• France 3 commémore la libération de Paris

     

    France 3 commémore la libération de Paris

    http://www.la-croix.com/Culture/Television/France-3-commemore-la-liberation-de-Paris-2014-08-24-1196044 

    Ce lundi 25 août 2014, France 3 organise une soirée spéciale libération de Paris. Un documentaire inédit, « Ils ont libéré Paris », approfondira l’histoire des événements dans leur complexité.

    A l’occasion du 70e anniversaire de la libération de la capitale, France 3 propose une édition spéciale du journal (dès 19 heures) et de l’émission « Soir 3 » en direct de l’Hôtel de Ville.

    Le milieu de soirée sera consacré au documentaire « Ils ont libéré Paris » (1 h 30) et à un spectacle vidéo, alliant une création son et lumière projetée sur la façade de l’Hôtel de Ville et des images d’archives pour revivre les grandes étapes de la libération de Paris.

    Un documentaire riche en témoignages

    Dans le documentaire diffusé à 20 h 45, « Ils ont libéré Paris », la question « Qui » ne manque pas de se poser. La libération de la capitale a-t-elle vraiment été un sursaut héroïque des Parisiens ?

    En exhibant des témoignages inédits – depuis le fils du général von Choltitz jusqu’à la résistante Cécile Rol Tanguy – et des images d’archives parfois privées, le réalisateur Serge de Sampigny prend le pari de démythifier et rendre sa complexité à l’Histoire.

    Ainsi, des extraits de films officiels allemands présentent une foule de collaborateurs crachant sur des prisonniers alliés, après le débarquement, ou la rage sauvage de ces hommes tondeurs des femmes qui se sont offertes à l’ennemi. Une autre réalité, qui, composée avec ces images montrant une centaine de mains civiles construisant des barricades pour freiner les chars allemands, tend à démêler la vérité.

    Le documentaire est découpé en plusieurs chapitres, rappelant ainsi que Paris ne s’est pas libéré en un jour. Fin juillet les Parisiens se baignent dans la Marne, paisibles, et offrent leur liesse le 22 août autour des chars américains, alors que les combats reprendront le lendemain et seront meurtriers pour la 2e DB.

    Quelle fin pour les libérateurs ?

    Un documentaire éclairant, qui ne prétend pas pouvoir tout savoir, et qui laisse à son état impénétrable la décision du général von Choltitz d’épargner Paris. Par humanité ou pour sauver sa peau ?

    Poursuivre l’Histoire, connaître la suite comme dans un roman, ne pas s’arrêter à l’événement historique en lui-même mais aux individualités qui l’ont vécu est bienvenu dans ce documentaire qui se clôt sur un récapitulatif de leur « après ». La boucle est bouclée avec « celle qui aimait les Allemands », qui fréquente après août 1944 un soldat américain avant d’épouser un Français…

    Amélie Bouret

     

     


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    La chanson « Le vieux soldat » de Jean-Pax Marie-Ange Méfret, né le 9 septembre 1944 en Algérie, auteur de livres et auteur-compositeur-interprète de chansons, défenseur de l’Algérie française nous convient à merveille… car les actes d’outrage du drapeau français, les actes de désobéissances civiques, les actes anti républicains ne sont pas du côté des anciens combattants de la guerre d’Algérie qui l’ont prouvé le 21 avril 1961…

    Alors comme la chanson « Le vieux soldat » nous va à merveille visualisons-là avant de nous rappeler tout ce qui  suit :

     

     
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    Pour nous les vieux soldats de la guerre d'Algérie cela nous rappelle des gestes  répréhensibles... mais qui n'ont pas été sanctionnés, hélas... POURQUOI ? "Le changement n'aura jamais été pour maintenant... quelle déception" Ne nous étonnons pas alors que la parole raciste se soit libérée et les gestes anti républicains se multipliant en France !

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    LA MARSEILLAISE SIFFLEE A NICE INSUPPORTABLE

    POUR LES VIEUX SOLDATS DE LA GUERRE D'ALGERIE

    Comme dans quelques villes en France où on a mis les drapeaux en berne le 19 mars, à Nice on a fait plus fort on a sifflé la Marseillaise... LA HONTE... Rappelez-vous...

     

    Honte aussi au maire de Perpignan qui a mis le drapeau de la France en berne (revoir la vidéo ci-dessous), mais aussi aux maires de Béziers, Sète, Toulon, Bolène, Cavaillon, Montpellier, Saint-Serin-sur-l'Isle, Vichy, Saint-Laurent-du-Var, Castelanau-le-Lez... qui ont occulté la commémoration du 19 mars 1962... Mais que ces maires se plaçant, sans vergogne, au-dessus de la Loi de la République sachent bien que la démocratie devra être respectée et que près de 22000 municipalités ont voté une motion en faveur du 19 mars, qu'une très large majorité de Français sont aussi favorables à cette date commémorative... que la commémoration du 19 mars, en 2014 a connu un succès sans précédent dans les plus grandes villes comme dans les plus petits villages...

     

    Monsieur François Hollande nous vous demandons de faire respecter les lois de la République Française avant qu'il ne soit trop tard.

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          France, ressaisis-toi !

    Nous refusons cette société qui se replie sur elle-même ! Nous refusons la normalisation de la parole raciste !
    Nous refusons l'instrumentalisation de nos valeurs à des fins politiques !
    Nous demandons que toutes formes de racisme soient fortement condamnées!
    Nous demandons que la haine ne mutile plus le corps de la liberté, l'âme de l'égalité et le cœur de la fraternité.

     

    Monsieur François Hollande nous vous demandons de faire respecter les lois de la République Française avant qu'il ne soit trop tard... Verra-t-on enfin ? "le changement c'est maintenant"

     


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    Cinq appelés de la guerre d'Algérie racontent...

    Cinq appelés de la guerre d'Algérie racontent...


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    « Le récit de Suzanne Weiss sauvée de la Shoah par une famille de paysans en Auvergne » condamne les massacres israéliens

     Suzanne Weiss

    http://www.lnr-dz.com/index.php?page=details&id=36168

    Des survivants de la Shoah condamnent

    les massacres israéliens

    Suzanne Weiss : « En 1943, quand j’avais 2 ans, une organisation de la Résistance m’a prise en charge et placée dans une famille de paysans en Auvergne, une région agricole du centre-sud de la France. Récemment, je suis retournée en Auvergne avec mon compagnon, John Riddell, pour apprendre comment j’avais été sauvée. »

    Suzanne Weiss est une survivante de la Shoah basée à Toronto, au Canada. Elle est membre de la Coalition contre l’apartheid israélien (CAIA) et «Pas en notre nom» : des voix juives opposées au sionisme.

    Je suis fière de me joindre à plus de 250 survivants et descendants de survivants de la Shoah pour condamner «le massacre des Palestiniens à Ghaza» et «le génocide en cours contre le peuple palestinien».

    Notre déclaration de solidarité appelle à «une cessation immédiate du siège et du blocus contre Ghaza» et à un «boycott économique, culturel et académique total à l’encontre d’Israël».

    Nous ne pensons que «plus jamais», la leçon, maintes fois répétée, issue de l’Holocauste d’Hitler, «doit signifier plus jamais pour qui que ce soit!» – surtout les Palestiniens. Nous protestons également contre la publicité en pleine page dans le «New York Times» et ailleurs du Sioniste Elie Wiesel qui maintient que les Palestiniens sont responsables des morts des centaines d’enfants palestiniens de Ghaza tués par des bombes israéliennes.

    «Rien ne peut justifier de bombarder des refuges de l’ONU, des maisons, des hôpitaux et des universités», disons-nous. Wiesel, un lauréat du prix Nobel et survivant de la Shoah, accuse le groupe de résistance palestinienne Hamas d’avoir prétendument rejoint un «culte morbide» de «sacrifices d’enfants» parce que le Hamas a tiré des roquettes vers Israël. En réalité, c’est Israël qui a délibérément bombardé des zones résidentielles densément peuplées, affirme Raji Sourani, directeur du centre palestinien pour les droits de l’Homme. Parmi les cibles israéliennes, se trouvait une école de l’ONU à Rafah qui servait de refuge – une attaque que même State Département US a qualifiée comme «horrible» et «honteuse». La «doctrine de Ghaza» Sourani parle des actions d’Israël comme de la «doctrine de Ghaza» – une «politique de punition collective» dans laquelle «la force disproportionnée est utilisée pour provoquer la terreur chez la population civile afin d’exercer une pression politique» sur leur gouvernement. «Bombarder les résidences densément peuplées de Ghaza est un crime de guerre», dit-il. Une telle punition collective était la réponse standard des nazis aux actes de résistance à leur règne génocidaire durant la Seconde Guerre mondiale.

    Quand des résistants tchèques ont assassiné Reinhard Heydrich, l’un des principaux architectes de la Shoah juive, les nazis ont massacré plus de 1 300 personnes en représailles. Les nazis se sont livrés à de tels actes en France où je vivais alors, enfant. En juin 1944, le village d’Oradour-sur-Glane, à quelques 150 kilomètres du lieu où j’étais cachée à l’époque, fut attaqué par un détachement de Waffen-SS allemands sur les bases de fausses informations, selon quoi un officier allemand y était retenu captif. En l’espace de quelques heures, 600 civils furent tués. Les combattants juifs étaient une force en pointe de la résistance armée en France, comme ils l’ont été dans d’autres pays à travers l’Europe.

    Et même quand les juifs étaient isolés dans des ghettos et dans des camps de concentration, ils ont, malgré tout, trouvé des moyens de combattre. Dans la fameuse révolte du Ghetto de Varsovie en 1943, seulement 750 combattants, munis d’armes primitives introduites avec de la nourriture le long de tunnels creusés à la main, ont tenu pendant un mois, avant que les nazis lourdement armés n’anéantissent la résistance, bombardant et rasant le ghetto jusqu’au sol. Il y a eu des représailles nazies à travers l’Europe. Ils ont tué 205 enfants à Oradour – mais personne n’a jamais accusé les résistants héroïques d’être un «culte morbide de sacrifices d’enfants».

     

    « Le récit de Suzanne Weiss sauvée de la Shoah par une famille de paysans en Auvergne » condamne les massacres israéliens

     Oradour-sur-Glane

    La solidarité face à la plus grande adversité À l’époque de ces événements, j’ai été marquée à vie par les nazis. Mon histoire est un exemple de l’établissement de la solidarité face à la plus grande adversité. En 1942, la police française a commencé à rassembler les résidents juifs par dizaines de milliers – hommes, femmes et enfants – et à les livrer aux nazis pour être tués à Auschwitz, le camp de la mort en Pologne. Parmi les victimes s’est trouvée ma mère, qui est morte à Auschwitz en 1943. L’objectif des nazis était de rassembler, déporter et tuer tous les juifs de France – comme se faisait à travers l’Europe. Mais au sein de cet abominable massacre, une vague de dégoût est montée en France contre les attaques sur les juifs. Par le biais des efforts d’organisations sociales comme d’initiatives individuelles, des milliers de juifs ont été cachés.

    En tout, les trois-quarts des juifs français ont échappé à la Shoah. Le premier grand raid de 1942 a pris les organisations juives de France par surprise. Ce n’est qu’alors que la population juive a réalisé que ses enfants devaient être cachés. Ils ont embrassé le slogan, «Sauvez les enfants en les dispersant». Des recherches ont été initiées pour trouver des havres sûrs, des faux papiers ont été fabriqués, et le transport a été organisé dans une atmosphère d’urgence et de désespoir. Plus de 10 000 enfants juifs ont été soustraits à leurs familles et cachés. J’étais parmi eux. En 1943, quand j’avais 2 ans, une organisation de la Résistance m’a prise en charge et placée dans une famille de paysans en Auvergne, une région agricole du centre-sud de la France. Récemment, je suis retournée en Auvergne avec mon compagnon, John Riddell, pour apprendre comment j’avais été sauvée. J’ai parlé à des personnes en Auvergne qui se souvenaient de ces années

     

    « Le récit de Suzanne Weiss sauvée de la Shoah par une famille de paysans en Auvergne » condamne les massacres israéliens

    Cette famille française a sauvé des enfants juifs de la Shoah

     

    Les enfants juifs étaient placés discrètement, loin des villes et parfois dans des hameaux reculés. Pourtant ils vivaient ouvertement, allant à l’école et à l’église. Pourquoi n’ont-ils pas été trahis par la police ? Les villageois les ont protégés, mettant ainsi leurs propres vies et celles de leurs familles en danger. Malgré ces dangers, les paysans ont recueilli les enfants avec amour au sein de leurs communautés tissées de liens solides. Les enfants ont été sauvés, dans la plupart des cas, par les actes, non pas de héros individuels mais de communautés entières, qui les ont cachés, non pas dans des caves, mais en plein jour. Ils ont été sauvés par une résistance qui embrassait non seulement les combattants du maquis, mais ceux qui mettaient en place des réseaux civils pour défier des décrets anti-juifs, et, d’une autre manière, par ceux qui ont détourné le regard, qui n’ont pas posé de questions, et qui – même si hostiles à la présence de Juifs – ne les ont pas trahis.

    La Résistance accueillait les Français et les immigrés, les chrétiens, les juifs et les musulmans et les réfugiés d’Espagne, d’Italie et des territoires occupés par les Allemands. C’était une solidarité issue de l’expérience sociale commune de fermiers, de travailleurs et de ceux qu’ils influençaient. Cessez le blocus de Ghaza La situation à Ghaza n’est pas comme celle qu’ont connue les juifs d’Europe sous Hitler.

