier, un vétéran invalide de la guerre de 39/45, originaire de Tarnac.


     

    Mémoire à Vif est née, 45 ans plus tard, de la résurgence de cette résistance longtemps occultée, grâce à l’enquête réalisée par des élèves du Lycée Marcel Pagnol de Limoges et au soutien de Daniel Mermet qui a consacré à ces événements trois émissions sur France Inter, avec le désir de poursuivre ce travail de mémoire retrouvée.



    Simone de Bollardière, veuve du Général Jacques de Bollardière démis de ses fonctions en 1957 pour avoir osé dénoncer la torture en Algérie, est présidente d’honneur de l’association.

    Soixante ans après, rappeler ces faits a été l’occasion de décoloniser nos mémoires sur un passé qui alimente aujourd’hui encore le racisme, la xénophobie, les discriminations, et de s’interroger sur les dangers d’une politique sécuritaire.

    *Terre de résistance depuis le 19ème siècle où les maçons, qui partaient à pieds vers la capitale pour construire le Paris d’Haussmann, mouraient aussi sur les barricades de la Commune et ramenaient au pays leur révolte et leur conscience politique. Une terre qui paya de lourds tributs humains à la Première Guerre Mondiale avant de nourrir l’un des plus puissants Maquis de France.

     

    L'un des films présentés

    « Guerre et Bâillon » Documentaire, 2001 - 30 mn.
    Voix off : Denis Lavant

    A partir du texte de René Romanet extrait de son livre « Le chemin d’un prolétaire » et des témoignages de ceux qui ont vécu cet événement, « Guerre et bâillon » choisit de montrer comment un acte symbolique et spontané de soutien à une protestation pacifiste de rappelés déclencha les foudres de l’armée et de la justice françaises, comment la « Grande Muette » décida d’écraser la manifestation en condamnant pour l’exemple ceux qui, sur place, l’avaient soutenue, comment la population vécut cette manipulation de la vérité et la condamnation des trois accusés destinée au rétablissement de l’ordre républicain par la force.

    SOURCE : http://www.memoireavif.info/spip.php?article179

     

    Danièle Restoin : passeuse de mémoire

    Discrète, la Présidente de Mémoire à vif n’aime guère se mettre en avant. Pour une fois, elle a dérogé à ses principes pour faire connaître l’association Mémoire à Vif qu’elle a créée en 2001.

    Danièle Restoin : passeuse de mémoire« J’ai fait tout ce que j’ai voulu en tant qu’enseignante».

    Résistante, militante, femme de conviction, Danièle Restoin a mis sa passion pour le cinéma et la littérature au service de la mémoire et des causes oubliées. Pour ouvrir les esprits et forger les consciences, cette enseignante retraitée n’a pas vraiment décroché depuis qu’elle a cessé les cours au lycée Marcel Pagnol en 2001. Quelques mois après, elle fondait Mémoire à vif à La Villedieu (Creuse) pour défendre les victimes des guerres coloniales. Lorsqu’elle animait l’atelier cinéma de son établissement, elle s’évertuait à intéresser les élèves à l’histoire en leur faisant découvrir des faits locaux, non relatés dans les livres officiels, comme cet épisode de la guerre d’Algérie qui eut pour cadre cette bourgade.
    Le 7 mai 1956 des rappelés qui devaient rallier l’Algérie suite aux événements en cours firent stopper leur convoi pour manifester leur opposition. « Ils ont alerté la population car ils étaient contre cette situation raconte Danièle Restoin, des villageois les ont soutenus. Ce fut une petite résistance contre cette guerre au fin fond du Limousin qui ne rencontra pas d’écho national. Les gardes mobiles ont cerné le village, repris les rappelés et arrêté trois habitants, le maire René Romanet, l’instituteur de Faux-la-Montagne Gaston Fanton tous deux communistes et un mutité de guerre de Tarnac Antoine Meunier. Deux ans après, ils furent jugés à Bordeaux, dans la salle où s’était déroulé le procès des Malgré nous d’Oradour-sur-Glane. Ils furent privés de leurs droits civiques, Romanet et Fanton perdirent leur poste. Ce procès avait divisé le village et on préféra occulter cette histoire ». Celle-ci fut dévoilée par les élèves qui, en 2000, menèrent un travail de recherche afin de tourner un documentaire vidéo. Seule la secrétaire du maire témoigna, les autres protagonistes étaient décédés. « Comme j’étais accro de Daniel Mermet, je lui ai envoyé la vidéo et moins d’une semaine après, il m’a téléphoné et a consacré trois émissions de « Là-bas si j’y suis » à cette affaire, en avril 2001, en venant à La Villedieu se souvient-elle. Et cette fois-ci, elle eut un retentissement national, puis il me suggéra de continuer ce travail de mémoire en créant une association ce que je fis en octobre ». Durant les premières années, des films sur la guerre d’Algérie sont projetés au Lido suivis d’une conférence et, une fois par an, une fête à La Villedieu réunissait des cinéastes et écrivains qui avaient abordé ce thème. D’autres mémoires occultées ont été ensuite révélées, les mutineries de 1917, la révolution espagnole, les femmes tondues, les combats féministes, les luttes ouvrières… « Nous apportons un regard critique sur notre société avec une programmation à la sensibilité progressiste dans le but de se projeter dans l’avenir ». Cette année, le thème est Visages de femmes avec le 10 mars, le film « Mimi » en présence de la réalisatrice Claire Simon.
    Danièle Restoin a choisi d’enseigner par vocation et s’est formée sur le tas, débutant en 1962 comme institutrice remplaçante. Professeur de français et d’histoire géographie, elle souhaitait exercer en lycée professionnel. « Ces élèves sont souvent en rupture, je trouvais intéressant d’apporter un petit quelque chose à des jeunes qui considéraient l’enseignement comme rébarbatif, ennuyeux, sans intérêt. Ce fut positif pour certains mais pour moi également. Éduquer ce n’est pas remplir un vase mais allumer un feu comme disait Montaigne. Il faut savoir résister, j’ai eu la chance de faire à peu près tout ce que j’ai voulu au cours de ma carrière grâce au soutien de mon inspecteur. Je ne sais pas si ce serait le cas aujourd’hui ».

    Corinne Mérigaud
    Photo © Yves Dussuchaud


    « Jeanne Moreau a été retrouvée sans vie dans son appartement à Paris ce lundi 31 juillet 2017, elle avait 89 ans *** A la fin : Mon hommage particulier à Jeanne Moreau A lire - "France-Algérie du côté des deux rives" de Serge Pautot : une volonté farouche de maintenir le dialogue »

  • Commentaires

    1
    Mardi 1er Août 2017 à 15:52

    Il y a deux aspects dans ce dossier. Le premier concerne les soldats du refus qui ont eu le courage d'exprimer leur opposition à la guerre d'Algérie. Leur position n'a pas été sans conséquences.

    Le second concerne l'affaire de La Villedieu qui s'inscrit également dans l'opposition à cette guerre injuste, anachronique et sans issue autre que l'indépendance de l'Algérie. On peut lire l'article que j'avais consacré à ce deuxième aspect mais il n'apporte rien de nouveau Lien :

    http://cessenon.centerblog.net/6570345-affaire-de-la-villedieu

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