    Gaza le plus grand camp de concentration

    du monde

    Le gouvernement israélien a converti le territoire en plus grand camp de concentration au monde, aux issues scellées et soumis à un bombardement régulier et meurtrier. Pour le peuple de Ghaza, il n’y a pas d’endroit où mettre leurs enfants à l’abri, pas de campagne accueillante où ils pourraient trouver refuge. Pas étonnant qu’à Ghaza, selon les termes de Raji Sourani, «un cessez-le-feu ne suffit pas. Nous réclamons la justice. Nous réclamons d’être traités comme des êtres humains. Nous réclamons la fin de la fermeture de la bande de Ghaza.» Et dans les termes de l’auteur et journaliste londonien Tariq Ali, nos politiciens «doivent comprendre qu’il n’y a pas d’équivalence entre la résistance palestinienne et l’occupation israélienne.

    Quand un pays est occupé, une résistance émerge. Si vous voulez qu’il n’y ait plus de tirs de roquettes, plus de tunnels qui soient creusés, sortez de Ghaza.» Mais le peuple de Ghaza n’est pas tout seul, pour citer Barnaby Raine, organisateur étudiant d’un Bloc Juif contre le sionisme s’adressant à un rassemblement de solidarité à Londres le 9 août. «Des gens de toutes origines, de tous les horizons et le monde entier autour du monde, nous nous rassemblons et disons par milliers : Nous sommes tous des Palestiniens.» Aujourd’hui, les peuples du monde s’expriment sans équivoque dans leur dénonciation de l’apartheid et du massacre israélien. Ils expriment ceci lors de manifestations géantes répétées arborant des pancartes et des banderoles appelant à «Cessez le massacre à Ghaza, levez le siège de Ghaza, liberté pour la Palestine». Plusieurs gouvernements – Bolivie, Brésil, Chili, Cuba, Salvador, Nicaragua, Pérou et Venezuela – ont pris des mesures contre l’assaut israélien, comprenant un boycott et des sanctions. Aujourd’hui, notre dignité humaine est mise au défi par la cruauté d’Israël envers les Palestiniens. Les Palestiniens appellent à un mouvement mondial de solidarité. Nous devons prendre la parole pour leur droit à défendre leur vie et leur patrie. Nous soutenons leur appel à susciter une pression économique sur Israël avec une campagne de «Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS).Les doléances de cette campagne sont : Pour le droit des Palestiniens à rentrer dans leur patrie, l’égalité des droits pour les Palestiniens en Israël et la fin de l’occupation israélienne. Aujourd’hui la campagne de boycott engrange un soutien croissant sur plusieurs continents. Redoublons nos efforts pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre l’apartheid israélien.

    Libérez Ghaza! La Palestine sera libre!


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  • Le 22 août 1914 tombaient dans la «bataille des frontières» 27.000 soldats français. Jamais une bataille n'aura coûté autant de vies, mais cette journée reste peu commémorée.

    http://www.lefigaro.fr/histoire/centenaire-14-18/2014/08/22/26002-20140822ARTFIG00045-il-y-a-100-ans-le-jour-le-plus-sanglant-de-l-histoire-de-l-armee-francaise.php

    Neuf millions de soldats tombèrent de par le monde lors de la Première Guerre mondiale. En quatre ans de conflit, les premiers mois de combats furent les plus sanglants. Pour la France, une journée reflète cette terrible hécatombe: le 22 août 1914. Ce jour-là, 27.000 soldats français périrent sous les balles allemandes. Jamais de toute son existence, l'armée française ne perdit autant d'hommes en un seul jour.

    Il y a 100 ans, le jour le plus sanglant de l'histoire de l'armée française

    Durant les cinq journées tragiques du 20 au 25 août, se conclut «la bataille des frontières» , première phase de la guerre. En six jours, 40.000 soldats français succombèrent sur 400 km de front entre la Belgique et la Lorraine. Le 22 août concentra 27.000 morts en 24 heures dont 7.000 pour la bataille du village belge de Rossignol: c'est autant de soldats français tués en un jour que durant toute la guerre d'Algérie de 1954 à 1962.

    En 1914, l'armée française découvre en accéléré les stratégies militaires de combat du XXe siècle. Elle paye la doctrine de l'«offensive à outrance» défendue par l'état-major, résumée par la consigne du Général Joffre «On attaquera l'ennemi partout où on le rencontrera». Le choix est meurtrier, il ne prend pas en compte les progrès technologiques de l'armement.

    Occulté par la bataille de la Marne

    Interdits de battre en retraite, les soldats français qui chargent à la baïonnette le 22 août au matin sont décimés par les mitrailleurs allemands en position défensive. Les officiers sommés d'affronter l'ennemi «corps redressé», à découvert sans chercher à s'abriter, pour donner l'exemple, sont les plus touchés. Circonstance aggravante, rien n'est prêt pour soigner les blessés.

    Pourquoi un tel désastre, qui n'a été que récemment réexploré par les historiens (1), a-t-il laissé si peu de traces dans la mémoire nationale? Le souvenir du «miracle de la Marne», la victoire française qui stoppera l'offensive allemande en septembre 1914, a occulté la sanglante défaite et ses erreurs stratégiques du mois précédent. Rares seront également les témoins directs du carnage qui survivront jusqu'à l'armistice le 11 novembre 1918.

    (1)Le spécialiste Jean-Michel Steg a publié aux éditions Fayard, Le jour le plus meurtrier de l'histoire de France.

     

     


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  •  SOUVENIRS : Jacques Martin et Guy Lux "Tu t'laisses aller" - Archive vidéo INA

    Jacques Martin à la fin de sa vie * nous n'avons jamais oublié sa célèbre émission "l'école des fans"
     

    Jacques MARTIN interprète de différentes manières la chanson de Charles Aznavour "Tu t'laisses aller" : façon bourguignonne, façon pied noir, façon crooner, façon militaire. 


    Jacques Martin et Guy Lux "Tu t'laisses aller... par ina


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  • Guerre d’Algérie : mort de Pierre Lagaillarde *** Un anti républicain est mort « Vive la République »

    http://www.huffpostmaghreb.com/2014/08/21/oas-pierre-lagaillarde-deces_n_5697971.html?utm_hp_ref=algeria 

    Pierre Lagaillarde, figure de "l'Algérie française", est décédé à l'âge de 83 ans

    Pierre Lagaillarde est mort dimanche 17 août à Auch, dans le sud-ouest de la France, à l'âge de 83 ans, a annoncé, jeudi 21 août l’agence de presse française AFP.

    Pour les Algériens, notamment les plus âgés, il évoque une des périodes les plus sinistres de la guerre d’indépendance. Pour de nombreux Européens également qui auraient pu rester en Algérie sans la politique de la terre brûlée qu’il a menée avec ses complices de l’Organisation Armée Secrète, l’OAS.

    Pierre Lagaillarde aura eu avec les autres membres de l’OAS une influence sur la manière dont s’est dénouée l’indépendance algérienne. Par le pire. Les assassinats, les attentats et les ratonnades dans les villes et la mise au pas de la communauté européenne par la peur.

    Cet ultra de l’Algérie française, avait été en janvier 1960 l'un des principaux dirigeants de l'insurrection armée dite "semaine des barricades" à Alger, organisée notamment par des militaires opposés à la politique d'autodétermination définie par le général de Gaulle.

    Fils d'avocats français établis à Blida (50 km au sud d'Alger), il était monté à l'assaut du gouvernement général d'Alger, lors du putsch du 13 mai 1958. Cela avait valu à cet ancien parachutiste d'être élu député d'Alger sur un programme "Algérie française", quelques mois plus tard.

    Gracié par De Gaulle 

    Après la reddition des insurgés en 1960, Lagaillarde avait été incarcéré pendant neuf mois à Paris puis libéré. Réfugié en Espagne en décembre 1960, il fut condamné par contumace à 10 années de détention en mars 1961.

    C'est cette année-là qu'avait été fondée en Espagne l'Organisation de l'armée secrète (OAS), en vue d'empêcher par les armes l'inéluctable indépendance de l'Algérie, acquise finalement le 5 juillet 1962.

    Après avoir été gracié par le président de Gaulle, en 1968, Lagaillarde rentre en France et s'établit à Auch (Gers) où il reprend sa profession d'avocat. Il deviendra en 1975 premier bâtonnier de la ville.

     


    Passé simple : le semaine des barricades Alger... par ina


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  •  FOU-RIRE : Deux articles concernant Brigitte Bardot en complète contradiction l’un de l’autre. Toutefois je m'excuse par avance...

     

    Brigitte Bardot à la sortie du palais de l'Elysée, à Paris, le 27 septembre 2007. (ERIC FEFERBERG / AFP)

    Merci de cliquez d’abord sur le lien ci-dessous pour re (voir) un article que j’avais mis en ligne il y a quelques mois (Brigitte Bardot contre l’OAS) :

     http://www.dandelotmije.com/article-incroyable-mais-c-est-pourtant-une-histoire-vraie-brigitte-bardot-et-l-o-a-s-un-extrait-du-li-123434179.html 

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    Pour Brigitte Bardot, Marine Le Pen est "la Jeanne d'Arc du XXIe siècle"

    http://www.francetvinfo.fr/culture/people/brigitte-bardot-compare-marine-le-pen-a-la-jeanne-d-arc-du-xxie-siecle_674461.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20140822-[lespluspartages/titre3]

    A la veille de ses 80 ans, l'actrice se confie à "Paris Match" dans une interview publiée jeudi 21 août 2014.

    Brigitte Bardot à la sortie du palais de l'Elysée, à Paris, le 27 septembre 2007. (ERIC FEFERBERG / AFP)

    "Je souhaite qu’elle sauve la France, elle est la Jeanne d’Arc du XXIe siècle !" L'appel est vibrant. Brigitte Bardot réaffirme son admiration pour Marine Le Pen dans une interview publiée par Paris Match, jeudi 21 août, à la veille de ses 80 ans. L'actrice et fervente défenseure des animaux se décrit comme une "Française de souche lointaine et fière de l’être".

    "Je déplore que mon si beau pays se détériore à tous les points de vue. C’est criminel de le soumettre à la bassesse", ajoute-t-elle. Depuis des années, Brigitte Bardot soutient le Front national, comme le rappelle Le Scan du Figaro.

    Pour la présidentielle de 2012, l'icône du cinéma des années 1960 avait annoncé qu'elle voterait pour Marine Le Pen. "J’ai toujours eu le courage de mes opinions. Même si c’est en contradiction avec le politiquement correct, je m’en tamponne le coquillard !" avait alors déclaré Brigitte Bardot. Elle avait également lancé un appel aux maires pour que Marine Le Pen puisse recueillir les 500 signatures lui permettant d'être candidate.

    Mon commentaire préféré

    Giroz 

    Tant que le Front national n'aura que des actrices des années 50 pour le soutenir, c'est que son programme ne vole pas bien haut puisque Bardot le comprend. Mais comme elle le dit si bien, on s'en tamponne le coquillard de son opinion.

    J’AJOUTE : D’autant plus que le coquillard de BB doit être pas mal fripé !!! Quant à la Jeanne d’Arc du XXIe siècle je crois qu’il y a une sensible différence avec la Jeanne d’Arc d’origine. Excusez-moi chers amis internautes mais je trouve cette information trop marrante.

     

    FOU-RIRE : Deux articles concernant Brigitte Bardot en complète contradiction l’un de l’autre. Toutefois je m'excuse par avance...

     

     Jeanne d'Arc la pucelle

     

    FOU-RIRE : Deux articles concernant Brigitte Bardot en complète contradiction l’un de l’autre. Toutefois je m'excuse par avance...

     

     

    FOU-RIRE : Deux articles concernant Brigitte Bardot en complète contradiction l’un de l’autre. Toutefois je m'excuse par avance...

    La Jeanne d'Arc du XXIe siècle

     


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  • Béziers vaut-il une messe ? C’est le point de vue de Jacques CROS

    http://cessenon.centerblog.net/

    Robert Ménard, le maire de Béziers, est un habitué du non-respect de la loi. Le 5 juillet dernier il est allé en compagnie d’Elie Aboud, se recueillir sur la stèle qui rend hommage à quatre condamnés par la justice. Oui, ce n’était pas gratuit, il s’agissait d’honorer des partisans du colonialisme qui s’étaient engagés jusqu’aux crimes dans cette idéologie.

     

    Béziers vaut-il une messe ? C’est le point de vue de Jacques CROS

    Béziers vaut-il une messe ? C’est le point de vue de Jacques CROS

    Il récidive et rompt une nouvelle fois avec la loi, celle de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat en faisant entrer la messe du 15 août dans les institutions. Je partage l’idée du législateur de l’époque qui considérait que les convictions religieuses sont du domaine du privé.

     

    Béziers vaut-il une messe ? C’est le point de vue de Jacques CROS

     

    Je respecte les religions, toutes les religions y compris celle qui est mise à mal par une opinion que la crise rend raciste et xénophobe. Je respecte les athées et les agnostiques au même titre que les croyants et je trouve incongru que la messe du 15 août ait été inscrite dans le cadre des activités municipales de la Feria.

    J’ai lu les contributions publiées  dans le forum ouvert à cet effet par le journal Midi Libre. Certains lecteurs ont appelé les chrétiens à soutenir leurs frères d’Irak victimes des djihadistes. Oui, on peut souscrire, et cela ne concerne pas que les chrétiens, mais on ne peut pas faire l’économie de ce qui a conduit à ces événements. Il est le résultat des opérations guerrières menées par les USA et leurs alliés dans cette région du monde De plus ceux-là et d’autres  continuent à apporter aujourd’hui encore une aide aux djihadistes en Syrie ou en Libye !

    Par ailleurs il n’y a pas que les chrétiens de l’Irak qui sont victimes de violence, la population de Gaza l’est aussi et la mobilisation pour la paix au Proche Orient mérite l’engagement de tous et de chacun.

    A vrai dire la cause de la paix et du désarmement appelle la participation du plus grand nombre aux initiatives prises. Cela me paraît plus adapté aux problèmes de notre temps que la célébration d’une messe publique dans les arènes de notre ville.

     Jacques CROS


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  • Je me souviens de la guerre d'Algérie

     

    http://blogs.mediapart.fr/edition/je-me-souviens/web/130413/je-me-souviens-de-la-guerre-dalgerie 

    La guerre d'Algérie a hanté mon enfance de 1954 à 1962. Je vivais à la campagne, il n'y avait pas de garçons dans la famille assez âgés pour y participer sauf un qui y a échappé en prolongeant son sursis militaire pour études à l'université. Mais ma mère était très concernée, elle vivait au rythme des "événements". Tomates de Guy Mollet, 13 mai, FLN, MNA, Massu, autodétermination, Evian, putsch des généraux, OAS, harkis, rapatriés... Je n'ai pas échappé à tout ça, et le sol algérien je ne l'ai foulé qu'en 1972, mais ça c'est une autre histoire...

    Pour avoir une idée de l'atmosphère de l'époque regardez cette vidéo et écoutez Daroussin « Un bon républicain » en cliquant sur le lien ci-dessous pour voir la vidéo en plein écran :

    http://vimeo.com/30708453 

    Didier / Un bon Républicain from Raspouteam on Vimeo.

     


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  • Aubagne 

    Appelé à la guerre d'Algérie à 20 ans, il raconte

     son combat dans un livre

     

    Bernard Dravet, l'Aubagnais qui refusait de torturer

    Bernard Dravet avait 20 ans lorsqu'il est parti pour le front en Algérie. Poussé par ses proches, il s'est enfin décidé à écrire sur cette expérience traumatisante. Photo C.M.

    SOURCE : http://www.laprovence.com/article/edition-aubagne/3002478/bernard-dravet-laubagnais-qui-refusait-de-torturer.html 

    C'était un interrogatoire, un cadre un FLN qui ne parlait pas. On m'a demandé d'y aller et d'utiliser la gégène pour l'électrocuter."

    Bernard Dravet n'a pas encore 21 ans lorsqu'il est confronté pour la première fois à une séance de torture dans une des cellules du poste de commandement de Mila, dans l'Est du pays. "J'ai refusé tout simplement", assure celui qui, aujourd'hui, a rassemblé son courage et ses souvenirs pour consigner cette expérience dans un livre : "J'avais vingt ans dans la guerre d'Algérie" (voir encadré), raconte son combat pour refuser ce qui va à l'encontre de ses convictions.

    Pour Bernard, le poste à la cellule de renseignements est déjà son deuxième, en Algérie. Dès le service militaire, opposé à la guerre qui a commencé quelques années plus tôt, et membre actif des comités pour la paix, il est repéré pour ses prises de position par sa hiérarchie. "Je suis donc sorti parmi les derniers avec les pires postes en Algérie", explique Bernard Dravet. Lorsque les premiers du classement vont en Allemagne garder la zone démilitarisée, lui, et les derniers de la liste donc, sont affectés sur le front Algérie.

    "C'est moi qui commande !" 

    Tranquillement installé à la terrasse d'un bistrot du centre-ville d'Aubagne, il n'a pas besoin de faire beaucoup d'efforts pour se remémorer cette période de sa vie. "J'ai toujours tout écrit, aussi bien dans un carnet que dans des lettres à mes amis, explique-t-il. C'est la démarche de me lancer dans ce livre qui a été difficile, après c'est allé tout seul." Lorsqu'il parle, le ton est posé et clair, le regard au loin, il revoit les images de son arrivée en Algérie. C'est en 1958 et la guerre a déjà commencé. Bernard est alors inquiet mais il croit que son départ peut être utile. "Je pensais pouvoir être plus servir la cause de la paix plus efficacement là-bas qu'en restant en France à militer. Je n'ai pas été déçu..."

    À son arrivée en Algérie il est affecté à un poste en altitude, sur la ligne de front. Il a sous ses ordres une section d'appelés. Très vite, un premier soldat français de la section est tué par le FLN, le reste de la troupe veut se venger. "Dès le premier village rencontré, ils ont commencé à tout saccager, frapper les gens, toucher les femmes. Je suis resté sonné, puis je leur ai hurlé "C'est moi qui commande !". Je ne sais pas où j'ai trouvé cette force, mais ça a réussi a les contenir." Malgré l'hostilité de son capitaine, il tient bon sur ses principes. "Je suis chrétien par mon éducation, d'obédience jésuite. Et en tant qu'être humain mes convictions m'interdisaient d'agir de la sorte, même quand il ne s'agit que de "laisser faire", ou d'obéir aux ordres", explique Bernard Dravet qui assure aujourd'hui avoir perdu la foi pendant cette guerre.

    Après cette expérience il est muté aux renseignements, au poste de commandement de Mila, dans l'est algérien, "pour m'impliquer, m'obliger à me mouiller en participant aux exactions". Ce qu'il refuse, toujours, noircissant ses cahiers de notes pour ne jamais oublier. Il écrit beaucoup de lettres, à ses proches, mais aussi aux généraux pour leur faire part de son désaccord avec ce qu'il voit, ce dont il refuse de faire partie.

    Bernard Dravet se trouve assez vite des amis sur lesquels s'appuyer et qui, comme lui, sont révoltés par ce côté sombre de la guerre. "Un avocat, un jésuite, un paysan et un aumônier, résume-t-il. Ensemble, nous avons pu nous soutenir et faire remonter nos témoignages." Il rencontre aussi un élève prometteur de l'ENA, Michel Rocard, futur premier ministre. "Il rédigeait un rapport sur les camps de regroupement et s'indignait de la façon dont l'armée traitait les Algériens nous avons donc pu échanger", se souvient Bernard Dravet, qui lui demandera de préfacer son livre.

    Les Harkis, puis le putsch 

    Muté à la tête d'une section de harkis, Bernard refusera l'ordre d'exécuter 5 civils en représailles de la désertion de certains de ses soldats. "Catégoriquement. Je leur ai juste dit que je ne le ferai pas", explique froidement Bernard, finissant son café. Les cinq hommes auront la vie sauve, Bernard Dravet lui, en a fini avec cette guerre. Il est finalement rapatrié, non sans avoir été décoré en public à l'ordre de la Brigade pour son courage et ses "faits d'arme". Il n'est pas dupe : "j'ai bien senti qu'il s'agissait surtout de me dissuader de parler à mon retour".

    Revenu dans la métropole, il organise avec ses amis des rencontres entre appelés qui partent au front pour les prévenir de ce qui les attend. "Sur place c'est très difficile quand ça vous tombe dessus, il vaut mieux être préparé", résume Bernard.

    Sentant venir le putsch de généraux alors que la fin de la guerre se profile, il préviendra aussi en ce sens les appelés qui réussiront à faire échouer la tentative de coup d'état. "Ne pas obéir sans réfléchir à tous les ordres, voilà ce qui est important", conclut Bernard. Comme un avertissement.

    Clément Mathis

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    Nous avions déjà parlé de Bernard Dravet dans un autre article, vous pouvez le retrouver en cliquant sur le lien ci-dessous :

    http://www.dandelotmije.com/article-le-livre-de-bernard-dravet-est-un-temoignage-sur-la-guerre-d-algerie-entre-1958-et-1960-pour-la-pr-121894873.html

     

     


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  • "La mémoire a blanchi le débarquement

     en Provence"

    "La mémoire a blanchi le débarquement en Provence" sauf pour un groupuscule d’extrémistes, héritiers de l’OAS (voir à la fin)

    Photo prise le 28 août 1944 à Marseille de prisonniers allemands internés au camp Sainte-Marthe sous la surveillance de tirailleurs algériens. ARCHIVES/AFP

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140814.OBS6425/la-memoire-a-blanchi-le-debarquement-en-provence.html

    "La mémoire a blanchi le débarquement

     en Provence"

    "Nancy a le torticolis", "Gaby va se coucher dans l'herbe", "le chasseur est affamé"... Le 14 août 1944 au soir, la BBC à Londres confirme l’imminence du débarquement en Provence. Le coup d'envoi de l’opération "Dragoon", menée par les troupes américaines, anglaises et françaises est donné le 15 août, à 0h15, 70 jours après le débarquement en Normandie (le 6 juin). Le but de l’opération : prendre en tenaille l'occupant allemand pour le forcer à battre en retraite. La Provence est libérée en treize jours : du 15 août, avec le village de La Motte, à quelques kilomètres de Draguignan, au 28 août à Marseille (Toulon est libérée la veille).

    L’opération rapide est une réussite grâce à l’intervention de près de 450.000 hommes dont environ 250.000 combattants français (contre 250.000 soldats allemands). Les combattants des troupes coloniales de l'Armée d'Afrique sont majoritairement représentés. En tout, près de 225.000 tirailleurs sénégalais et algériens, goumiers et tabors marocains, pieds-noirs, marsouins du Pacifique et des Antilles participent au débarquement en Provence.

    Ils n’interviennent pas dès le 15 août, la majorité des troupes étant alors anglaises et américaines. L’ "Armée B" – le terme générique pour désigner le commando d’Afrique – débarque en Provence à partir du 16 août, sous les ordres du général de Lattre de Tassigny, avec "50% de combattants maghrébins, 30 % de Pieds-Noirs, 10% d’Africains et d’Antillais et 10% de métropolitains", selon l’historien Pascal Blanchard, spécialiste de la colonisation.

    Une commémoration qui va “gagner de l’importance”

    Le travail de mémoire du débarquement en Provence, le deuxième après celui de Normandie, semble moins important que celle du 6 juin, "car c’est le second débarquement", explique Pascal Blanchard, "et ensuite parce que c’est un 15 août et que le cycle commémoratif est épuisé", entre les célébrations du 6 juin ou celles de la déclaration de la premième guerre mondiale, le 3 août 1914, et la commémoration de la bataille de la Marne dès le 6 septembre 1914.

    "La mémoire a blanchi le débarquement", remarque Pascal Blanchard. "Les Africains ont été envoyés à l’Est de la France au moment de la libération de Paris car dire que les Maghrébins et les Subsahariens ont libéré la capitale n’était pas envisageable à l'époque", précise-t-il. Mais la commémoration du débarquement en Provence va gagner de plus en plus d’importance car il est lié à des enjeux identitaires en France: "Les commémorations existent pour parler du passé mais elles ont un impact dans le présent".

    Pascal Blanchard assure que le processus commémoratif va évoluer avec une tendance à l’individualisation des soldats issus des colonies. Il cite alors l’exemple d’Hammou Moussik, un Marocain qui a servi le drapeau tricolore pendant la Seconde guerre mondiale et la Guerre d'Indochine. Le documentaire de sa série "Frères d’armes" (raconté par Jamel Debbouze) a été téléchargé "par un certain nombre de Marocains et de Français dont des jeunes maghrébins qui cherchent à connaître leur part de légitimité en France", explique-t-il. De même le film Indigènes du réalisateur Rachid Bouchareb (2006) est pris en exemple:

    “La ferveur autour du film était inconcevable 10 ans auparavant. C’est possible maintenant grâce à une nouvelle génération d’acteurs “bankables” (Jamel Debbouze, Samy Naceri, Roschdy Zem…,NDLR) qui se posent des questions”.

    Une preuve pour Pascal Blanchard que les mentalités évoluent grâce à "une nouvelle génération d’historiens, qui ne sont pas nés dans un contexte de classicisme des institutions et grâce à un public qui s’intéresse à ces questions”.

    “Parler de ces combattants lors des commémorations est de plus en plus important et sera traité de plus en plus avec des lectures critiques de la part des historiens car ils rentreront dans l’imaginaire collectif”.

    Magali Judith - Le Nouvel Observateur

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    "La mémoire a blanchi le débarquement en Provence" sauf pour un groupuscule d’extrémistes, héritiers de l’OAS (voir à la fin)

    "La mémoire a blanchi le débarquement en Provence" sauf pour un groupuscule d’extrémistes, héritiers de l’OAS (voir à la fin)

    Le CLAN-R et le Collectif National "NON au 19 mars", vous convient le 15 aout 2014, 70ème anniversaire du débarquement en Provence.

    Bien que des cérémonies officielles, tout le long de la méditerranée, commémorent le courage des participants au débarquement, nous déposerons nous, de façon très modeste, quelques fleurs, Place de la Liberté à Toulon, en hommage à ceux dont les personnalités politiques ne parlent pas. Ceux dont on veut même gommer le rôle majeur dans la liberté retrouvée de la France, je veux parler des Pieds-Noirs, Français d’Algérie et d’Afrique du Nord, qui ont su répondre à l’appel désespéré d’une France dans la peine.

    Ces Pieds-Noirs se battaient auprès de leurs frères musulmans, derrière un seul drapeau, celui de la France. En hommage à tous ces soldats, de toutes confessions, nous chanterons La Marseillaise et Les Africains. 

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  • « Indigènes » Jeudi 14 Août à 20h55 sur FR3 *** Ce film a été critiqué violemment par l’extrême droite mais cela ne nous étonne pas !!!

    Résumé

    En 1943, quatre Algériens, Saïd, Abdelkader, Messaoud et Yassir, s'engagent volontairement pour libérer la France du joug nazi. Après une instruction militaire succincte, ils débarquent en France avec bon nombre de combattants d'Afrique, connaissent leur premier baptême du feu et leur première victoire qui leur vaut d'être accueillis dans un village français. Messaoud s'éprend d'une jeune femme avec laquelle il passe la nuit. Mais dès le lendemain, il leur faut reprendre la route et les combats sous l'autorité du sergent Martinez. Celui-ci, constatant que Saïd est moins robuste que ses camarades, décide d'en faire son ordonnance. Sur le terrain des opérations, les combats s'intensifient...


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  • Débarquement de Provence : douze vétérans algériens invités en France : ils devraient être accompagnés par le premier ministre Abdelmalek Sellal

    Le premier ministre algérien Abdelmalek Sellal ici avec François Hollande

     

    Douze vétérans algériens de la Seconde guerre mondiale ont quitté mercredi Alger pour participer en France aux cérémonies commémorant le 70e anniversaire du débarquement de Provence, selon un journaliste de l'AFP.

    Absents le 6 juin des cérémonies du "D-Day" en Normandie, les combattants "indigènes" seront représentés en Provence par une quarantaine de vétérans.

    Les douze Algériens, nés entre 1917 et 1924 et formant la plus importante délégation, ont été reçus par des diplomates français en poste à Alger avant d'embarquer pour Paris d'où ils se rendront ensuite à Toulon (sud-est).

    Quatre d'entre eux se verront remettre par le Président François Hollande les insignes de chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur.

    Autour de 250.000 Algériens ont combattu pour la France, l'ancienne puissance coloniale, lors de la Seconde guerre mondiale.

    "Le rôle des Algériens dans la libération du territoire européen et en particulier dans le débarquement de Provence, mais aussi dans les campagnes de Tunisie et d'Italie ainsi que dans la libération des villes de Marseille, Lyon et Strasbourg fera ainsi l'objet d'un hommage solennel", selon un communiqué diffusé par l'ambassade de France à Alger.

    Des représentants de 28 pays, notamment africains, ont été conviés par François Hollande pour assister depuis le porte-avion Charles De Gaulle à une revue navale au large de Toulon. L'Algérie devrait être représentée par son Premier ministre, Abdelmalek Sellal, selon des informations de la presse locale.

    Avant cette cérémonie internationale, un hommage sera rendu par le président français au mémorial du Mont Faron, qui domine Toulon, aux soldats alliés, forces françaises libres et soldats de l'Armée d'Afrique, résistants mais aussi civils.


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  • Enrico Macias prend posi­tion sur le conflit israélo-pales­ti­nien *** Une virulente réponse d’un internaute

    Crédits photos : BEBERT BRUNO/SIPA

    http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/enrico_macias_prend_position_sur_le_conflit_israelo-palestinien_322976 

    A l’ins­tar de Patrick Bruel il y a quelques jours, Enrico Macias est revenu sur le conflit entre Israé­liens et Pales­ti­niens dans la bande de Gaza. Dans un entre­tien accordé au Pari­sien, le chan­teur popu­laire d’ori­gine algé­rienne affirme sa posi­tion par rapport à cette guerre tragique.

    Déjà tendue ces dernières années, la situa­tion dans la bande de Gaza a pris une tour­nure drama­tique depuis le début du mois de juillet. Le bilan, pour l’ins­tant provi­soire, fait déjà état de milliers de morts dont de – trop – nombreux civils. Face à cette guerre, plusieurs person­na­li­tés comme Eric Cantona, Patrick Bruel, Rihanna, Javier Bardem et Pené­lope Cruz ont pris la parole pour expri­mer leur posi­tion sur ce conflit. Des sorties qui n’ont pas manqué de provoquer de nombreuses réac­tions plus ou moins musclées. Désor­mais, c’est au tour d’En­rico Macias de donner son senti­ment sur cette situa­tion tendue. «Israël ne peut pas se permettre de perdre une bataille, car c’est son exis­tence même qui est en jeu» explique l'artiste de 75 ans au Pari­sien. Fervent défen­seur de l’état israé­lien, l’ar­tiste d’ori­gine algé­rienne s’est plusieurs fois engagé dans des mani­fes­ta­tions en faveur d’Is­raël. Une posi­tion qui ne l’em­pêche pas pour autant d’éprou­ver de la tris­tesse pour les Pales­ti­niens. «Je suis malheu­reux de voir les Pales­ti­niens pris en otage. Des enfants sont pris en otage et ça, c’est dégueu­lasse. Les victimes, qu’elles soient israé­liennes ou pales­ti­niennes, ça me fait mal au cœur», regrette le chan­teur de paix pour l’ONU. Pour l’in­ter­prète d’Adieu mon pays, le seul coupable de ce conflit reste le Hamas : «le peuple pales­ti­nien, quand il ouvrira les yeux, déga­gera ces gens du Hamas pour qu’ils puissent avoir une vie plus facile. A partir du moment où des gens veulent diri­ger un pays, il ne faut pas que ce soit des terro­ristes».
    Habi­tué à véhi­cu­ler un message de paix et de soli­da­rité à travers ses chan­sons et ses actes, Enrico Macias espère que le conflit dans la bande de Gaza touchera bien­tôt à sa fin.

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     TobiasBeecher54

    Enrico Macias prend posi­tion sur le conflit israélo-pales­ti­nien *** Une virulente réponse d’un internaute

    UNE VIRULENTE REPONSE

    Monsieur Macias vous êtes sioniste, le Hamas représente la résistance du peuple palestinien opprimé par l'occupation israélienne. Et vous osez ouvrir votre bouche? Vous préfériez sans doute qu'il n'y ait aucune résistance à la colonisation et je vous comprends. Les nazis devaient avoir le même avis que vous en d'autres temps. Rien que le fait de parler de guerre est déplacé, quand on recense 2000 morts d'un côté  et des milliers de blessés et des milliers de bombardements (dont 75% de victimes civils on le répète) et 60 de l'autre, ce n'est pas une guerre, c'est une agression unilatérale, un génocide. Il faut également expliquer que toutes les tentatives de négociations pour arriver à une paix durable de la part des leaders palestiniens  et israéliens s'est soldée par un assassinat du leader palestinien ou israélien. Le leader israélien Rabin a été assassiné par un fasciste religieux Israélien pour avoir signé les accords d'Oslo. Yasser  Arafat a été assassiné par le Mossad.... Israël ne veut pas la paix car cela mènerait à la construction d'un état palestinien avec des frontières bien définies, ce qui serait un obstacle à leur colonisation. En outre cela ouvrirait la porte à une quantité de possibles condamnations d'Israël pour crimes de guerres et crimes contre l'humanité. Mais pour cela il faut qu'un état palestinien soit créé. C'est la raison pour laquelle les USA (fidèle allié d'Israël comme chacun sait) votent systématiquement NON à chaque vote allant dans le sens de la création d'un état palestinien. Il est également plus facile pour Israël de poursuivre toujours plus loin sa colonisation dans ces conditions, et c'est là le but majeur d'Israël, et non la paix.

    TobiasBeecher54

    Mr Enrico Macias chantait "Malheur à celui qui blesse un enfant", très belle chanson mais de quels enfants parlait-il ? De tous les enfants du monde ou ceux seulement qui ont le même sang que lui ?

    Enrico Macias prend posi­tion sur le conflit israélo-pales­ti­nien *** Une virulente réponse d’un internaute

    Enrico Macias prend posi­tion sur le conflit israélo-pales­ti­nien *** Une virulente réponse d’un internaute

    Pendant ce temps-là Guy Bedos manifeste son soutien aux victimes innocentes de Gaza

    L'interview de Guy Bedos a été en partie censuré par le Figaro ou c'est un autre interview, si vous souhaitez voir une vidéo plus conséquente cliquez sur le lien ci-dessous :

     Manifestation Pro-Gaza à Paris : Guy Bedos interpelle la ... - YouTube

     

     

     

     

     

     


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  • Sur la route des 8000 lieux et liens du 19-Mars-1962 : aujourd’hui à Montbazens (Aveyron)

    Recueillement devant le monument aux morts

    Montbazens (Aveyron)

    La place du marché devient la place

    du 19 mars 1962

    http://www.ladepeche.fr/article/2014/08/11/1932664-place-marche-devient-place-19-mars-1962.html 

    L'inauguration d'une plaque commémorative pour le «19 Mars 1962», en hommage aux anciens combattants et victimes de guerre d'Algérie, Maroc et Tunisie, s'est déroulée, ce dimanche matin, à Montbazens en présence des autorités civiles et militaires de Montbazens et des communes limitrophes, du comité cantonal FNACA, des porte-drapeaux et de la population.

    Etaient présents, M.L. Marcel, députée, J. Molières, maire de Montbazens et son conseil municipal, R. Barthélémy, Président départemental des Anciens d'Algérie, R Marty représentant R. Raoul (excusé), président local de la FNACA, (M. le Préfet et G. Rigal, conseiller général excusés), les maires des communes voisines, les anciens combattants.

    «Suite à la demande de nos Anciens d'Algérie, la municipalité a décidé de renommer ce lieu «Place du 19 mars 1962». Puisse cette place rappeler à tous que beaucoup de jeunes soldats français sont tombés sur cette terre lointaine et qu'il est de notre devoir de se souvenir aussi de cette triste période de notre histoire. Ainsi, il aura fallu plus de cinquante ans pour que soit officiellement reconnue une tragédie qui hante encore certains d'entre-nous. Cinquante années pendant lesquelles les associations d'anciens combattants d'Afrique du Nord ont entretenu le souvenir de cette tragédie, sans reconnaissance officielle, mais avec le seul soutien des communes.» Commentaient les différents intervenants dans leur discours.

    C'est donc vers 11heures que les participants se sont regroupés devant le monument aux morts. J. Molières, maire, accompagné des officiels, a levé le voile découvrant la plaque immortalisant la nouvelle place.

    Une gerbe a été ensuite déposée au pied du monument aux morts, minute de silence et Marseillaise ont ensuite rythmée la cérémonie.

    Bernard Delmoly recevait des mains de R. Barthélémy, la médaille du combattant.

    Un vin d'honneur, offert par la municipalité, sous la halle du marché couvert a clôturé cette manifestation.

    La Dépêche du Midi

    Sur la route des 8000 lieux et liens du 19-Mars-1962 : aujourd’hui à Montbazens (Aveyron)


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  • L'anniversaire du Débarquement en Normandie a donné lieu à de nombreuses commémorations. Mais ces cérémonies suffisent-elles à rendre hommage à tous les héros français ? Qui sont les laissés-pour-compte ? Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile, écrit à François Hollande pour lui demander de corriger une injustice.

    À l’occasion des commémorations du 70e anniversaire du Débarquement, la Nation et le monde ont paru rassemblés en Normandie pour rendre un vibrant hommage aux 37.000 jeunes alliés fauchés pour servir la liberté d’un pays, d’un continent.

    La Nation et le monde ? Non, pas tout à fait. Et c’est d’ailleurs pourquoi des voix ont murmuré :

    "Qu’en sera-t-il de la mémoire des nôtres, ces milliers de soldats de l’ex-empire français, tombés, comme les anglo-saxons, pour chasser le nazisme ?"

    Certes, l’Histoire nous dit que les "coloniaux" n’ont pas débarqué à Omaha, Utah, ou même Gold. Mais le 6 juin aurait pu être une célébration plus généreuse, devant tout le "beau monde" réuni : celle du sacrifice de l’ensemble des jeunes gens morts pour notre liberté tout au long de la guerre.

     

    La mémoire est écornée

     

    C’est pourquoi, les fils et les petits-fils, les filles et les petites-filles de tous ces "indigènes" continuent d’interroger :

    "Qu’en sera t-il de la mémoire des nôtres ?"

    Ils regardent leur avenir et leur présent qui branlent, à force de se construire sur les fondations d’une Histoire pas assez honorée. En tous cas pas à la hauteur de ce qu’elle mériterait.

    Et voici que les célèbres vers de Senghor resurgissent :

    "On fleurit les tombes, on réchauffe le Soldat Inconnu.
    Vous mes frères obscurs, personne ne vous nomme"

    Plusieurs décennies ont passé et le temps a quelque peu démenti les vers du poète, mais le nom des "frères obscurs" reste encore murmuré. Les "frères" sont encore mal clamés par la République.

    Le parcours de Léopold Sédar Senghor est à ce titre emblématique : il fut, après la défaite, l’un des 70.000 soldats coloniaux prisonniers dans les Frontstalag de France mais qui le sait ?

     

    De nombreux morts oubliés

    Qui sait aujourd’hui que la France a, dès le début de la guerre, pu s’appuyer sur autant de combattants majoritairement venus du Maghreb et d’Afrique subsaharienne, mais aussi sur les Indochinois, sur les troupes malgaches et somalis, sur celles des Antilles et des Comores ?

    Qui sait que 100.000 étaient là, bien avant le printemps 44, pour se battre et subir avec "les Français de souche" la défaite de 1940, qu’elle fut accompagnée de racisme et de mauvais traitements à cause de leur couleurs ?

    Qui peut dire aujourd’hui, après qu’une grande partie des prisonniers fut rapatriée, que 5000 hommes de l’empire rejoindront les maquis ? Combien ont appris que leurs frères d’armes poursuivaient, ailleurs, sur d’autres territoires, la guerre de la France dans le monde ? Qu’en 1942 et 1943, les tirailleurs nord-africains livraient bataille en Érythrée, au Levant, à Bir Hakeim (en Libye), à El Alamein (en Egypte) ?

    Que les "Africains" combattaient les Allemands en Tunisie, que les Tabors marocains libéraient la Corse, que l’armée d’Afrique s’engageait en Italie et que tous ces combats laissaient en route des morts, par dizaine de milliers ?

     

    Un nouvel anniversaire pour rétablir la justice

     

    S’il revient aux historiens de rappeler les justes faits et dates, de ramener le 6 juin à sa juste place dans l’épopée de la libération du territoire national, il est du devoir des politiques, et du premier d’entre eux, de rendre la mémoire juste en usant de symboles. L’anniversaire du Débarquement de Provence, le 15 août prochain, est l’occasion de rendre justice aux coloniaux.

    Le 15 août 1944, débarquait dans le Sud du pays "l’armée française de libération", soit près de 41.000 hommes, au secours de la Nation. Ce jour-là, aux côtés des forces alliées, ce sont les "Français libres" du général de Gaulle, avec "l’armée d’Afrique" qui posaient les pieds dans le sable, entre Toulon et Cannes.

    C’est une armée composée de près de 120.000 goumiers, tirailleurs et spahis, originaires de 22 pays du Maghreb et d'Afrique noire, qui combattra pour rendre la France telle qu’elle est aujourd’hui : libre, démocratique et riche de diversité.

    La commémoration de ce jour J là doit permettre, à l’heure où les partis populistes et xénophobes font une entrée remarquée au Parlement européen, de renouer la chaîne d’une mémoire nationale abîmée. Une mémoire faite pour relier les Français entre eux. Tout le monde doit pouvoir dire : je le savais. Je sais ce que je leur dois.

     

    Rendons un hommage mérité aux sacrifiés

     

    De nombreux Français attendent, et ils ne sont pas seuls, que la Nation rende enfin l’hommage mérité au sacrifice de ses "indigènes" dont beaucoup sont les enfants. Les autres sont leurs cousins ou leurs voisins.

    Rendre gloire à leurs pères, c’est à jamais et pour toujours les faire entrer - par le lien indélébile du sang versé et par la grande porte d’une vraie cérémonie - dans l’Histoire de France. Elle est belle et bien la leur.

    Ils ne doivent pas en douter, et c’est ce que la commémoration de Provence pourrait réaffirmer à tous, Français de toujours comme plus nouveaux : nos destins sont liés et notre mémoire est commune, autant que notre avenir.

    Il est temps de clamer cela haut et fort. Faites-le, Monsieur le Président, pour la France réelle.

    SOURCE : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1215248-debarquement-les-indigenes-ne-doivent-pas-etre-oublies-rendons-leur-justice.html 

     

    LE PROGRAMME PREVU REPONDRA-T-IL A CE SOUHAIT ?

     


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  • « LE PS COMME LA SFIO ? » Espérons que le PS changera d’orientation avant 2017 car le pire serait à craindre…

    http://blogs.mediapart.fr/blog/gilbert-rignault/080814/le-ps-comme-la-sfio 

    08 août 2014 |  Par Gilbert RIGNAULT 

    LE PS COMME LA SFIO DURANT

     LA GUERRE D’ALGERIE !

    « La France ne tolérera jamais que l'on essaie par la violence des mots ou des actes d'importer sur son sol le conflit israélo-palestinien. » Ainsi, pour le Premier ministre de la France, la population aurait bien le droit, constitutionnel, de manifester, mais en ne chantant que des chansons gaies, au rythme, si possible, langoureux. Ne reste plus qu’à édicter une loi pour décider si on peut chanter Perrine était servante ou le curé de Camaret ! Quant à entonner : « Aux armes, citoyens… » Même pas en rêve ! (sauf en lever de rideau d’un match de l’équipe de France de football). En 1970, à l’occasion de la grande manifestation de Vincennes pour le retrait des Américains du Vietnam, M. Valls aurait sans doute estimé qu’il n’était pas question d’importer en France le conflit américano vietnamien ? C’est ici la version PS de la Constitution française et de la Convention européenne des droits de l'Homme et des libertés fondamentales : dont acte.

    De fait, c’est M. Valls lui-même qui, en convoquant un rabbin et un recteur de mosquée crée, de toutes pièces, une confrontation Thora-Charia qui ne fut jamais évoquée, ni avant, ni pendant les manifestations. Il est donc le seul inventeur, au demeurant manipulé, de cette « importation » là. Le gouvernement français n’a jamais envisagé que les convictions anticolonialistes puissent perdurer en France, ni que, malgré le nombre important des opposants au mariage pour tous, l’immense majorité des manifestants pour la Palestine soit agnostique ou athée, et qu’elle estime que le carnage, à Gaza, n’est que le paroxysme de la violence quotidienne de l’occupation et de la colonisation israélienne en cours en Palestine. Comme si le traitement des Palestiniens par Israël lorsqu’il ne s’exprime que par le blocus, les arrestations arbitraires, les procès illégaux, les destructions d’habitation, les déplacements forcés de population, les expulsions, les réquisitions de terres, les confiscations … étaient « normaux » ! Le gouvernement actuel nous rappelle douloureusement les exploits de la SFIO durant ce qu’elle appelait : les « événements » en Algérie, ou la « pacification ». Ses membres n’en ont rien appris.

    GR.

    UN COMMENTAIRE

    08/08/2014, 10:52 | Par Vingtras 

    J'apprécie d'autant plus votre excellent coup de gueule que j'ai été moi-même l'une des victimes de la politique colonialiste de Guy Mollet qui m'a volé deux ans de ma jeunesse !

    L'attitude actuelle du gouvernement est inqualifiable même si elle s'efforce de respecter une certaine neutralité. Une neutralité bienveillante à l'égard d'Israël, un Etat colonialiste...

    Dans cette situation tragique où les populations civiles sont menacées de génocide, la France reste à la remorque de la diplomatie américaine dont l'impérieux devoir serait de faire pression sur Israël pour que le blocus de Gaza soit levé.

    Mais en attendant cela, Monsieur Valls pérore et bâillonne toutes celles et tous ceux qui voudraient manifester leur soutien aux gazouis.

    Jadis lorsqu'on manifestait contre l'OAS et pour la paix en Algérie, les pouvoirs publics n'hésitaient pas à envoyer ses flics de choc : ce fût Charonne, de sinistre mémoire qui a peuplé mes cauchemars de nombreuses années !

     


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  • Mort d'Yvette Giraud, ex-vedette de la chanson française au Japon

    Un portrait d'Yvette Giraud dans les années 50 prise par le Studio Harcourt

     à Paris (c) Afp 

    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20140808.AFP3505/mort-d-yvette-giraud-ex-star-de-la-chanson-francaise-au-japon.html

    Paris (AFP) - La chanteuse française Yvette Giraud, qui a effectué la majeure partie de sa carrière au Japon où elle était devenue une vedette, s'est éteinte dimanche à l'âge de 97 ans, ont annoncé vendredi ses proches dans le carnet du Figaro.

    Surnommée au Japon "Mademoiselle Hortensia", du nom de sa chanson fétiche, Yvette Giraud y était considérée comme "l'ambassadrice de la chanson française".

    "C’était une artiste et une femme rayonnante qui aura su faire aimer au-delà de nos frontières le meilleur de la chanson française", a souligné la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, saluant "une pure interprète, aux accents profonds".

    Née le 24 septembre 1916, mariée à l'un des anciens Compagnons de la Chanson, Marc Herrand, Yvette Giraud est d'abord recrutée en 1945 par le Théâtre aux armées des forces britanniques, séduit par sa magnifique voix grave. Elle débute en France l'année suivante chez Pathé Marconi avec "La Danseuse est créole" et "Mademoiselle Hortensia".

    Yvette Giraud reprend ensuite avec succès des chansons du répertoire de l'époque comme "Les lavandières du Portugal", "Cerisier rose et pommier blanc", "L'Ame des poètes", "Les feuilles mortes", "C'est si bon" ou "J'ai deux amours" et des titres des Compagnons de la Chanson.

    A la fin des années 1950, elle interprète également la version française de "Love me tender", d'Elvis Presley, sous le titre "L'Amour qui m'enchaîne à toi". Après la disparition d'Edith Piaf en 1963, elle inclut dans son répertoire le célèbre "Hymne à l'amour", à l'origine conçu pour elle. La "Môme" lui avait demandé de renoncer à l'interpréter après la mort de son compagnon Marcel Cerdan.

    A partir du milieu des années 1950, elle commence à chanter au Japon. Le public nippon l'adopte immédiatement. De 1955 à 1999, elle se produira 35 fois au pays du Soleil Levant où les Japonais étaient sous le charme de son accent français.

    Le 14 février 1995, elle est même décorée par l'Empereur du Japon avant d'être élevée en France au rang de Commandeur des Arts et des Lettres.

    Une chanson intitulée "Trente ans", écrite par son époux Marc Herrand, témoigne de son amour pour ses admirateurs japonais, selon le site des Compagnons de la Chanson. Son mari avait d'ailleurs quitté les Compagnons en 1952 pour lui apporter ses compétences de chef d'orchestre et d'arrangeur.

     


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  • GAZA au 26° jour – (publié le 6 août 2014) *** Les Pieds Noirs Progressistes réagissent

    Une photo de notre banderole brandie à Marseille lors de manifestations de  soutien à Gaza

    L’armée israélienne poursuit son entreprise de destruction systématique de la bande de Gaza, d’assassinat de femmes, d’enfants, de vieillards par le bombardement aveugle des habitations, des bâtiments publics, jusqu’à ceux de l’ONU. Dans le même temps, elle réprime de façon sanglante les manifestations de  Cisjordanie et poursuit la destruction des villages palestiniens et une politique ignoble de colonisation de ce qui reste de la Palestine. Israël est coupable à la face du monde de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité.
    Face à cela, le gouvernement Hollande/Valls affiche une superbe indifférence, qualifiant la guerre que mène l’une des plus puissantes armées du monde contre le peuple de Gaza de « querelle au Moyen Orient » ; il affiche une complicité indigne avec le gouvernement Netanyahou et un suivi docile de ceux qui en France osent soutenir le crime. Ce, en dépit de l’engagement du candidat Hollande à prendre « des initiatives pour favoriser par de nouvelles négociations la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine » et à soutenir « la reconnaissance internationale de l’Etat palestinien ».
    L’ANPNPA exprime sa solidarité avec le peuple palestinien face à la violence aveugle et la politique colonialiste conduites par l’état d’Israël. Elle estime inacceptable la position du gouvernement Hollande/Valls, en pleine contradiction avec les principes qui avaient fait de la France le pays des droits de l’homme.
     

    En complément : CLIQUEZ SUR LES LIENS :

    Une lettre ouverte adressée au Président Hollande par le comité ANPNPA de Midi-Pyrénées dès le 24 juillet. Lettre ANPNPA Toulouse au Président de la république 

     Un poème, pas encore mis en musique, par notre ami l’auteur compositeur suisse Michel Bühler. poème de Michel Bühler  

    SOURCE : http://www.anpnpa.org/?p=969


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  • «  Arrêtez le massacre »  René Guitton, de Fay-de-Bretagne (Loire-Atlantique).

    250 fleurs en hommage pour les enfants victimes de Gaza. Cela se passe dans un village de Belgique

    Les premières fleurs ont été déposées par Samar, cette petite fille de Gaza, paralysée à vie à cause de balles tirées par des soldats israéliens le 7 janvier 2009, lors d’une précédente offensive sur Gaza. Samar a pu être, par la suite, soignée en Belgique où elle vit depuis avec toute sa famille. Cinq ans après, elle est toujours solidaire des autres enfants de Gaza… (photo : Kevin Van den Panhuyzen)

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    «  Arrêtez le massacre »

     René Guitton, de Fay-de-Bretagne (Loire-Atlantique).

    http://www.ouest-france.fr/arretez-le-massacre-2748188

    « Le conflit israélo-palestinien n'en finit pas de s'enfoncer dans la barbarie. Il oppose deux peuples sur la même terre. Mais comment coexister pacifiquement quand les Palestiniens sont chassés de leurs villages ; quand ils voient leurs maisons détruites et leur terre colonisée pour empêcher toute création d'un état viable? Diaboliser tout un peuple sans discernement, l'humilier en permanence, c'est nier la nécessaire fraternité humaine. En regardant avec tristesse, révolte et impuissance, cette escalade meurtrière qui n'en finit pas, je ne peux m'empêcher de faire des comparaisons. 

    Hier, en tant qu'appelé pendant la guerre d'Algérie, j'ai vu comment, par notre comportement, nous avons fabriqué des fellaghas et dresser contre nous la majorité du peuple algérien. Aujourd'hui, c'est l'aveuglement du monde occidental et d'une grande partie du monde arabe qui fabrique des islamistes. Le sous-développement, l'ignorance, le mépris, la misère et l'injustice en sont les causes principales. 

    Hier, la guerre d'Algérie s'est terminée par un énorme gâchis et drame humain. Aujourd'hui, le conflit du Moyen-Orient parait sans issus. Pour en finir combien faudra-t-il de nouvelles tueries ? Avec quelles conséquences ? 

    Hier, je n'ai rien dit. Aujourd'hui, je ne veux pas me taire. Avec tous ceux qui protestent, je veux crier mon indignation. Et demander à ceux qui en ont le pouvoir : arrêtez le massacre, arrêtez la guerre. Prenez les moyens pour rétablir la paix. 

    Car la guerre génère toujours de la haine, de la rancoeur, de la violence, de la vengeance et de la revanche. A ceux qui prônent la guerre pour régler les conflits, je leur demande d'aller eux-mêmes la faire. Car, c'est trop facile de faire la guerre avec le sang des autres. Enfin rappelons-nous cet adage : la Paix on ne la fait pas avec ses amis, on la fait avec ses ennemis. » 

    René Guitton

     


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  • « Gaza, les enfants du malheur » 

    Sébastien BOUSSOIS Conseiller scientifique à l’Institut européen de recherches sur la coopération méditerranéenne et euro-arabe (Medea), chercheur associé à l’ Université libre de Bruxelles (ULB) 

    http://www.liberation.fr/monde/2014/08/06/gaza-les-enfants-du-malheur_1076328

     

    « Gaza, les enfants du malheur » Et un jour, Israël en paiera le prix humain. Parce qu’un enfant n’oublie jamais.

    Des enfants palestiniens regardent un avion israélien au nord de la bande de Gaza, 4 août 2014. (Photo : MOHAMMED ABED.AFP)

    Après presque un mois de guerre, ce sont 400 enfants de moins de 14 ans qui ont été tués par Israël. Où sont les promesses de la Déclaration des Droits de l’Enfant de 1959 des Nations unies ?

    Quelques dizaines d’heures après le retrait de Gaza par l’armée israélienne, le bilan humain semble d’un autre âge : ce ne sont pas moins de 1500 Palestiniens, 850 civils et… 400 enfants de moins de 14 ans qui ont été tués par Israël après près d’un mois de guerre.

    A ce titre, la situation de la jeunesse gazaouie sous le blocus israélo-égyptien depuis 2007 et sous les guerres successives posait déjà de nombreux problèmes humanitaires défiant les droits humains élémentaires, l’apparent droit international et son impossibilité de le faire respecter. En effet, 70% de la population a moins de 14 ans. Nul Etat ou acteur international ne devrait tolérer qu’enfants et adolescents pâtissent d’un blocus ou d’une guerre qui ne sont pas les leurs. La déclaration des droits de l’Enfant de 1959 énonce dans son article 1 que «l’enfant est reconnu, universellement, comme un être humain qui doit pouvoir se développer physiquement, intellectuellement, socialement, moralement, spirituellement, dans la liberté et la dignité.» Les conséquences du blocus et des restrictions alimentaires imposées par Israël et l’Egypte sur les enfants gazaouis ont fait l’objet de nombreux rapports d’ONG et des Nations unies. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’inquiétait quant à elle régulièrement de la hausse des indicateurs de malnutrition qui préemptent l’avenir de milliers d’enfants: retards de développement, retards cognitifs, malformations physiques ou mentales. Gaza est déjà sur la voie de l’Irak, qui a subi dix ans de sanctions internationales.

    Comme si le blocus ne suffisait pas, la plus meurtrière des Guerres contre Gaza depuis le retrait israélien en 2005 est survenue. Maisons détruites, hôpitaux et écoles furent visés par l’armée israélienne. Fin juillet 2014, une école de l’ONU était bombardée provoquant la mort de 15 enfants. Puis le 3 août, un nouvel établissement scolaire de l’UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine) à Rafah, servant de refuge aux réfugiés, fut pilonné, provoquant la mort d’une dizaine de Palestiniens.

    Alors que les Nations unies sont actuellement en train de renouveler leurs «8 Millenium Development Goals» pour 2015, adoptés en 2000 par 193 pays, avec la jeunesse comme priorité, elles ont laissé faire Israël, l’Egypte, et le Hamas procéder à un désastre orchestré et une volonté de destruction d’un peuple tout entier.

    Ainsi, tous les pays signataires de la Déclaration des Droits de l’Enfant de 1959 des Nations unies, et qui promettaient un monde adapté aux Enfants, ont été incapables de faire respecter leurs engagements à Gaza. Pourtant, le principe 2 édictait : «L’enfant doit bénéficier d’une protection spéciale et se voir accorder des possibilités et des facilités par l’effet de la loi et par d’autres moyens, afin d’être en mesure de se développer d’une façon saine et normale sur le plan physique, intellectuel, moral, spirituel et social, dans des conditions de liberté et de dignité.» 2 Dès lors, à quand une nouvelle catégorie de crime contre l’humanité: provocation volontaire de débilitation profonde des enfants de toute une société? Il faudrait alors trouver une valeur normative en droit international lié à la dégradation volontaire, délibérée et organisée physique et mentale d’une population sur plus d’une génération. Dans ce cas, si ce nouveau «crime» devait être reconnu, il entraînerait des poursuites supplémentaires contre certains dirigeants d’Israël comme de ceux du Hamas.

    Voilà probablement un cas unique dans l’histoire contemporaine d’une population entière à qui l’on fait subir un traitement collectif qui conduit d’ores et déjà à une régression holistique de tous les paramètres utilisés dans les rapports annuels de la Banque Mondiale et du Programme des Nations unies pour le Développement. Une étude publiée en 2009, après l’opération «Plomb Durci» par le Gaza Community Mental Health Programme annonçait des chiffres terribles: environ 50% des enfants âgés de 6 à 17 ans ayant été exposés pensent «souvent» ou «presque toujours» à se venger des Israéliens ; parce que 50% des enfants au moins ont perdu un proche ou un ami3.

    Au début du XXIe siècle, le monde inerte aura au mieux une fois encore, désavoué l’un des grands principes d’un énième texte qu’elle aura généré. Le principe 5 de la Déclaration des Droits de l’Enfant expose : «L’enfant physiquement, mentalement ou socialement désavantagé doit recevoir le traitement, l’éducation et les soins spéciaux que nécessite son état ou sa situation.» Au pire peut-être assisté à une nouvelle forme d’action politique destructive sans le savoir : après le génocide, après le politicide, le «jeunocide», qui coupe à la racine, toute possibilité à une société de perdurer. Quoi qu’ils en soient, Israël a créé des milliers d’enfants du malheur. Et un jour, Israël en paiera le prix humain. Parce qu’un enfant n’oublie jamais.


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  • Raconte-moi ton Algérie : “j’ai sauté sur une mine” *** Remerciements à Jacques Cros pour le signalement de cet article

    http://www.agriculteur-normand.com/actualites/raconte-moi-ton-algerie-j-ai-saute-sur-une-mine&ca=2Z0Y1N1PA7BPQL6BJPV8&cn=HMJECRVV:40I8L2JH.html 

    Plus de 1,3 million d’appelés ou rappelés du contingent ont passé de 6 à 36 mois en Algérie entre 1956 et 1962. Parmi eux, de nombreux agriculteurs (ou futurs agriculteurs). André Marie, agriculteur retraité à Saint-Marcouf-du-Rochy (14), se souvient.

    "On nous a fait casser la gueule pour rien. Tout ça, c’était pour les colons”. Allongé dans son lit, André Marie n’est pas tendre avec les autorités politiques de l’époque. Un sentiment de rancune qui s’explique peut-être par une jambe laissée là-bas. André a sauté sur une mine, indemnisé aujourd’hui à 865 euros par mois. “Pas cher payé, mais paradoxe, si je n’avais pas ma pension d’invalidité, on serait mal !”, lance-t-il à sa femme Claudine. Et de faire ses comptes. A sa pension d’invalidité de 865 euros s’ajoutent sa retraite d’ancien combattant (330 euros deux fois par an) et ses 546 euros mensuels de retraite agricole. Soit moins de 1500 euros/mois pour une vie de labeur sur une seule jambe.
    Fils d’agriculteur, André stoppe les études à 14 ans pour travailler sur la ferme familiale. En mars 1956, âgé de 21 ans, il a plein de projets dans la tête. Mais avant de les mener à bien, il doit remplir ses obligations militaires. En mars de cette année, il part pour Coblence en Rhénanie-Palatinat (Allemagne). Il intègre le 9ème Régiment de Bataillon du Génie. Trois mois de classes et une unique permission avant de partir, en juillet, pour l’Algérie. “Je n’avais pas peur. Il fallait y aller”, lâche-t-il laconiquement. Il n’imaginait pas alors que, neuf mois plus tard, il frôlerait la mort.  

    Le premier véhicule n’a pas sauté
    Une de ses missions là-bas a presque un caractère agricole. Il commande un compresseur qui lui sert à fabriquer des piquets. Il pose ensuite le fil de fer barbelé. Objectif : tenter d’étanchéïser au mieux la frontière algéro-marocaine. Autre mission : réparer les pistes d’atterrissage. Ce qui l’oblige à de fréquents déplacements entre aérodromes. C’est au cours de l’un d’eux, le 17 février 1957, que tout bascule. “On avait un porte-char qui transportait un bulldozer, un camion et une jeep. Je me souviens qu’un des gars m’avait proposé de monter dans la jeep. Moi, j’ai préféré le camion”. Au hasard d’une piste, la jeep qui ouvrait le convoi est passée mais le camion a sauté. Le véhicule léger a-t-il évité la mine ou s’agissait-il d’une mine radio commandée qui ciblait un véhicule censé transporter plus de militaires ? André Marie n’a jamais eu la réponse mais il se rappelle avoir sauté en l’air pour retomber lourdement sur la piste. “Je gueulais. J’avais une jambe en morceaux mais c’était l’autre, avec une simple fracture du tibia, qui me faisait le plus mal”. Parmi ses camarades d’infortunes, on déplore un mort et on relève  3 autres blessés aux jambes. Une fusée de détresse est lancée. L’hélicoptère sanitaire mettra 1/2 heure à arriver. “Je criais. Ils m’ont endormi. J’ai été opéré dans la nuit par des médecins militaires. Ils m’ont coupé la jambe au-dessous du genou”. Le lundi de Pâques 1957, André Marie est rapatrié en France. Bateau puis train pour rejoindre l’hôpital Villemin (1)  situé à Liancourt dans l’Oise.

    Mon moignon qui rapetisse
    Il va y séjourner plusieurs mois. On lui pose d’abord un pilon “parce que mon moignon rapetissait sans cesse”. Il revient définitivement à Saint-Marcouf-du-Rochy en novembre et c’est à Caen qu’on lui pose sa jambe artificielle. Il est réformé de l’armée en avril 1958, “redevenu civil. Je suis resté à la ferme même si mes parents voulaient que je fasse autre chose”. Il s’installe officiellement en 1968. “2-3 vaches à téteux, 2-3 vaches à viande. J’arrivais à vivre. Ma soeur m’aidait. Je marchais bien. Je faisais tout ce que je voulais : du vélo, monter sur le tracteur, faire les foins...”
    “Mais pas courir après les bêtes”, temporise Claudine, sa femme. 29 ans qu’ils sont mariés. “Il m’avait écrit. Enfin, c’était sa soeur qui tenait le crayon. Je savais qu’il était mutilé mais mon précédent ami était un grand brûlé civil du débarquement. Je n’ai jamais éprouvé de pitié pour André. C’était de l’amour et voilà”.
    Quatre mois après cette lettre Claudine et André vont se marier. Ils ont eu 2 enfants. “Il nous arrive parfois même de déconner avec sa jambe. De toute façon, le mal est fait” s’amuse Claudine. Une sacrée leçon de chose.
    Quant à André, s’il y a laissé un membre, il en a aussi ramené des médailles. Il tient d’ailleurs à poser avec pour la photo. Au moment du clic final, Claudine et André affichent tous deux un sourire. Le sourire sans doute de la vie.

    (1) : du nom de Jean-Antoine Villemin, né à Prey dans les Vosges le 25 janvier 1827 et mort à Paris le 3 octobre 1892. Médecin militaire, hygiéniste et épidémiologiste français, il est connu pour avoir démontré en 1865 que la tuberculose était une maladie contagieuse.


     


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  • Cher José Hondermarck je trouve votre article remarquable concernant la protection des enfants, mais, ce qui me gêne c’est que vous vous refusez de prendre partie dans cette tragédie car le bilan est d’une absolue disproportion :   

    Israël/Gaza: bilan de 29 jours de guerre

    BILAN ISRAELIEN

    64 soldats israéliens sont tombés au cours des opérations dans la bande de Gaza. Trois civils ont été tués par des tirs de roquettes et d’obus de mortier. AUCUNS ENFANTS.

    BILAN PALESTINIEN

    Le Centre palestinien des Droits de l’Homme fait état de 1938 victimes à Gaza

    Le bilan de source palestinienne estime que 84% des victimes à Gaza sont des civils.

    Presque 400 enfants ont été tués depuis le début de l'offensive menée par l'armée israélienne, le 8 juillet. On a même dépassé le nombre d’enfants tués pendant l’opération "Plomb durci" qui a duré un an de 2008 à 2009 à Gaza.

    Michel Dandelot

    ****************************************************************************************************

    Protéger les enfants

    http://www.centre-presse.fr/article-327797-proteger-les-enfants.html

    José Hondermarck, de Tours, est en colère contre le silence politique et humain face aux jeunes victimes de la guerre, quelle que soit leur nationalité.

    « Protéger les enfants » un article de José Hondermarck de Tours *** Ma mise au point

    Les enfants veulent la paix.

    (BFM/TV)

    J'ai réalisé toute ma carrière professionnelle dans le secteur de l'enfance en difficulté, au service des enfants les plus démunis, souvent les plus difficiles. Aujourd'hui, de là où je suis en vacances, je sens monter en moi une houle de colère qui me fait prendre la plume.
    En effet, comment peut-on encore, en 2014, assister au massacre d'enfants innocents tel qu'il se produit aujourd'hui, et chaque jour, à nos portes? Il ne s'agit pas pour moi de dénoncer ici ni Israël ni le Hamas, ce n'est pas mon propos. Je n'ai pas la culture géopolitique pour le faire et mon opinion personnelle est en l'occurrence peu de chose. Je veux dénoncer les meurtres délibérés d'enfants déchiquetés sous les roquettes et les obus.
    S'il s'agit de mener une guerre, que les adultes y aillent, mais que les enfants n'en soient pas les victimes! J'ai connu la violence. J'ai été un jeune officier pendant la guerre d'Algérie. J'ai vu à quels comportements extrêmes l'aveuglement pouvait amener des soldats. Mais où sont nos grandes voix de jadis? Où sont les voix qui clament leur colère devant ces massacres? Où sont nos députés, nos élus si présents dans d'autres circonstances! Où sont nos grands journalistes, ceux qui ne se contentaient pas d'analyser ou de commenter, mais qui dénonçaient!
    Ce qui se déroule aujourd'hui est honteux pour nous tous. Un enfant israélien est d'abord un enfant, un enfant palestinien est d'abord un enfant, comme nos enfants sont des enfants. Tous les enfants se valent, celui qui est loin de nous, autant que celui qui est proche. Ce sont les enfants qu'il s'agit ici de protéger de la folie meurtrière des adultes.
    Je suis scandalisé, effrayé du monde tel qu'il est devenu et suis renforcé dans ma conviction que seule l'éducation à la générosité, à la fraternité et à la lucidité est le premier devoir des adultes pour éviter l'émergence destructrice des bonnes consciences meurtrières. Où sont Victor Hugo et son Gavroche? Des Gavroches innocents continuent à être tués, mais nous n'avons plus d'accusateur! J'aimerais que tous les éducateurs de notre pays, que toutes nos grandes associations qui oeuvrent au service de la jeunesse, se mobilisent et interpellent les élus, les arrachent à leurs confrontations intestines, qui n'intéressent plus personne, pour se lever enfin et rappeler haut et fort qu'une Convention internationale des droits de l'enfant existe.
    Si les cris des enfants déchiquetés pouvaient être entendus jusque-là où nous sommes, nous serions plus horrifiés et penserions à nos propres enfants. Honte à ceux qui disposent d'un pouvoir qui leur a été délégué, qui détournent le regard et se taisent! Aucun d'entre eux n'a vraisemblablement un enfant transi d'effroi sur le territoire palestinien ou israélien. Si les enfants massacrés, victimes innocentes, pouvaient donner procuration et faire voter, nombre de conflits meurtriers dureraient moins longtemps. Hélas, les enfants ne votent pas! Ils ne sont pas dangereux.

    José Hondermarck
    de Tours


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  • Ofer Bronchtein : "Il n'y a pas de solution militaire... par FranceInfo

    Noirceur et lueur d’espoir

    Deux guerres mondiales et des dizaines de millions de morts, sans compter les handicapés mentaux ou physiques, des dizaines voire des centaines de millions de vies détruites ! Des abominations sans nom comme notamment les attentats nucléaires étasuniens sur le Japon ! Assez d’horreur pour passer l’envie à tout esprit sensé de vouloir voir quelque chose qui s’en approche arriver à nouveau ! Et tout ça pour quoi ? Pour découvrir que cent ans après le début d’une de ces longues guerres abominables, les dirigeants et beaucoup d’humains qui croient leurs bobards sont toujours aussi idiots et avides de sang, jusqu’à ce peut-être une guerre totale vienne leur faire comprendre ce qu’on appelle l’horreur avec grand H ! Rêvent-ils donc tant de rencontrer la « concubine de l’hémoglobine » ?

    Quand je vois des idiots de première catégorie parler de guerre sans savoir ce que c’est, j’ai une envie irrépréhensible de les balancer au front d’une guerre pour qu’ils comprennent que la guerre est une horreur absolue. J’ai discuté avec des anciens combattants et l’un d’entre eux m’a dit cette phrase que je ne peux oublier : « il ne faut pas souhaiter la guerre à son pire ennemi ». J’ai eu la chance de discuter avec un ancien de la guerre d’Indochine, un ancien de la guerre d’Algérie, un ancien de la seconde guerre mondiale et même des soldats de guerres dites mineures. Leurs récits m’ont passé l’envie de voir ou ne serait-ce que de désirer une guerre. J’ai été « frôlé » par une guerre et ça m’a suffisamment écœuré pour ne souhaiter à personne de vivre ça ! Aussi quand j’entends des inconscients proférer des menaces puériles comme actuellement, j’ai bien envie que la race humaine disparaisse pour de bon ! Mais évidemment il y a toujours des crétinoïdes qui pensent que la guerre c’est comme dans un film ! Et je crains que l’humain soit tellement idiot qu’après une première et une seconde guerre mondiale, nous voyons une troisième guerre mondiale. Impossible ? Sûrement ce que les gens ont du se dire avant la première et seconde guerre mondiale ! J’ai tant espéré que raison et esprit humain ne fassent qu’un à jamais, mais je ne rêve plus, je suis dans le réel et le réel ne me laisse parfois que peu d’espoir.

    Tant d’êtres humains sans consistance et sans conscience et que je viens à me dire que c’est un miracle si nous sommes encore là ! Si seulement des catastrophes naturelles pouvaient emporter tous ces dégénérés qui ne semblent rêver que de provoquer des guerres. Ils chauffent les esprits à blanc, arment des dégénérés et on obtient des situations incontrôlables comme en Libye. Le même genre d’idiots utiles qui se désolent après s’être fait berner ! Le même genre d’idiots qui viennent verser des larmes de crocodile après avoir cautionné l’infamie ! Le drame est qu’il y aura toujours des crétins pour berner et des idiots utiles qui ignorent leurs propres intérêts ! Certains me disent que je me lamente constamment de la bêtise humaine mais que je ne fais rien ! Ah s’ils savaient comme ils avaient tort, mais que peuvent les humains sensés face à tant de bêtise ? Vous allez faire quoi étant palestinien, allez supplier un soldat sioniste d’épargner votre maison ou d’arrêter de vous haïr ? Si vous n’avez pas fini comme une crêpe ou pire, vous pourriez partager votre histoire avec d’autres.

    Enfin j’ai surtout mal pour les enfants qu’ils soient en Ukraine, à Gaza, en Syrie, en Libye et ailleurs… Quel monde de dégénérés ! Tous les innocents sont semble-t-il morts pour rien puisque leurs morts tragiques n’ont pas touché la conscience et l’âme des humains. Pire certains semblent regarder ces morts comme on regarderait un film. Un idiot s’est mis à rire parce que les larmes me venaient aux yeux alors que je regardais un documentaire sur la ville d’Hiroshima après qu’elle ait subi l’attentat terroriste nucléaire étasunien. Cette « scène » pour moi résume à elle seule, la bêtise humaine. Quoi ce crétin croyait que je regardais un film ou quoi ? Un jour peut-être aurais-je la réponse à pourquoi tant de bêtise ! Un jour peut-être on m’expliquera pourquoi l’humain est aussi stupide ! Mais en vérité malgré toute ma déception et mon amertume, j’espère !

    J’espère toujours après tout car je suis en vie ! J’espère toujours que les choses s’améliorent ! J’espère car après tout l’espoir fait vivre ! J’espère enfin car dans toute cette noirceur, j’ai vu de la beauté, j’ai vu de la bonté bref j’ai vu une lueur d’espoir ! Oui j’ai vu des gens être solidaires dans des moments difficiles ! Donc si dans un environ hostile la vie peut se développer et l’amour peut émerger, tout est possible. Juste trouver et toucher la parcelle d’amour divin qu’il y a dans les humains ! Un combat difficile mais un combat qui me parle, qui m’interpelle et qui selon moi mérite assurément d’être mené !

    Source : http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/noirceur-et-lueur-d-espoir-155153


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  •  Dans combien de temps les rebelles aux lois de la République seront-ils condamnés ?

     

     

    Le 18 mars 1962, les accords d'Evian (Haute-Savoie) étaient signés au célèbre hôtel du Parc, sur les rives du lac Léman. Ils mettaient fin à huit ans de guerre et ouvraient la voie à l'indépendance de l'Algérie. Dans ce reportage de France3, Rehda Malek, négociateur du FLN algérien, se souvient d'une rencontre qui a duré treize jours au lieu des trois prévus.

    En décembre 2012, cinquante ans après - et dix ans après l'Assemblée nationale - le Sénat adoptait une loi instaurant le 19 mars, date du cessez-le-feu, comme "Journée nationale à la mémoire des victimes de la guerre en Algérie". Une date que la ville de Perpignan (Pyrénées-Orientales) a célébrée en 2013.

    Mais certains élus - tels Christian Estrosi, maire UMP de Nice (Alpes-Maritimes) et maintenant Robert Ménard le nouveau maire de Béziers qui est plus extrémiste que l’extrême droite - ou associations y sont opposés. Pourquoi ? parce qu'ils considèrent que des massacres ont continué après le 19 mars 1962. Notamment de harkis, ces combattants musulmans engagés au côté des Français. Ils étaient 200.000 pendant la guerre d'Algérie, dont 100.000 ont été massacrés par le FLN.

    Sauf que c’est occulter l’OAS : La chute rappelle le désastre

    de l’esprit colonial

    Les accords d'Évian, sont le résultat de la lutte menée par un peuple qui paya un lourd tribut et l’avènement de ces accords signés le 18 mars 1962 à Évian-les-Bains (Haute-Savoie) entre les représentants de la France et le  Front de libération nationale (FLN) mettront fin à 132 ans d’occupation, de spoliation, d’asservissement et de crimes qui marqueront et laisseront des séquelles parmi la société algérienne.  La lutte du peuple algérien a été un exemple pour tous les peuples épris de liberté, et ce n’est qu’en 1999 sous la présidence de  Jacques Chirac que la France reconnaitra enfin que c’était une guerre. Cependant, si la France a reconnu la guerre, seuls ont été également reconnus les actes individuels commis par les militaires, alors que la répression contre les Algériens, tels que la torture, les exécutions, les crimes, les assassinats, la politique de la terre brûlée pratiqués par les militaires au nom de l'État français ne le seront  jamais. Le prisme de l’idéologie raciste des nostalgiques déforme le passé et donc notre jugement sur l’histoire de la guerre d’Algérie. Tous les chiffres et les données connus à ce jour, montrent qu’entre le 19 mars et le 5 juillet  1962, l’OAS a massacré des milliers de  civils. Le 19 mars 1962 commémoration  qui rappelle que cette date, fut le début d’une période sanglante  qui n’a rien à voir avec un «cessez-le-feu» ou la fin d’une guerre. Les enjeux du débat d’aujourd’hui dépassent largement ceux d’une simple page controversée de notre histoire, Pour rappel, le texte connu comme les « accords » d'Évian était avant tout  un accord de cessez-le-feu, dont l'application sera fixée au lendemain 19 mars 1962 à midi. Mais après la promulgation du cessez-le-feu en Algérie, les criminels de l’OAS non seulement  massacraient sans distinction mais semaient la terreur parmi les civils et les innocents. Pour rappel, le texte se présentait en 93 feuillets, signés par Louis Joxe, Robert Buron et Jean de Broglie, et par Belkacem Krim qui a également tenu à parapher les 92 feuillets précédents. Cette déclaration générale constitue le résumé et le préambule des textes détaillés des accords, contresignés respectivement par MM. Belkacem Krim et Louis Joxe à Evian, le 18 mars 1962, qui sera le prélude d’une période sombre mais qui finalement débouchera sur l’indépendance du pays le 3 juillet 1962.


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  • En Israël, des « refuzniks » refusent d’être complices

    Ci-dessus, une photo prise par le photographe Mohammed Saber. Elle montre un raid israélien sur Tuffah, le centre historique de la ville de Gaza, le 29 juillet… De quel côté êtes-vous ? Avec ou contre les pacifistes ?

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    « Je remercie Michel Barthelemy de l’Association 4 ACG pour avoir signalé un article de mon blog intitulé  « Israéliens, ils refusent de porter les armes, voir le lien à la fin de cet article »

    Michel Dandelot

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    En Israël, des « refuzniks » refusent d’être complices

    Dimanche 3 août 2014, par Michel Berthelemy  

    http://www.4acg.org/En-Israel-des-refuzniks-refusent-d

    Mardi 29 juillet, à Haïfa, des pacifistes israéliens ont manifesté en brandissant des pancartes exigeant « fin de l’occupation », « arrêtez de tuer des enfants », « retour des soldats ». Appelés ou réservistes, les objecteurs de conscience dénoncent les crimes de guerre perpétrés à Gaza. Dans une société très militarisée, les nationalistes et l’extrême droite les traitent de « terroristes » à la solde des « Arabes ». 

    Udi a dix-neuf ans. Le jour de son incarcération pour objection de conscience, plusieurs dizaines de «  refuzniks  » sont venus le soutenir devant le tribunal d’Haïfa, brandissant des pancartes contre la guerre, clamant leur refus de prendre part au massacre en cours dans la bande de Gaza. Tous sont très jeunes, à peine sortis de l’enfance. Dès la sortie du lycée, les jeunes Israéliens doivent passer par la case d’un long service militaire, trois ans au minimum pour les garçons, vingt-deux mois pour les filles. Udi n’a jamais pu se résoudre à cette idée. Moins, encore, depuis que sa rencontre avec des Palestiniens de Cisjordanie a bouleversé sa vision du conflit. «  Les terroristes, ce sont ceux qui tuent des enfants à Gaza. J’espère que nous serons de plus en plus nombreux à refuser d’être complices de ces crimes  », tranche-t-il. À ses côtés, Aya, dix-sept ans, raconte comment, tout au long de son enfance, elle a été conditionnée, par l’école, à cette idée de servir dans l’armée. Dès le jardin d’enfants, on vous inculque l’amour de l’armée israélienne, institution sacrée. On vous fait faire des colis et des dessins pour les soldats au front. On vous fait croire que la guerre aux Palestiniens, c’est l’amour de la patrie. Pour de jeunes Israéliens, de plus en plus nombreux, les images arrivant de Gaza viennent fracasser ce récit millimétré par la propagande. «  Ce qui se passe à Gaza est horrible et inutile. Palestiniens et Israéliens veulent vivre en paix et en sécurité. Alors il faut se mettre autour d’une table et discuter. Cette guerre ne fait que préparer la suivante, dans un cercle infernal qui n’en finira jamais si nous ne disons pas non  », assure la lycéenne. Bar est encore plus jeune, seize ans. Son air enfantin tranche avec sa maturité. Sa décision est prise depuis longtemps. «  La guerre que nous menons aux Palestiniens est immorale, injuste et meurtrière. Elle nous mènera, à court terme, vers de dangereuses extrémités. Israéliens et Palestiniens devraient vivre ensemble, à égalité de droits, peu importe la forme que cela prendra, affirme-t-il. Si les Israéliens soutiennent dans leur majorité cette offensive militaire à Gaza, c’est parce qu’ils préfèrent fermer les yeux sur les crimes de l’armée. Ils refusent de voir les autres, les Arabes, comme des êtres humains, des égaux.  » Sur le trottoir d’en face, des militants d’extrême droite ont pris position, sous l’œil impassible de policiers alignés en un cordon plutôt lâche.

    Des pacifistes avaient été attaqués et blessés par des extrémistes

    Couverts de drapeaux israéliens, ils vocifèrent des insultes à l’attention des jeunes réfractaires, désignés tantôt comme des «  terroristes  », tantôt comme des «  homosexuels  » à la solde des «  Arabes  ». «  Ces gens n’aiment pas Israël. Ils dénoncent l’armée qui les protège. Qu’ils aillent à Gaza servir de bouclier humain au Hamas puisqu’ils préfèrent les musulmans !  » lance un contre-manifestant écumant de rage. Le 17 juillet dernier, à Haïfa, des manifestants pacifistes avaient été attaqués et blessés par une horde d’extrémistes à la tête de laquelle se trouvait Baruch Marzel, porte-voix des colons de Cisjordanie, fasciste notoire. Depuis, l’extrême droite appelle à des contre-manifestations à la moindre mobilisation de la gauche anti-guerre. Eyal Rozenberg en sait quelque chose. Il a reçu un coup de barre de fer sur le crâne, en marge de la manifestation pour la paix qui a rassemblé 7 000 personnes samedi dernier à Tel-Aviv. Un filet blanc lui recouvre encore le crâne, retenant le pansement. Ce trentenaire est l’un des signataires de l’appel des cinquante réservistes qui refusent de servir à Gaza, paru la semaine dernière dans le Washington Post. «  Ils veulent transformer Gaza en terrain vague où plus rien ne subsiste. Parce qu’Israël s’est bâti sur un contrat colonial, son existence dépend de l’usage constant de la force. Et pour justifier la violence contre les Palestiniens aux yeux du monde, les Arabes autour de nous sont présentés comme des primitifs, des fondamentalistes prêts à commettre un second holocauste  », constate-t-il. Comme les autres réservistes récalcitrants, Eyal Rozenberg décrit son service militaire comme un temps de basculement au cours duquel il a eu le sentiment de se situer «  du mauvais côté  ».

    À Gaza, Israël sème la mort et la destruction

    Sur les pavés d’Haïfa, du haut de ses quarante-deux ans, Yonatan Shapira fait figure de vétéran de la lutte pour la paix. Ancien pilote d’hélicoptère, il a été mis au ban de l’armée israélienne en 2003, pour avoir dénoncé la politique d’apartheid et d’occupation. «  Ces garçons et ces filles qui rendent public leur refus de servir sont une lueur d’espoir, assure-t-il. À Gaza, Israël sème la mort et la destruction. Ce massacre d’innocents est un crime contre l’humanité. Ceux qui refusent d’y prendre part sont comme des nénuphars flottant sur les eaux sales d’un marais d’obéissance et d’ignorance. » Avant que les manifestants ne se dispersent, Udi serre un à un ses camarades dans les bras. Il ignore la durée de sa détention, les périodes d’incarcération de deux semaines pouvant être reconduites durant plusieurs mois, selon le bon vouloir de l’institution militaire. En Israël, on embastille des gosses qui refusent de prendre part au massacre d’autres gosses.

    Vous pouvez aussi lire en suivant le lien ci-dessous, un article très intéressant avec de nombreuses expressions de réfractaires israéliens.
    Israéliens, ils refusent de porter les armes :
    http://micheldandelot1.eklablog.fr/israeliens-ils-refusent-de-porter-les-armes-a108709362 

     

     


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  •  Ceci n'est qu'une brève... nous reviendrons en temps et en heure : DEBARQUEMENT DE PROVENCE 1944 – 2014… Et revoilà les héritiers de l’OAS, ils écrivent…

    Après la présence de l'Armée Nationale Populaire le 14 juillet 2014 aux cérémonies officielles du centenaire de la guerre 1914-18 pour représenter l'Algérie comme "pays belligérant" de ce conflit, le gouvernement français a de nouveau invité l'Algérie à la commémoration du 70e anniversaire du débarquement de Provence. Une nouvelle falsification de l'Histoire, injure aux "morts pour la France" pieds-noirs et Français musulmans, venus d'Afrique du nord, pour libérer "la mère Patrie". **

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    En effet Kader Arif a annoncé :

    -  Le 15 août, un hommage sera rendu aux soldats des 20 nations africaines qui ont rejoint l'armée B du général De Lattre.

    -   Le 12 septembre, la commémoration de la bataille de la Marne aura lieu dans un format international inédit : Britanniques et Allemands, Russes, Algériens et Marocains seront avec nous pour commémorer ce sursaut de la France qui inaugura une guerre de 4 années.

    Le débarquement et la bataille de Provence

     Ceci n'est qu'une brève... nous reviendrons en temps et en heure : DEBARQUEMENT DE PROVENCE 1944 – 2014… Et revoilà les héritiers de l’OAS, ils écrivent…

     

    Une colonie de tirailleurs du 3e RTA de la 3e DIA vient de débarquer sur la plage de la Foux et, longeant la voie ferrée de Provence, s'achemine vers son lieu rassemblement vers Cogolin.Copyright ECPAD, photographe inconnu. Réf. : TERRE 265-5942

     

     


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  • A propos d’occupation... ça ne vous rappelle rien ? vous les appelés et rappelés de la guerre d'Algérie

    A propos d’occupation... ça ne vous rappelle rien ?

    http://www.4acg.org/A-propos-d-occupation-ca-ne-vous 

    Samedi 2 août 2014, par Jean-Yves Mahé  

    Avez-vous entendu parler du livre noir de l’occupation israélienne ?
    En ces temps où Israël fait parler de lui en continuant son œuvre de colonisation malgré et contre la pression extérieure, il peut être bon d’aller y voir de plus près et de plonger dans le cœur même de ce pays.

    En octobre 2013 est paru « Le livre noir de l’occupation israélienne : les soldats racontent »
    Ce document donne la parole à de jeunes soldats israéliens qui se sont trouvés – comme nous les Français de 1954 à 1962 en Algérie – à mettre en œuvre une politique d’occupation qui ne dit pas son nom. Ce document reprend 140 des 700 témoignages recueillis entre 2000 et 2010. Ils émanent de soldats ayant « servi » à Gaza, Hébron… et aussi les villages de Cisjordanie….
    Dans ce document, on retrouve l’indifférence de la hiérarchie et aussi des médias (tiens donc !)
    On y retrouve aussi tout ce que nous avons connu en Algérie de 1954 à 1962 :
    * Les actes d’humiliation et de violence contre une population perçue comme une menace permanente ;
    *  Le silence général des militaires quand ils reviennent dans leurs familles
    * Les crimes de guerre commis par l’armée, qui se moque des instances internationales
    * Les rhétoriques de l’armée présentant toujours sa mission comme défensive, estompant ainsi le caractère offensif de ses actions : expropriations de résidents, annexion de grands territoires
    *  Le contrôle resserré de la population civile, la politique d’intimidation, etc. etc.

    En lisant leurs témoignages, on est frappé de voir comment la violence se banalise dans le quotidien des soldats, tout devient naturel, leur conscience s’enlise. Certains soldats n’ont plus d’état d’âme : « tu entrais dans une maison, tu t’installais quelques jours et tu laissais l’endroit complètement ruiné... il y avait du pillage, bien sûr ».
    « Depuis ce jour où je me suis engagé, je voulais empêcher ce genre de choses et voilà que je ne fais rien... Est-ce que c’est acceptable ? Je me rappelle cette réponse : oui c’est acceptable ! »
    « Il frappe un arabe, un gamin et je ne fais rien… »

    Étonnant non, le parallèle qu’on ne peut s’empêcher de faire entre la pratique actuelle d’Israël et celle de la France en Algérie de 1954 à 1962… Autant de gestes que nous, adhérents de la 4AcG, dénonçons actuellement, à défaut - peut-être - de l’avoir fait suffisamment à l’époque.

    Alors, au nom de quoi n’aurions-nous pas le souci de décrier le comportement du pouvoir actuel d’Israël ? C’est pourquoi, mon choix, mes options, ma préférence vont vers le peuple palestinien, je dis bien le peuple palestinien… qui souffre beaucoup.
    Ils sont tournés vers la condamnation de l’État Israélien qui ne respecte pas les décisions de l’ONU et continue son « travail » de colonisation... et de destruction de l’humanité de ses soldats.

    Je désire être une voix de plus pour dénoncer la déshumanisation provoquée dans toute guerre… pour leurs victimes comme pour leurs auteurs.

    Jean-Yves Mahé 


    http://www.autrement.com/ouvrage/le-livre-noir-de-loccupation-israelienne 

    Le livre noir de l'occupation israélienne

    les soldats racontent

     

    « C'est un monde complètement différent là-bas, avec des règles complètement différentes. Dans ce monde-ci, cette histoire est inacceptable, en tout cas pour moi... Là-bas, c'est tellement naturel.
    Les règles sont tellement différentes.
    Personne ne comprend ça à moins d'avoir été là-bas. »
    Réveiller un village en pleine nuit à coups de grenades pour faire régner la terreur, démolir des maisons au prétexte de chercher des armes qui ne s'y trouvent pas, passer à tabac des prisonniers menottés, participer à des opérations de vengeance meurtrière, arrêter des enfants, annexer des terres, tuer et s'en trouver félicité : dans les Territoires occupés de Palestine, l'insupportable est devenu banal.
    En 145 témoignages, les soldats de l'armée israélienne racontent leur quotidien fait de violences ordinaires et de tensions permanentes.
    Dans ce que certains décrivent comme un Far West, les limites morales de chacun sont sans cesse mises à l'épreuve. Et tous sont marqués à vie.
    Dix ans d'enquête ont permis à l'organisation Breaking the Silence de récolter ces paroles de guerre qui disent les objectifs réels de la politique israélienne dans les Territoires : renforcer son emprise sur la terre et contrôler la population palestinienne.

     

     


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  • Quand les appelés d’Algérie s’éveillent... ET Traumatismes de guerre : du raccommodement par l’écriture

    Quand les appelés d’Algérie s’éveillent...

    http://www.4acg.org/Quand-les-appeles-d-Algerie-s-723 

    Corinne Chaput-Le Bars vient de publier, chez L’Harmattan, un ouvrage en deux tomes, synthèse d’une étude centrée principalement sur le silence et les traumatismes dus, chez les appelés, à la guerre d’Algérie. L’ouvrage est révélateur de ce qu’a été cette guerre. Il est surtout révélateur de vérité pour chacun des protagonistes rencontrés dans ce récit. 

    L’auteur est docteure en Sciences de l’Éducation, chargée de recherche auprès de plusieurs instituts.
    Fille d’un ancien appelé en Algérie, ce dernier n’avait jamais raconté « sa guerre » à ses enfants. Il a fallu que son petit fils l’interroge à ce sujet pour qu’il sorte de son silence.
    A partir des écrits de quatre appelés en Algérie, l’auteur nous restitue leur vécu avec son regard de chercheuse, analysant les mécanismes conduisant au « silence » pendant 40 ans et ceux poussant au besoin « d’écrire ».
    L’un des quatre jeunes appelés dont il est question est membre de la 4ACG et siège au Conseil d’Administration.
    L’ouvrage sera présenté sur la table de presse à l’AG de Sète.

    Madeleine Binet

    La guerre d’Algérie est le dernier conflit dans lequel l’État français a engagé des appelés du Contingent.
    Parmi eux, quatre jeunes appelés, originaires de Bretagne, du Centre, de Normandie ou encore de Picardie, sont rentrés d’Algérie furieux, tourmentés ou en proie au chagrin et se sont tus pendant environ quarante ans. Puis, laborieusement ou avidement, ils se sont mis à écrire ce qui est leur récit d’une situation extrême de vie.
    Ces récits présentés un par un puis croisés donnent à voir des pans singuliers et parfois méconnus de l’histoire de ce conflit et se révèlent être de véritables œuvres dont l’esthétique favorise une restauration de l’estime de soi. Enfin, les commentaires recueillis auprès de leurs auteurs permettent de comprendre les processus qui ont présidé à la longue période de « volonté somnolente » qui a frappé les quatre appelés, ceux qui ont favorisé la prise de plume et, surtout, de mettre au jour les effets de « raccommodement » produits par l’écriture autobiographique. Corinne Chaput-Le Bars

     

    Quand les appelés d’Algérie s’éveillent... ET Traumatismes de guerre : du raccommodement par l’écriture

     

    Traumatismes de guerre
    Du raccommodement par l’écriture

    Le second tome s’intéresse aux traumatismes de guerre en général. Il est introduit par une préface de Boris Cyrulnik, qui a beaucoup travaillé sur la façon de surmonter les traumas du passé.

    Madeleine Binet

    L’injonction à se réjouir plutôt qu’à se plaindre, conduit parfois les traumatisés de guerre à taire leurs souffrances, jusqu’à ce que, pour certains, des facilitateurs de paroles ou des déclencheurs d’écriture puissent produire des effets de « raccommodement ». Concept qui désigne l’ensemble des aptitudes du sujet à mieux accepter ses traumatismes, à se réparer des dommages causés, à ajuster sa vie à leurs effets, à les rendre présentables aux autres et à se réconcilier avec celui que la guerre l’a fait devenir
    Corinne Chaput-Lebars
    Voici deux vidéos faites par l’Harmattan à l’occasion de la sortie des livres
    « Quand les appelés d’Algérie s’éveillent » et « Traumatismes de guerre : du raccommodement par l’écriture ».

     


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